Le Président Mohamed Ould Abdel Azzi vient une fois de plus de franchir une nouvelle étape dans sa politique négationniste. En nommant des officiers tortionnaires comme attaché militaire, le colonel Moctar ould Med Mahmoud à Madrid, le colonel Ould Ely Saavi à Bruxelles, le colonel ould Chebeta à Istanbul et le général Ould Meguett à la sûreté nationale, le président mauritanien se radicalise dans sa volonté politique de tourner la page des crimes de tortures, d’assassinat des militaires noirs africains mauritaniens durant les années de terreur de 1990 à 1991, sans que la justice ne fasse son travail. Ould Abdoul AZIZ réaffirme de fait sa politique raciste, esclavagiste, de mépris et de déni d’humanité dont il est devenu le principal acteur depuis son arrivée au pouvoir en 2008 suite à un coup d’Etat.
A l’heure où l’insécurité, l’instabilité font rage dans la sous-région et dans le monde, le président mauritanien envoie des signaux catastrophiques aux victimes qui, chaque jour, voient leur souffrance s’intensifier du fait de la méconnaissance délibérée de leurs droits par le système qu’il conduit d’une main de fer. Les années Ould Taya sont constamment actualisées avec ces décisions, dont la seule visée est de briser une composante à qui le système ne reconnaît aucun droit, y compris le droit de vivre librement dans son propre pays.
Comment comprendre cette décision inopportune contraire aux attentes des victimes à qui le président Ould Abdel Aziz avait promis de contribuer à ce que la lumière soit faite sur la responsabilité des crimes commis sur les populations noires et que les coupables soient jugés ? Ces nominations procèdent-elles de la promotion, de la provocation ou de la défiance ? Ould Abdel Aziz devrait méditer sur le sort que les peuples et l’Histoire réservent aux dictateurs. Il est grand temps que le président mauritanien renonce à cette logique du déni que le système a érigé en credo depuis des décennies. Incroyable retournement de l’histoire et étonnant basculement des valeurs où les bourreaux, les criminels qui devraient se présenter devant la Cour Pénale Internationale sont récompensés.
Devant ces nominations injustes et inacceptables, nous en appelons à toutes les organisations et associations de défense des droits humains pour ne pas laisser ces criminels bénéficier de l’immunité diplomatique et invitons en conséquence les militantes et les militants des droits des victimes à engager des procédures de dépôt de plainte en saisissant des tribunaux compétents.
Les démocraties ne peuvent se permettre d’accueillir des officiers qui ont commis des crimes contre l’humanité. Nous invitons le président Ould Abdel Aziz à revenir sur cette décision au nom du sens de la mesure, de la responsabilité et par respect de la mémoire des victimes et de leurs proches.
Ensemble nous devons nous mobiliser pour contrer l’arrivée de ces trois officiers dans les ambassades de Mauritanie en Espagne, en Belgique et en Turquie par tous les moyens.
Halte à l’arbitraire, à l’impunité, au négationnisme. Le président Ould Abdel Aziz doit revenir sur cette décision cynique, inique, injuste et inadmissible.
Paris le 31 octobre 2014
Le porte-parole de l’AVOMM : SY Hamdou Rabby
avomm.com
A l’heure où l’insécurité, l’instabilité font rage dans la sous-région et dans le monde, le président mauritanien envoie des signaux catastrophiques aux victimes qui, chaque jour, voient leur souffrance s’intensifier du fait de la méconnaissance délibérée de leurs droits par le système qu’il conduit d’une main de fer. Les années Ould Taya sont constamment actualisées avec ces décisions, dont la seule visée est de briser une composante à qui le système ne reconnaît aucun droit, y compris le droit de vivre librement dans son propre pays.
Comment comprendre cette décision inopportune contraire aux attentes des victimes à qui le président Ould Abdel Aziz avait promis de contribuer à ce que la lumière soit faite sur la responsabilité des crimes commis sur les populations noires et que les coupables soient jugés ? Ces nominations procèdent-elles de la promotion, de la provocation ou de la défiance ? Ould Abdel Aziz devrait méditer sur le sort que les peuples et l’Histoire réservent aux dictateurs. Il est grand temps que le président mauritanien renonce à cette logique du déni que le système a érigé en credo depuis des décennies. Incroyable retournement de l’histoire et étonnant basculement des valeurs où les bourreaux, les criminels qui devraient se présenter devant la Cour Pénale Internationale sont récompensés.
Devant ces nominations injustes et inacceptables, nous en appelons à toutes les organisations et associations de défense des droits humains pour ne pas laisser ces criminels bénéficier de l’immunité diplomatique et invitons en conséquence les militantes et les militants des droits des victimes à engager des procédures de dépôt de plainte en saisissant des tribunaux compétents.
Les démocraties ne peuvent se permettre d’accueillir des officiers qui ont commis des crimes contre l’humanité. Nous invitons le président Ould Abdel Aziz à revenir sur cette décision au nom du sens de la mesure, de la responsabilité et par respect de la mémoire des victimes et de leurs proches.
Ensemble nous devons nous mobiliser pour contrer l’arrivée de ces trois officiers dans les ambassades de Mauritanie en Espagne, en Belgique et en Turquie par tous les moyens.
Halte à l’arbitraire, à l’impunité, au négationnisme. Le président Ould Abdel Aziz doit revenir sur cette décision cynique, inique, injuste et inadmissible.
Paris le 31 octobre 2014
Le porte-parole de l’AVOMM : SY Hamdou Rabby
avomm.com