Le 06 décembre 1987, trois officiers africains noirs mauritaniens furent exécutés à l’aube sous les ordres du colonel Ould Taya, dictateur sanguinaire qui présidait à cette époque les destinées de la Mauritanie. L’exécution de ces trois officiers : BA Seydi, SY Saïdou et SARR Amadou obéissait à une logique d’épuration ethnique mise en œuvre par le système mauritanien esclavagiste et raciste depuis les indépendances. Le colonel Ould Taya dont la mission fut d’accélérer le processus de construction d’une société mauritanienne débarrassée de la composante africaine noire a trouvé le prétexte d’un complot fomenté par des éléments issus d’une même entité. Cette manœuvre quelles qu’en soient les motivations a ouvert une page sanguinaire dans l’histoire de la Mauritanie et tragique pour la composante africaine noire mauritanienne.
En dépit de ses promesses et de ses engagements dans la mise en place d’une enquête pour que la lumière soit faite sur les exécutions et les massacres, le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ poursuit l’entreprise de négation de la citoyenneté des populations noires mauritaniennes. A la veille de cette funeste matinée du 06 décembre 1987, nous tenons à ne pas oublier la mémoire de nos martyrs et à réaffirmer l’exigence de justice. Il faudra un jour que le système puisse prendre la décision politique de reconnaître son entreprise criminelle à l’égard de toute une partie du pays qui continue dans la souffrance à observer le deuil tout le long de l’année.
Demain 06 décembre 2014, est un jour qui n’est pas comme les autres pour les orphelins, les veuves, les parents, les proches et les amis de ces trois officiers exécutés arbitrairement par le régime barbare, raciste et injuste du colonel Ould Taya soutenu par le chauvinisme tribal et le nationalisme arabe étroit et sectaire.
Nous n’oublierons jamais les trois officiers exécutés au nom de la haine raciale et du déni d’humanité de toute une composante humaine et de la négation de son droit à la vie. Nous en appelons à la justice internationale, aux militantes et aux militants de défense des droits humains et à tous les démocrates et humanistes du monde, afin que les auteurs des crimes contre l’humanité soient jugés.
Paris le 05 décembre 2014
Le porte-parole de l'AVOMM
SY Hamdou Rabby
avommavomm@yahoo.fr
En dépit de ses promesses et de ses engagements dans la mise en place d’une enquête pour que la lumière soit faite sur les exécutions et les massacres, le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ poursuit l’entreprise de négation de la citoyenneté des populations noires mauritaniennes. A la veille de cette funeste matinée du 06 décembre 1987, nous tenons à ne pas oublier la mémoire de nos martyrs et à réaffirmer l’exigence de justice. Il faudra un jour que le système puisse prendre la décision politique de reconnaître son entreprise criminelle à l’égard de toute une partie du pays qui continue dans la souffrance à observer le deuil tout le long de l’année.
Demain 06 décembre 2014, est un jour qui n’est pas comme les autres pour les orphelins, les veuves, les parents, les proches et les amis de ces trois officiers exécutés arbitrairement par le régime barbare, raciste et injuste du colonel Ould Taya soutenu par le chauvinisme tribal et le nationalisme arabe étroit et sectaire.
Nous n’oublierons jamais les trois officiers exécutés au nom de la haine raciale et du déni d’humanité de toute une composante humaine et de la négation de son droit à la vie. Nous en appelons à la justice internationale, aux militantes et aux militants de défense des droits humains et à tous les démocrates et humanistes du monde, afin que les auteurs des crimes contre l’humanité soient jugés.
Paris le 05 décembre 2014
Le porte-parole de l'AVOMM
SY Hamdou Rabby
avommavomm@yahoo.fr