Déclaration
Depuis deux semaines des habitants de certaines localités dépendant du département de Boghé sont confrontés à de sérieuses difficultés relatives à l’enrôlement. Il s'agit de rapatriés du camp de Houdallaye et Belel ournguel. Ces Mauritaniens venus s’enrôler se sont retrouvés à la police puis à la prison d'Aleg, ils sont accusés par le chef de centre Mohamed Mohamed Abdellahi Moussa et les représentants de la police et de la gendarmerie de fraude. Il s'agit de: Oumar Aboubacry Ba, Abou Barry, Alassane Hamet Sy, Ramata Oumar Diallo et Mamadou Demba Diallo. Après seize (16) jours de détention les trois premiers ont été libérés mais les deux derniers sont priés de rester à la disposition des autorités avec obligation d'émarger tous les jours à la gendarmerie. Et pourtant ils étaient munis de papiers attestant la mauritanité de leurs enfants candidats à l’enrôlement.
Durant la même période trois personnes du village de Houdallaye sont arrêtées et emprisonnées à Aleg toujours sur les ordres du même chef de centre zélé et des membres de sa commission représentant la police et la gendarmerie. Presque deux semaines, Abdoulaye Ibrahima Ndongo; Aliw Mamadou Ba et Abou Moussa Sow sont incarcérés à la prison d'Aleg.
Aujourd'hui ces arrestation arbitraires remettent en cause les accords tripartites qui garantissent aux Mauritaniens déportés par le régime raciste en 1989 de recouvrer leur citoyenneté. Ces rapatriés intimidés, préfèrent renoncer à l’enrôlement face au risque de se retrouver sans aucune raison en prison.
Touche pas à ma nationalité met le régime devant ses responsabilités face à des agissements racistes et sectaires d'un chef de centre qui n'est animé que par la volonté d'épurer une importante partie des rapatriés. Et pourtant au même moment nous détenons des preuves palpables de l’enrôlement de maures venus du Mali.
Un Etat soucieux de l'unité nationale ne peut pas se construire sur des bases sectaires. Touche pas à ma nationalité attire l'attention des autorités sur des risques de débordement et ses conséquences.
La citoyenneté ne se définit pas par la couleur de la peau, et c'est un crime de mettre le destin de toute une communauté entre les mains d'une poignée d'individus animés par la volonté de "denégrifier"
Touche pas à ma nationalité, par la voix de son coordinateur Abdoul Birane Wane condamne ces arrestations arbitraires et exige la libération immédiate des détenus. Restant mobilisés face à un tel danger, nous exhortons les autorités à prendre les mesures qu'il faut pour la stabilité de la Mauritanie.
Cellule de communiation
Source: TPMN
Depuis deux semaines des habitants de certaines localités dépendant du département de Boghé sont confrontés à de sérieuses difficultés relatives à l’enrôlement. Il s'agit de rapatriés du camp de Houdallaye et Belel ournguel. Ces Mauritaniens venus s’enrôler se sont retrouvés à la police puis à la prison d'Aleg, ils sont accusés par le chef de centre Mohamed Mohamed Abdellahi Moussa et les représentants de la police et de la gendarmerie de fraude. Il s'agit de: Oumar Aboubacry Ba, Abou Barry, Alassane Hamet Sy, Ramata Oumar Diallo et Mamadou Demba Diallo. Après seize (16) jours de détention les trois premiers ont été libérés mais les deux derniers sont priés de rester à la disposition des autorités avec obligation d'émarger tous les jours à la gendarmerie. Et pourtant ils étaient munis de papiers attestant la mauritanité de leurs enfants candidats à l’enrôlement.
Durant la même période trois personnes du village de Houdallaye sont arrêtées et emprisonnées à Aleg toujours sur les ordres du même chef de centre zélé et des membres de sa commission représentant la police et la gendarmerie. Presque deux semaines, Abdoulaye Ibrahima Ndongo; Aliw Mamadou Ba et Abou Moussa Sow sont incarcérés à la prison d'Aleg.
Aujourd'hui ces arrestation arbitraires remettent en cause les accords tripartites qui garantissent aux Mauritaniens déportés par le régime raciste en 1989 de recouvrer leur citoyenneté. Ces rapatriés intimidés, préfèrent renoncer à l’enrôlement face au risque de se retrouver sans aucune raison en prison.
Touche pas à ma nationalité met le régime devant ses responsabilités face à des agissements racistes et sectaires d'un chef de centre qui n'est animé que par la volonté d'épurer une importante partie des rapatriés. Et pourtant au même moment nous détenons des preuves palpables de l’enrôlement de maures venus du Mali.
Un Etat soucieux de l'unité nationale ne peut pas se construire sur des bases sectaires. Touche pas à ma nationalité attire l'attention des autorités sur des risques de débordement et ses conséquences.
La citoyenneté ne se définit pas par la couleur de la peau, et c'est un crime de mettre le destin de toute une communauté entre les mains d'une poignée d'individus animés par la volonté de "denégrifier"
Touche pas à ma nationalité, par la voix de son coordinateur Abdoul Birane Wane condamne ces arrestations arbitraires et exige la libération immédiate des détenus. Restant mobilisés face à un tel danger, nous exhortons les autorités à prendre les mesures qu'il faut pour la stabilité de la Mauritanie.
Cellule de communiation
Source: TPMN