A la veille du 28 novembre 2016, date anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale, nous ne pouvons nous associer à la fête au nom de toutes les victimes dont les 28 soldats africains noirs tués du fait de leur appartenance à la composante niée dans ses droits les plus fondamentaux.
Cet acte barbare avait marqué à l’époque l’ensemble de la communauté africaine noire mauritanienne par la signification de la volonté politique de sceller la rupture du pacte national qui a toujours été mis à mal depuis l’indépendance de la Mauritanie en 1960.
A cette occasion, il importe de souligner que depuis que ce crime a été commis sous le régime sanguinaire, raciste, esclavagiste et tribal de Ould Taya, aucun de ses successeurs n’a manifesté une volonté de réparation, d’apaisement un tant soit peu. Mieux, Ould Abdel AZIZ n’a fait qu’accentuer les larmes et les malheurs de la communauté africaine en faisant l’impasse sur la reconnaissance de la citoyenneté de ses membres.
Il importe de redire que tant que la justice ne sera pas rendue et la vérité rétablie, les proches des victimes comme l’ensemble de la composante cible du régime ne s’associeront d’aucune façon à des cérémonies festives dans le cadre de la célébration de cette journée.
Nous considérons que cette journée du 28 novembre doit être décrétée journée de deuil national. Il n’est plus possible de vivre fraternellement une date marquée par des actes odieux illustrant une politique de meurtre consciemment exécutée.
Rien n’a été fait pour que les proches des victimes et l’ensemble de la composante concernée puissent retrouver la sérénité rendant possible le travail de deuil. Au contraire, le régime d’Ould Abdel AZIZ poursuit une politique agressive consistant à ne céder en rien par rapport à cette exigence de justice et du devoir de mémoire tant réclamée par toutes les organisations et les associations qui militent en faveur d’une Mauritanie débarrassée du racisme, de l’esclavage, du tribalisme, de l’injustice et de l’impunité.
Il nous revient de fait en tant qu’humanistes, militantes et militants de défense des droits humains de redire que le 28 novembre est un jour de recueillement et de deuil national pour le respect de la mémoire des victimes et en solidarité aux familles des 28 soldats ayant symbolisé, par leur mort injuste et arbitraire, la volonté politique de déni de l’humanité de la composante africaine mauritanienne et la négation de sa citoyenneté.
Hamdou Rabby Sy
Porte-parole
AVOMM
Cet acte barbare avait marqué à l’époque l’ensemble de la communauté africaine noire mauritanienne par la signification de la volonté politique de sceller la rupture du pacte national qui a toujours été mis à mal depuis l’indépendance de la Mauritanie en 1960.
A cette occasion, il importe de souligner que depuis que ce crime a été commis sous le régime sanguinaire, raciste, esclavagiste et tribal de Ould Taya, aucun de ses successeurs n’a manifesté une volonté de réparation, d’apaisement un tant soit peu. Mieux, Ould Abdel AZIZ n’a fait qu’accentuer les larmes et les malheurs de la communauté africaine en faisant l’impasse sur la reconnaissance de la citoyenneté de ses membres.
Il importe de redire que tant que la justice ne sera pas rendue et la vérité rétablie, les proches des victimes comme l’ensemble de la composante cible du régime ne s’associeront d’aucune façon à des cérémonies festives dans le cadre de la célébration de cette journée.
Nous considérons que cette journée du 28 novembre doit être décrétée journée de deuil national. Il n’est plus possible de vivre fraternellement une date marquée par des actes odieux illustrant une politique de meurtre consciemment exécutée.
Rien n’a été fait pour que les proches des victimes et l’ensemble de la composante concernée puissent retrouver la sérénité rendant possible le travail de deuil. Au contraire, le régime d’Ould Abdel AZIZ poursuit une politique agressive consistant à ne céder en rien par rapport à cette exigence de justice et du devoir de mémoire tant réclamée par toutes les organisations et les associations qui militent en faveur d’une Mauritanie débarrassée du racisme, de l’esclavage, du tribalisme, de l’injustice et de l’impunité.
Il nous revient de fait en tant qu’humanistes, militantes et militants de défense des droits humains de redire que le 28 novembre est un jour de recueillement et de deuil national pour le respect de la mémoire des victimes et en solidarité aux familles des 28 soldats ayant symbolisé, par leur mort injuste et arbitraire, la volonté politique de déni de l’humanité de la composante africaine mauritanienne et la négation de sa citoyenneté.
Hamdou Rabby Sy
Porte-parole
AVOMM