Ce 28 novembre 2020, la Mauritanie célèbre le 60eme anniversaire de son indépendance. Une journée qui devrait être une réjouissance pour tous les Mauritaniens, rappelle désormais, des souvenirs douloureux et des frustrations accumulées pour bien de familles mauritaniennes.
En effet, le 28 novembre 1990, 28 militaires négro-africains ont été pendus à INAL sous le régime raciste et discriminatoire de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya pour commémorer la fête de l’indépendance. Une manière bien singulière de célébrer une fête nationale désormais souillée du sang des innocents.
Depuis cette barbarie, le 28 novembre est devenue une journée de larmes pour des milliers de mauritaniens et constitue un obstacle pour l’unité nationale tant recherchée par tous les patriotes. Ces crimes restent impunis en dépit de leur reconnaissance officielle par les autorités.
Le 28 Novembre, aujourd’hui, n’est plus un jour de joie, un jour de communion, un jour de retrouvailles autour de ce qui unit, mais plutôt un jour de deuil, un jour de recueillement à la mémoire des martyrs tués par des criminels qui courent toujours et dont certains jouissent des privilèges dans un pays où la mémoire est en berne ; une mémoire devenue hantise tant le cri des veuves, les pleurs des orphelins continuent de rappeler à tous que sur cette terre, hier paisible, des assassins avaient perpétré leurs crimes qui, jusqu’à cette date, sont restés sans réparation.
Les responsables et militants des organisations membres du FONADH :
- attirent l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur la signification réelle du 28 novembre, pour une frange importante de la population mauritanienne, notamment pour toutes les personnes éprises de paix et de justice, ainsi que les nombreuses victimes du génocide ;
- exigent le règlement juste et durable des problèmes liés aux exactions des « années de braise », en concertation avec les victimes et/ou leurs représentants.
- réitèrent leurs soutiens aux collectifs des Veuves et Orphelins dans leur combat pour le devoir de vérité, de justice, de mémoire et de réparation juste et digne
Fait à Nouakchott, le 28 Novembre 2020
Les signataires :
- Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH),
- Collectif des Anciens Fonctionnaires de la Police Victimes des Evénements de 1989
- Collectif des Rescapés, Amnistiés, Détenus Politiques Civils Torturés(CRADPOCIT)
- Collectif des Veuves,
- Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
- Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
- Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
- Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
- SOS – Esclaves,
- Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
- Association de la Femme Citoyenne Engagée (AFCE)
- Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
- Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
- Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
- Association pour le Développement Intègre de L’Enfant (APDE),
- Association pour la Promotion de la Langue Wolof en RIM (APROLAWORIM),
- Association d’Appui au Développement à la Base (SALNDOU).
- Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
- Union Nationale des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (UNRMS)
En effet, le 28 novembre 1990, 28 militaires négro-africains ont été pendus à INAL sous le régime raciste et discriminatoire de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya pour commémorer la fête de l’indépendance. Une manière bien singulière de célébrer une fête nationale désormais souillée du sang des innocents.
Depuis cette barbarie, le 28 novembre est devenue une journée de larmes pour des milliers de mauritaniens et constitue un obstacle pour l’unité nationale tant recherchée par tous les patriotes. Ces crimes restent impunis en dépit de leur reconnaissance officielle par les autorités.
Le 28 Novembre, aujourd’hui, n’est plus un jour de joie, un jour de communion, un jour de retrouvailles autour de ce qui unit, mais plutôt un jour de deuil, un jour de recueillement à la mémoire des martyrs tués par des criminels qui courent toujours et dont certains jouissent des privilèges dans un pays où la mémoire est en berne ; une mémoire devenue hantise tant le cri des veuves, les pleurs des orphelins continuent de rappeler à tous que sur cette terre, hier paisible, des assassins avaient perpétré leurs crimes qui, jusqu’à cette date, sont restés sans réparation.
Les responsables et militants des organisations membres du FONADH :
- attirent l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur la signification réelle du 28 novembre, pour une frange importante de la population mauritanienne, notamment pour toutes les personnes éprises de paix et de justice, ainsi que les nombreuses victimes du génocide ;
- exigent le règlement juste et durable des problèmes liés aux exactions des « années de braise », en concertation avec les victimes et/ou leurs représentants.
- réitèrent leurs soutiens aux collectifs des Veuves et Orphelins dans leur combat pour le devoir de vérité, de justice, de mémoire et de réparation juste et digne
Fait à Nouakchott, le 28 Novembre 2020
Les signataires :
- Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH),
- Collectif des Anciens Fonctionnaires de la Police Victimes des Evénements de 1989
- Collectif des Rescapés, Amnistiés, Détenus Politiques Civils Torturés(CRADPOCIT)
- Collectif des Veuves,
- Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
- Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
- Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
- Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
- SOS – Esclaves,
- Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
- Association de la Femme Citoyenne Engagée (AFCE)
- Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
- Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
- Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
- Association pour le Développement Intègre de L’Enfant (APDE),
- Association pour la Promotion de la Langue Wolof en RIM (APROLAWORIM),
- Association d’Appui au Développement à la Base (SALNDOU).
- Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
- Union Nationale des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (UNRMS)