DAKAR (AFP) - La campagne pour la présidentielle du 25 février a officiellement débuté dimanche au Sénégal, où la plupart des candidats, le président sortant Abdoulaye Wade en tête, étaient sur le pied de guerre avec des meetings prévus le jour-même dans plusieurs villes du pays.
Le coup d'envoi de la campagne a été officiellement donné samedi soir à minuit (locales et GMT). Elle doit durer 21 jours pour prendre fin le 23 février.
Aucune effervescence particulière n'a été constatée dans la matinée dans le pays, mais les états-majors locaux s'activaient dans les capitales des 11 régions du pays pour lancer la campagne dès l'après-midi, ont rapporté les radios locales et des habitants joints par l'AFP.
Les candidatures de quinze personnalités politiques ont été retenues pour ce scrutin, dont celles des anciens Premiers ministres Moustapha Niasse (67 ans, Alliance des forces de progrès, AFP) et Idrissa Seck (47 ans, libéral), et du leader du Parti Socialiste Ousmane Tanor Dieng (60 ans). Ces trois hommes sont considérés par les observateurs politiques comme les principaux "challengers" du président sortant.
M. Wade est généralement donné comme favori de l'élection malgré un bilan social mitigé, mais en l'absence de sondages - dont la publication est interdite au Sénégal -, l'issue du scrutin reste indécise dans un pays à l'électorat très jeune.
Sont également candidats les opposants Abdoulaye Bathily, de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (LD/MPT), Landing Savané, du Conseil national de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) ou encore Louis Jacques Senghor, leader d'un petit parti de gauche et neveu du président Léopold Sédar Senghor (1960-1981).
Ils ont tous dû s'acquitter d'une caution de 25 millions de franc CFA (environ 38.000 euros) et seront départagés par quelque 4 millions d'électeurs inscrits dans ce pays de quelque 10 millions d'habitants.
Plusieurs meetings et rencontres avec la population étaient prévus dimanche après-midi par les principaux candidats.
Le président sortant était attendu à Mbacké (centre-ouest) pour une visite aux accents religieux, cette localité étant voisine de cette de Touba, la cité sainte de la confrérie musulmane des mourides, à laquelle appartient M. Wade.
De son côté, M. Dieng était attendu à Louga (nord), pour un déplacement également symbolique, cette ville ayant vu naître l'ancien président socialiste Abdou Diouf (1981-2000).
Ce dernier avait perdu la présidentielle de 2000 face à M. Wade, un libéral, consacrant la première alternance démocratique dans le pays.
Talla Sylla, jeune candidat d'une petite coalition de partis, doit tenter de lui disputer la vedette dans la même ville ce dimanche.
Les autres principaux postulants, dont MM. Seck et Niasse, ont prévu de débuter leur campagne par Dakar ou sa banlieue.
Le Sénégal, pays d'Afrique de l'ouest, est considéré comme un modèle de démocratie sur le continent car il n'a jamais connu de coups d'Etat depuis son indépendance de la France en 1960 et a réussi avec succès son alternance démocratique en 2000.
Auteur: AFP
Le coup d'envoi de la campagne a été officiellement donné samedi soir à minuit (locales et GMT). Elle doit durer 21 jours pour prendre fin le 23 février.
Aucune effervescence particulière n'a été constatée dans la matinée dans le pays, mais les états-majors locaux s'activaient dans les capitales des 11 régions du pays pour lancer la campagne dès l'après-midi, ont rapporté les radios locales et des habitants joints par l'AFP.
Les candidatures de quinze personnalités politiques ont été retenues pour ce scrutin, dont celles des anciens Premiers ministres Moustapha Niasse (67 ans, Alliance des forces de progrès, AFP) et Idrissa Seck (47 ans, libéral), et du leader du Parti Socialiste Ousmane Tanor Dieng (60 ans). Ces trois hommes sont considérés par les observateurs politiques comme les principaux "challengers" du président sortant.
M. Wade est généralement donné comme favori de l'élection malgré un bilan social mitigé, mais en l'absence de sondages - dont la publication est interdite au Sénégal -, l'issue du scrutin reste indécise dans un pays à l'électorat très jeune.
Sont également candidats les opposants Abdoulaye Bathily, de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (LD/MPT), Landing Savané, du Conseil national de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS) ou encore Louis Jacques Senghor, leader d'un petit parti de gauche et neveu du président Léopold Sédar Senghor (1960-1981).
Ils ont tous dû s'acquitter d'une caution de 25 millions de franc CFA (environ 38.000 euros) et seront départagés par quelque 4 millions d'électeurs inscrits dans ce pays de quelque 10 millions d'habitants.
Plusieurs meetings et rencontres avec la population étaient prévus dimanche après-midi par les principaux candidats.
Le président sortant était attendu à Mbacké (centre-ouest) pour une visite aux accents religieux, cette localité étant voisine de cette de Touba, la cité sainte de la confrérie musulmane des mourides, à laquelle appartient M. Wade.
De son côté, M. Dieng était attendu à Louga (nord), pour un déplacement également symbolique, cette ville ayant vu naître l'ancien président socialiste Abdou Diouf (1981-2000).
Ce dernier avait perdu la présidentielle de 2000 face à M. Wade, un libéral, consacrant la première alternance démocratique dans le pays.
Talla Sylla, jeune candidat d'une petite coalition de partis, doit tenter de lui disputer la vedette dans la même ville ce dimanche.
Les autres principaux postulants, dont MM. Seck et Niasse, ont prévu de débuter leur campagne par Dakar ou sa banlieue.
Le Sénégal, pays d'Afrique de l'ouest, est considéré comme un modèle de démocratie sur le continent car il n'a jamais connu de coups d'Etat depuis son indépendance de la France en 1960 et a réussi avec succès son alternance démocratique en 2000.
Auteur: AFP