Nous avons été horrifiés par les images de ces migrants africains pris en otage par des gangs de trafiquants sans foi ni loi, les traitant de manière la plus barbare comme des marchandises. Nous n’ignorons pas que l’histoire de l’humanité s’est construite avec l’esclavage des peuples noirs dont la dignité a été niée par les civilisations orientale et occidentale depuis des millénaires. Oui, l’esclavage semblait avoir perdu de son intensité depuis la fin de l’Apartheid sud-africain, hélas dans beaucoup de pays arabes et assimilés, ces pratiques d’un autre âge sont toujours d’actualité. Il n’y a pas un seul pays arabe ou maghrébin qui traite avec respect de leurs droits, les étrangers en provenance du continent noir.
En tant qu’organisation de défense des droits humains, AVOMM considère que les traitements que les trafiquants en Libye ont infligés aux migrants africains relèvent d’un crime contre l’humanité. Il s’agit bien d’atteintes psychologiques, morales et physiques par des méthodes de séquestration, de torture, entraînant des blessures, des morts et des traumatismes à vie ayant comme cible un groupe humain spécifique. Il faut dire que ces criminels sont mus par des mobiles de haine raciale, de xénophobie et de chauvinisme. Ces migrants ont été ciblés et maltraités parce qu’ils sont noirs.
Certes la Libye est en décomposition depuis la chute de l’ancien dirigeant Kadhafi, mais ces pratiques ont des soubassements culturels, idéologiques et politiques en vigueur dans tous les pays arabes et assimilés. Il n’est pas un seul pays dans cette partie du monde où les africains noirs sont respectés comme des êtres humains. A travers ces pratiques, les préjugés raciaux et les intérêts économiques sont imbriqués.
Le malheur d’un peuple ne peut pas justifier des traitements inhumains de cette nature.
AVOMM condamne fermement ces pratiques et exige que les autorités Libyennes fassent toute la lumière sur cette situation et traduisent leurs auteurs en justice et devant les tribunaux ayant une compétence universelle.
Les Etats africains, les Etats occidentaux, les institutions internationales, les organisations et les associations de défense de droits humains doivent agir contre ces crimes barbares et mettre fin aux souffrances et aux humiliations dont sont particulièrement victimes les migrants en provenance du continent africain.
AVOMM en appelle aux peuples africains, à leurs dirigeants, à leurs experts, à leurs intellectuels pour une réflexion globale sur l’avenir du continent pour sortir de cette dépendance qui a causé tant de souffrances et de tragédies.
Enfin AVOMM invite les organisations et les associations soucieuses des droits à la dignité humaine pour tous les peuples à une large concertation pour agir ensemble face au défi de l’éducation, de la formation et du savoir pour le continent africain.
Il est temps que les dirigeants du continent se réveillent et s’émancipent de la logique de la fraternité et de la coopération par les discours.
Paris le 18 novembre 2017
Pour l’AVOMM
Le porte-parole
Hamdou Rabby SY
En tant qu’organisation de défense des droits humains, AVOMM considère que les traitements que les trafiquants en Libye ont infligés aux migrants africains relèvent d’un crime contre l’humanité. Il s’agit bien d’atteintes psychologiques, morales et physiques par des méthodes de séquestration, de torture, entraînant des blessures, des morts et des traumatismes à vie ayant comme cible un groupe humain spécifique. Il faut dire que ces criminels sont mus par des mobiles de haine raciale, de xénophobie et de chauvinisme. Ces migrants ont été ciblés et maltraités parce qu’ils sont noirs.
Certes la Libye est en décomposition depuis la chute de l’ancien dirigeant Kadhafi, mais ces pratiques ont des soubassements culturels, idéologiques et politiques en vigueur dans tous les pays arabes et assimilés. Il n’est pas un seul pays dans cette partie du monde où les africains noirs sont respectés comme des êtres humains. A travers ces pratiques, les préjugés raciaux et les intérêts économiques sont imbriqués.
Le malheur d’un peuple ne peut pas justifier des traitements inhumains de cette nature.
AVOMM condamne fermement ces pratiques et exige que les autorités Libyennes fassent toute la lumière sur cette situation et traduisent leurs auteurs en justice et devant les tribunaux ayant une compétence universelle.
Les Etats africains, les Etats occidentaux, les institutions internationales, les organisations et les associations de défense de droits humains doivent agir contre ces crimes barbares et mettre fin aux souffrances et aux humiliations dont sont particulièrement victimes les migrants en provenance du continent africain.
AVOMM en appelle aux peuples africains, à leurs dirigeants, à leurs experts, à leurs intellectuels pour une réflexion globale sur l’avenir du continent pour sortir de cette dépendance qui a causé tant de souffrances et de tragédies.
Enfin AVOMM invite les organisations et les associations soucieuses des droits à la dignité humaine pour tous les peuples à une large concertation pour agir ensemble face au défi de l’éducation, de la formation et du savoir pour le continent africain.
Il est temps que les dirigeants du continent se réveillent et s’émancipent de la logique de la fraternité et de la coopération par les discours.
Paris le 18 novembre 2017
Pour l’AVOMM
Le porte-parole
Hamdou Rabby SY