Lors des prochaines prestations de Baba Maal, le vide sera immense : Mansour faisait partie du décor. Il était le «chœur» du roi du Yella, qui vient d’être amputé de sa jambe droite. Le choriste et cofondateur de l’orchestre Daandé Leñol repose au Cimetière musulman de Yoff depuis. Décédé mercredi dernier à Dakar, à l’âge de 69 ans, le corps de Mansour Seck a été levé hier à la morgue de l’hôpital Fann, en présence de sa famille, de ses proches et de nombreuses personnalités du monde artistique et d’anonymes, affligés par cette terrible perte. Tous sont unanimes : Mansour Seck était multidimensionnel et le Sénégal a perdu un grand serviteur de la culture.
«Mansour yahii Fuuta yeewaama !» (Mansour est parti ! le Fouta va sonner vide). «Wallaahi», comme il aimait bien le dire lors de ses prestations. Cette interjection a résonné dans les plus grandes scènes mondiales où il a joué avec le roi du Yella. Ton pied, mon pied, ta voix, ma voix, les deux étaient devenus fusionnels. Ils étaient le visage de l’amitié. Et c’est la fin de sa prestation sur terre.
Mansour Dîné Gawlo Seck, le frère jumeau, le complice, l’ami fidèle de Baba Maal, a tiré sa révérence mercredi dernier. Son nom continuera à briller au firmament de la musique sénégalaise et ses contributions de résonner à travers ses enregistrements et souvenirs de ceux qui ont eu la chance de le connaître et de l’écouter. Arraché à l’affection des siens à l’âge de 69 ans, Mansour Seck repose depuis hier au Cimetière musulman de Yoff. Il a été conduit à sa dernière demeure après la levée du corps à la morgue de l’hôpital Fann en présence de sa famille, de ses proches et de nombreuses personnalités du monde artistique et d’anonymes, venus rendre un dernier hommage à celui qui a marqué de son empreinte la musique et la culture sénégalaises. Et parmi les personnalités présentes, Baaba Maal, compagnon de toujours de Mansour Seck et cofondateur du groupe Daandé Leñol, tout triste.
Entouré d’amis et de collaborateurs, il a partagé quelques mots avec les proches du défunt, évoquant avec émotion leurs années de collaboration et d’amitié. «Je ne sais pas exactement quoi dire avec cette triste nouvelle qui vient de s’abattre sur nous. Mansour Seck était l’âme de notre groupe. J’ai fait avec lui le tour du monde dans les plus grandes scènes du monde. Mansour Seck était d’une humilité extrême. Je me sentais en sécurité à ses côtés. Un artiste multidimensionnel est parti. Heureusement, il a travaillé avec toutes les générations et ses œuvres vont faire de lui un immortel», a-t-il déclaré face à la presse. Avec Baba Maal, Mansour a su capturer l’essence de la culture pulaar à travers des œuvres mémorables, notamment la chanson Almami Bocoum et Djam Leelii, leur première production enregistrée en 1984 avec Moustapha Diop à la guitare basse. Cet album restera un témoignage vibrant de leur talent et de leur complicité.
Mansour, une voix authentique aux présentations chaleureuses, qui égayait les veillées nocturnes et les shows du Daande Leñol, est parti à jamais rejoindre Mbassou Niang, un autre des fondateurs du groupe mythique de Yellitaare et de Daande leñol. Avec Baba Maal, Mansour Seck a sillonné le monde et parcouru les villes et villages les plus reculés du Sénégal pour offrir aux fans des moments de détente musicale. Compagnon de toujours de Baba Maal et cofondateur du Daande Leñol, son légendaire «Wallaahi», crié avec une conviction inébranlable, apportait une touche de vérité et de puissance à chaque performance de ce groupe. Les témoignages se sont succédé, chacun évoquant avec une grande émotion les qualités humaines et artistiques de Mansour Seck.
Un homme généreux et reconnaissant
Joint par Le Quotidien, dans la matinée d’hier, Hamet Amadou Ly, journaliste à la 2stv, a décrit un homme d’une humilité extraordinaire, toujours prêt à aider les autres. «Mansour Seck était un homme généreux et reconnaissant. Il a su rester fidèle à ses racines et a constamment œuvré pour la promotion de la culture peule», a-t-il déclaré. Le parcours de Mansour Seck et Baba Maal, se rappelle Hamet Amadou Ly, a débuté à Podor et s’est consolidé au Lycée Charles de Gaulle de Saint-Louis, où ils ont commencé à collaborer dans un groupe théâtral. «C’est là-même qu’ils ont commencé à collaborer parce qu’il y avait un groupe théâtral dans lequel tous les deux jouaient comme chanteur de ballet. Et c’est de là qu’est partie la collaboration. Mansour Seck a toujours été un choriste. Le leader vocal, ce n’était pas Baba Maal, mais Mbassou Niang, le père de Kane Diallo.
Mais après, ils ont trouvé que Baba Maal avait la meilleure disposition pour le faire. Et ils ont accompagné Baba Maal dans ça», a-t-il expliqué, rappelant que leur premier grand concert date de février 1986 au Théâtre Daniel Sorano à Dakar, marquant ainsi le début d’une carrière caractérisée par des tournées mondiales et une fidélité indéfectible l’un envers l’autre. Mansour Seck a vu le jour en 1955 à Podor, une ville au Nord du Sénégal. Le défunt, issu d’une lignée de griots et de férus de guitare, a partagé avec Baba Maal, son compagnon de toujours, l’héritage musical qu’il a reçu de sa famille. En plus des enregistrements qu’il a faits avec Baba Maal, il a signé quelques albums solos, enrichissant ainsi le patrimoine musical sénégalais. Non-voyant, il est devenu un auteur-compositeur, guitariste et chanteur de renom. Une légende !
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Fall de l’Orchestra Baobab : «Mansour était multidimensionnel»
«Ce qu’on peut dire sur Mansour, c’est que ce n’est pas seulement le Sénégal qui a perdu, mais toute l’Afrique. Mansour était multidimensionnel. A travers sa culture halpulaar, il parlait non seulement aux Sénégalais, mais à toute l’Afrique. N’oublions pas que la première civilisation, venue de l’Egypte et même des Etats-Unis, est une civilisation peule. A travers sa musique, il s’est engagé de telle sorte que toute l’Afrique l’a adoré et adopté. Vraiment, ce n’est pas seulement le Sénégal qui a perdu, mais la culture africaine.»
Mamoudou Ibra Kane, journaliste : «Mansour était aussi un artiste du développement»
«Ce que je retiens de Mansour Seck, c’est qu’il était d’abord un grand artiste et un grand humaniste. Il a servi la culture et la musique avec sa voix et sa guitare. Il a également servi la culture par son talent et son engagement. Il faisait partie d’une génération d’artistes très engagés, avec un engagement citoyen exprimé à travers leur art, notamment la musique. Mansour était aussi un artiste du développement, ce qui est fondamental. Je crois que quel que soit notre fonction ou notre métier, nous devons toujours garder à l’esprit qu’il ne peut être utile que s’il permet aux gens d’avancer et de progresser. Mansour Seck a joué un rôle majeur aux côtés de son compagnon et jumeau, El Hadji Baba Maal. Il était aussi un grand serviteur de la culture pulaar, la Pulaagu. Au-delà de la culture sénégalaise, ce sont le Sénégal, l’Afrique et même l’humanité qui perdent un grand homme.»
Djiby Guissé, artiste-compositeur : «Quand on parle de Mansour, on pense à Baba Maal»
«Quand on parle de Mansour, on pense à Baba Maal, car une collaboration de plus de 50 ans, ce n’est pas négligeable. Heureusement, sur le plan musical, ils ont apporté quelque chose de positif et de très original au patrimoine culturel sénégalais et mondial. Mansour, à lui seul, était un orchestre. Et heureusement, du point de vue comportemental, il a été un repère pour nous. Il nous a bercés. Aujourd’hui, c’est le monde culturel qui a perdu. Nous prions pour que Dieu l’accueille dans son Paradis céleste».
Cheikh Guissé des Frères Guissé : «Nous sommes tous attristés…»
«Nous sommes venus accompagner Mansour à sa dernière demeure. C’est une décision divine, et un jour, tout le monde est appelé à répondre. Ce que nous pouvons faire, c’est l’accompagner et prier pour que son âme repose en paix. Mansour était une personne qui a pu imposer sa loi musicale avec son ami et frère jumeau, Baba Maal, notre grand frère et idole. Nous avons tous appris à chanter avec eux. Nous les avons suivis depuis notre plus jeune âge. Et aujourd’hui, en venant l’accompagner à sa dernière demeure, nous prions pour lui et pour tous les autres défunts. Nous avons également une grande pensée pour Mbassou Niang.»
Ibrahima Cissokho, soliste du Daandé Leñol : «Le monde a perdu un grand homme de culture»
«Une immense perte. Mansour nous a balisé le chemin, il a joué un rôle monumental dans le domaine de la musique. Cofondateur de Daandé Leñol, nous sommes tous attristés par cette perte immense. Depuis 2005, je suis dans cet orchestre, je ne l’ai jamais vu se disputer avec quelqu’un, il n’est pas dans la médisance. On était complices. Quand on voyage, il dit toujours : «Je vais partager la chambre avec Ibrahima Cissokho.» Donc le monde a perdu un grand homme de culture, mais moi également j’ai perdu un compagnon, un ami, un frère.»
Abou Pam, bras droit de Mansour Seck : «Seule la mort pouvait nous séparer»
«Un homme pieux, social, fidèle en amitié nous a quittés. Mansour Seck était tout pour moi, j’étais son bras droit. C’est moi qui faisais presque tout pour lui. Sa femme m’a dit que même quand il dort la nuit, il scandait mon nom. Seule la mort pouvait nous séparer. Le monde de la musique, de la culture pulaar a perdu une bonne personne.»
Eumeu Sène, lutteur : «Mansour a porté la culture sénégalaise au-delà des frontières»
«C’est le monde entier qui a perdu un grand homme de culture. Avec sa voix et son ami Baaba Maal, il a porté la culture sénégalaise, notamment halpulaar, au-delà des frontières. Donc c’est une perte. Que Dieu l’accueille dans son Paradis céleste.»
Ousmane SOW
Source : Le Quotidien (Sénégal)
«Mansour yahii Fuuta yeewaama !» (Mansour est parti ! le Fouta va sonner vide). «Wallaahi», comme il aimait bien le dire lors de ses prestations. Cette interjection a résonné dans les plus grandes scènes mondiales où il a joué avec le roi du Yella. Ton pied, mon pied, ta voix, ma voix, les deux étaient devenus fusionnels. Ils étaient le visage de l’amitié. Et c’est la fin de sa prestation sur terre.
Mansour Dîné Gawlo Seck, le frère jumeau, le complice, l’ami fidèle de Baba Maal, a tiré sa révérence mercredi dernier. Son nom continuera à briller au firmament de la musique sénégalaise et ses contributions de résonner à travers ses enregistrements et souvenirs de ceux qui ont eu la chance de le connaître et de l’écouter. Arraché à l’affection des siens à l’âge de 69 ans, Mansour Seck repose depuis hier au Cimetière musulman de Yoff. Il a été conduit à sa dernière demeure après la levée du corps à la morgue de l’hôpital Fann en présence de sa famille, de ses proches et de nombreuses personnalités du monde artistique et d’anonymes, venus rendre un dernier hommage à celui qui a marqué de son empreinte la musique et la culture sénégalaises. Et parmi les personnalités présentes, Baaba Maal, compagnon de toujours de Mansour Seck et cofondateur du groupe Daandé Leñol, tout triste.
Entouré d’amis et de collaborateurs, il a partagé quelques mots avec les proches du défunt, évoquant avec émotion leurs années de collaboration et d’amitié. «Je ne sais pas exactement quoi dire avec cette triste nouvelle qui vient de s’abattre sur nous. Mansour Seck était l’âme de notre groupe. J’ai fait avec lui le tour du monde dans les plus grandes scènes du monde. Mansour Seck était d’une humilité extrême. Je me sentais en sécurité à ses côtés. Un artiste multidimensionnel est parti. Heureusement, il a travaillé avec toutes les générations et ses œuvres vont faire de lui un immortel», a-t-il déclaré face à la presse. Avec Baba Maal, Mansour a su capturer l’essence de la culture pulaar à travers des œuvres mémorables, notamment la chanson Almami Bocoum et Djam Leelii, leur première production enregistrée en 1984 avec Moustapha Diop à la guitare basse. Cet album restera un témoignage vibrant de leur talent et de leur complicité.
Mansour, une voix authentique aux présentations chaleureuses, qui égayait les veillées nocturnes et les shows du Daande Leñol, est parti à jamais rejoindre Mbassou Niang, un autre des fondateurs du groupe mythique de Yellitaare et de Daande leñol. Avec Baba Maal, Mansour Seck a sillonné le monde et parcouru les villes et villages les plus reculés du Sénégal pour offrir aux fans des moments de détente musicale. Compagnon de toujours de Baba Maal et cofondateur du Daande Leñol, son légendaire «Wallaahi», crié avec une conviction inébranlable, apportait une touche de vérité et de puissance à chaque performance de ce groupe. Les témoignages se sont succédé, chacun évoquant avec une grande émotion les qualités humaines et artistiques de Mansour Seck.
Un homme généreux et reconnaissant
Joint par Le Quotidien, dans la matinée d’hier, Hamet Amadou Ly, journaliste à la 2stv, a décrit un homme d’une humilité extraordinaire, toujours prêt à aider les autres. «Mansour Seck était un homme généreux et reconnaissant. Il a su rester fidèle à ses racines et a constamment œuvré pour la promotion de la culture peule», a-t-il déclaré. Le parcours de Mansour Seck et Baba Maal, se rappelle Hamet Amadou Ly, a débuté à Podor et s’est consolidé au Lycée Charles de Gaulle de Saint-Louis, où ils ont commencé à collaborer dans un groupe théâtral. «C’est là-même qu’ils ont commencé à collaborer parce qu’il y avait un groupe théâtral dans lequel tous les deux jouaient comme chanteur de ballet. Et c’est de là qu’est partie la collaboration. Mansour Seck a toujours été un choriste. Le leader vocal, ce n’était pas Baba Maal, mais Mbassou Niang, le père de Kane Diallo.
Mais après, ils ont trouvé que Baba Maal avait la meilleure disposition pour le faire. Et ils ont accompagné Baba Maal dans ça», a-t-il expliqué, rappelant que leur premier grand concert date de février 1986 au Théâtre Daniel Sorano à Dakar, marquant ainsi le début d’une carrière caractérisée par des tournées mondiales et une fidélité indéfectible l’un envers l’autre. Mansour Seck a vu le jour en 1955 à Podor, une ville au Nord du Sénégal. Le défunt, issu d’une lignée de griots et de férus de guitare, a partagé avec Baba Maal, son compagnon de toujours, l’héritage musical qu’il a reçu de sa famille. En plus des enregistrements qu’il a faits avec Baba Maal, il a signé quelques albums solos, enrichissant ainsi le patrimoine musical sénégalais. Non-voyant, il est devenu un auteur-compositeur, guitariste et chanteur de renom. Une légende !
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Fall de l’Orchestra Baobab : «Mansour était multidimensionnel»
«Ce qu’on peut dire sur Mansour, c’est que ce n’est pas seulement le Sénégal qui a perdu, mais toute l’Afrique. Mansour était multidimensionnel. A travers sa culture halpulaar, il parlait non seulement aux Sénégalais, mais à toute l’Afrique. N’oublions pas que la première civilisation, venue de l’Egypte et même des Etats-Unis, est une civilisation peule. A travers sa musique, il s’est engagé de telle sorte que toute l’Afrique l’a adoré et adopté. Vraiment, ce n’est pas seulement le Sénégal qui a perdu, mais la culture africaine.»
Mamoudou Ibra Kane, journaliste : «Mansour était aussi un artiste du développement»
«Ce que je retiens de Mansour Seck, c’est qu’il était d’abord un grand artiste et un grand humaniste. Il a servi la culture et la musique avec sa voix et sa guitare. Il a également servi la culture par son talent et son engagement. Il faisait partie d’une génération d’artistes très engagés, avec un engagement citoyen exprimé à travers leur art, notamment la musique. Mansour était aussi un artiste du développement, ce qui est fondamental. Je crois que quel que soit notre fonction ou notre métier, nous devons toujours garder à l’esprit qu’il ne peut être utile que s’il permet aux gens d’avancer et de progresser. Mansour Seck a joué un rôle majeur aux côtés de son compagnon et jumeau, El Hadji Baba Maal. Il était aussi un grand serviteur de la culture pulaar, la Pulaagu. Au-delà de la culture sénégalaise, ce sont le Sénégal, l’Afrique et même l’humanité qui perdent un grand homme.»
Djiby Guissé, artiste-compositeur : «Quand on parle de Mansour, on pense à Baba Maal»
«Quand on parle de Mansour, on pense à Baba Maal, car une collaboration de plus de 50 ans, ce n’est pas négligeable. Heureusement, sur le plan musical, ils ont apporté quelque chose de positif et de très original au patrimoine culturel sénégalais et mondial. Mansour, à lui seul, était un orchestre. Et heureusement, du point de vue comportemental, il a été un repère pour nous. Il nous a bercés. Aujourd’hui, c’est le monde culturel qui a perdu. Nous prions pour que Dieu l’accueille dans son Paradis céleste».
Cheikh Guissé des Frères Guissé : «Nous sommes tous attristés…»
«Nous sommes venus accompagner Mansour à sa dernière demeure. C’est une décision divine, et un jour, tout le monde est appelé à répondre. Ce que nous pouvons faire, c’est l’accompagner et prier pour que son âme repose en paix. Mansour était une personne qui a pu imposer sa loi musicale avec son ami et frère jumeau, Baba Maal, notre grand frère et idole. Nous avons tous appris à chanter avec eux. Nous les avons suivis depuis notre plus jeune âge. Et aujourd’hui, en venant l’accompagner à sa dernière demeure, nous prions pour lui et pour tous les autres défunts. Nous avons également une grande pensée pour Mbassou Niang.»
Ibrahima Cissokho, soliste du Daandé Leñol : «Le monde a perdu un grand homme de culture»
«Une immense perte. Mansour nous a balisé le chemin, il a joué un rôle monumental dans le domaine de la musique. Cofondateur de Daandé Leñol, nous sommes tous attristés par cette perte immense. Depuis 2005, je suis dans cet orchestre, je ne l’ai jamais vu se disputer avec quelqu’un, il n’est pas dans la médisance. On était complices. Quand on voyage, il dit toujours : «Je vais partager la chambre avec Ibrahima Cissokho.» Donc le monde a perdu un grand homme de culture, mais moi également j’ai perdu un compagnon, un ami, un frère.»
Abou Pam, bras droit de Mansour Seck : «Seule la mort pouvait nous séparer»
«Un homme pieux, social, fidèle en amitié nous a quittés. Mansour Seck était tout pour moi, j’étais son bras droit. C’est moi qui faisais presque tout pour lui. Sa femme m’a dit que même quand il dort la nuit, il scandait mon nom. Seule la mort pouvait nous séparer. Le monde de la musique, de la culture pulaar a perdu une bonne personne.»
Eumeu Sène, lutteur : «Mansour a porté la culture sénégalaise au-delà des frontières»
«C’est le monde entier qui a perdu un grand homme de culture. Avec sa voix et son ami Baaba Maal, il a porté la culture sénégalaise, notamment halpulaar, au-delà des frontières. Donc c’est une perte. Que Dieu l’accueille dans son Paradis céleste.»
Ousmane SOW
Source : Le Quotidien (Sénégal)