Dans la soirée du 27 Novembre et la journée du 28 Novembre 2022 dans les villes de Bababé, Djeol et Nouakchott, les forces de sécurité se sont acharnées sur des manifestants pacifiques venus réclamer justice sur les exécutions extra judiciaires commises à Inal en 1990.
Ils étaient composés d’orphelins, des veuves des parents des victimes, mais aussi des citoyens engagés épris de justice qui pensent qu’ils ne devraient plus fêter le 28 novembre dès lors que leurs pères, maris, oncles ou cousins ont été pendus à la même date.
Les informations obtenues auprès des victimes et relayées dans les réseaux sociaux montrent de graves violations dont l’acharnement sur les populations dans leurs propres domiciles ainsi que la violence inouïe sur les manifestants.
A Djeol nous notons que les personnes suivantes: Ablaye Ibrahima Sow, Djeinaba Saada Sow, Boudi Niang, Bachirou Amadou Sow, Samba Tchioyel Ba, Sidi Ousmane Ba, Abdoulay Samba Kane, Moussa Gourade, et Amadou Abou Wele sont toujours détenus à la prison de Kaedi.
Cette violence sur les manifestants pacifiques et sans défense est inacceptable et ne peut rester impunie. La liberté de manifestation est un droit garanti par la constitution. Rien ne justifie un tel acharnement sur des citoyens exerçant un droit constitutionnel.
Par la présente déclaration, Mauritanian Network for Human Rights interpelle les autorités compétentes sur leurs responsabilités devant de telles atrocités.
La responsabilité du ministre de l’Intérieur et ainsi que le président de la République, les Mairies et Hakems reste engagée dans ces affaires aussi longtemps que la lumière n’est pas faite et les auteurs traduits en justice.
Mauritanian Network for Human Rights continuera à suivre ce dossier avec une attention particulière. En collaboration avec les organisations partenaires. MNHRUS se réserve le droit de porter cette affaire devant les juridictions internationales si nécessaire afin que les responsables répondent de leurs actes.
La Communication
Mauritanian Network for Human Rights in US
Source : Senalioune
via cridem.org
Ils étaient composés d’orphelins, des veuves des parents des victimes, mais aussi des citoyens engagés épris de justice qui pensent qu’ils ne devraient plus fêter le 28 novembre dès lors que leurs pères, maris, oncles ou cousins ont été pendus à la même date.
Les informations obtenues auprès des victimes et relayées dans les réseaux sociaux montrent de graves violations dont l’acharnement sur les populations dans leurs propres domiciles ainsi que la violence inouïe sur les manifestants.
A Djeol nous notons que les personnes suivantes: Ablaye Ibrahima Sow, Djeinaba Saada Sow, Boudi Niang, Bachirou Amadou Sow, Samba Tchioyel Ba, Sidi Ousmane Ba, Abdoulay Samba Kane, Moussa Gourade, et Amadou Abou Wele sont toujours détenus à la prison de Kaedi.
Cette violence sur les manifestants pacifiques et sans défense est inacceptable et ne peut rester impunie. La liberté de manifestation est un droit garanti par la constitution. Rien ne justifie un tel acharnement sur des citoyens exerçant un droit constitutionnel.
Par la présente déclaration, Mauritanian Network for Human Rights interpelle les autorités compétentes sur leurs responsabilités devant de telles atrocités.
La responsabilité du ministre de l’Intérieur et ainsi que le président de la République, les Mairies et Hakems reste engagée dans ces affaires aussi longtemps que la lumière n’est pas faite et les auteurs traduits en justice.
Mauritanian Network for Human Rights continuera à suivre ce dossier avec une attention particulière. En collaboration avec les organisations partenaires. MNHRUS se réserve le droit de porter cette affaire devant les juridictions internationales si nécessaire afin que les responsables répondent de leurs actes.
La Communication
Mauritanian Network for Human Rights in US
Source : Senalioune
via cridem.org