Avril 1989- avril 2017, il y a 28 ans des événements graves provoqués, exploités avec une surenchère guerrière démesurée furent un prétexte pour le système raciste, esclavagiste et tribaliste, de signer la mort et l’exclusion de toute une composante du pays. Sous la responsabilité de l’ancien président Ould Taya, qui a mobilisé tout un arsenal militaro-policier et administratif pour accomplir ce projet criminel. Ces événements d’avril 1989 furent une occasion pour le régime d’Ould Taya de procéder à la déportation de centaines de milliers de Mauritaniens vers le Sénégal et le Mali. Cette politique inhumaine, cynique et barbare avait comme seul objectif d’éradiquer la composante africaine noire mauritanienne afin de créer une majorité démographique artificielle en faveur de la composante dominante.
Au nom de la volonté idéologique assumée, cette politique entendait inscrire la Mauritanie dans l’ensemble arabe, pour l’extraire de son appartenance naturelle, géographique, historique et culturelle à l’ensemble africain. C’est dans cette visée que des familles entières furent arrachées à leur terre pour se retrouver au Sénégal et au Mali, dont ils foulaient le sol pour la première fois de leur vie.
Cette politique qui a fait tant de victimes trouve sa continuation dans des décisions aux conséquences graves pour la composante cible depuis les indépendances. C’est dans ce cadre que l’administration mauritanienne sous la direction de l’actuel président a décidé d’un recensement national pour exclure le maximum de Mauritaniennes et de Mauritaniens de cette opération dénommée : l’enrôlement.
Ce triste anniversaire est marqué par l’entêtement de Ould Abdel Aziz à se maintenir au pouvoir dans le but de poursuivre une politique raciste, esclavagiste, tribaliste, dont le seul ressort est la négation de la citoyenneté des africains noirs mauritaniens. L’actuel président mauritanien, faut-il le rappeler, n’a respecté aucune de ses promesses faites lors de sa « fameuse prière » à Kaëdi. Les 28 ans qui se sont déroulés d’avril 1989 à avril 2017, n’ont fait que plonger la communauté africaine noire mauritanienne dans le désespoir, n’entrevoyant pas encore l’éclaircie d’une politique d’humanité pour l’avènement d’une société démocratique fondée sur l’état de droit.
Les victimes, les déportés, les rapatriés et autres exilés sont dans l’attente de justice, de reconnaissance de leurs droits et de leur dignité. La communauté africaine noire mauritanienne est assoiffée de démocratie, d’égalité et d’équité pour mettre fin à ce régime de l’impunité.
Pour les victimes des événements d’avril 1989, nous n’oublierons pas et réclamons la cessation de leur calvaire et leur rétablissement dans leurs droits de citoyennes et de citoyens dont les droits fondamentaux furent cruellement bafoués. Il est temps de mettre fin à ces souffrances inhumaines inacceptables pour un pays qui se revendique des valeurs religieuses et culturelles attachées au respect de la dignité humaine et au vivre ensemble paisible. Nous dénonçons l’irresponsabilité du pouvoir actuel et l’indifférence de la majorité des responsables politiques, des intellectuels, des artistes et des autorités religieuses.
Le porte-parole de l'AVOMM
Hamdou Rabby SY
avomm
Au nom de la volonté idéologique assumée, cette politique entendait inscrire la Mauritanie dans l’ensemble arabe, pour l’extraire de son appartenance naturelle, géographique, historique et culturelle à l’ensemble africain. C’est dans cette visée que des familles entières furent arrachées à leur terre pour se retrouver au Sénégal et au Mali, dont ils foulaient le sol pour la première fois de leur vie.
Cette politique qui a fait tant de victimes trouve sa continuation dans des décisions aux conséquences graves pour la composante cible depuis les indépendances. C’est dans ce cadre que l’administration mauritanienne sous la direction de l’actuel président a décidé d’un recensement national pour exclure le maximum de Mauritaniennes et de Mauritaniens de cette opération dénommée : l’enrôlement.
Ce triste anniversaire est marqué par l’entêtement de Ould Abdel Aziz à se maintenir au pouvoir dans le but de poursuivre une politique raciste, esclavagiste, tribaliste, dont le seul ressort est la négation de la citoyenneté des africains noirs mauritaniens. L’actuel président mauritanien, faut-il le rappeler, n’a respecté aucune de ses promesses faites lors de sa « fameuse prière » à Kaëdi. Les 28 ans qui se sont déroulés d’avril 1989 à avril 2017, n’ont fait que plonger la communauté africaine noire mauritanienne dans le désespoir, n’entrevoyant pas encore l’éclaircie d’une politique d’humanité pour l’avènement d’une société démocratique fondée sur l’état de droit.
Les victimes, les déportés, les rapatriés et autres exilés sont dans l’attente de justice, de reconnaissance de leurs droits et de leur dignité. La communauté africaine noire mauritanienne est assoiffée de démocratie, d’égalité et d’équité pour mettre fin à ce régime de l’impunité.
Pour les victimes des événements d’avril 1989, nous n’oublierons pas et réclamons la cessation de leur calvaire et leur rétablissement dans leurs droits de citoyennes et de citoyens dont les droits fondamentaux furent cruellement bafoués. Il est temps de mettre fin à ces souffrances inhumaines inacceptables pour un pays qui se revendique des valeurs religieuses et culturelles attachées au respect de la dignité humaine et au vivre ensemble paisible. Nous dénonçons l’irresponsabilité du pouvoir actuel et l’indifférence de la majorité des responsables politiques, des intellectuels, des artistes et des autorités religieuses.
Le porte-parole de l'AVOMM
Hamdou Rabby SY
avomm