La campagne pour l'élection présidentielle du 29 juin en Mauritanie a démarré vendredi avec les sept candidats, dont le chef de l'Etat sortant Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les sièges des candidats se sont illuminés dès vendredi à 00H00 (GMT et locales) à Nouakchott, capitale de ce vaste pays d'environ 4,5 millions d'habitants à la charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, selon un journaliste de l'AFP. Des tentes ont été dressées sur de grandes avenues et des chants à la gloire des concurrents ont commencé à retentir, pour cette campagne de deux semaines, devant s'achever le 27 juin.
L'actuel président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est candidat à sa succession.
Le président Ghazouani, 67 ans, à la tête du pays depuis 2019 et favori pour un deuxième mandat, a lancé sa campagne dans un stade de Nouakchott vendredi, en présence de milliers de supporters galvanisés. M. Ghazouani, un des quatre candidats ayant entamé leur campagne à Nouakchott, a vanté les "grandes réalisations" de son quinquennat et promis la lutte contre la gabegie et des actions prochaines dédiées à la jeunesse.
Les trois autres candidats, dont le militant des droits humains Biram Ould Dah Ould Abeid, deuxième de la présidentielle de 2019, ont démarré dans des villes de l'intérieur du pays. Outre MM. Ghazouani et Ould Abeid, les cinq autres candidats se présentent pour la première fois à une présidentielle, dont celui des islamistes du parti Tewassoul, Hamadi Ould Sidi el Moctar.
L'opposition a dénoncé une "élection unilatérale", accusé la commission électorale nationale indépendante (Ceni) de "ne rien faire pour en assurer le bon déroulement". Elle a réclamé notamment des vérifications biométriques des noms des électeurs durant le scrutin, dans un communiqué la semaine dernière. Cette requête a été jugée par la Ceni "impossible" à réaliser dans les délais normaux et serait "très coûteuse financièrement".
Le Conseil constitutionnel n'a pas retenu la candidature de l'ex-président, Mohamed Ould Abdel Aziz, tombé en disgrâce sous M. Ghazouani, qui avait été l'un de ses plus fidèles compagnons par le passé et dont il avait préparé l'élection à la présidence à sa suite en 2019. M. Aziz est en prison. Il a été condamné en décembre 2023 à cinq ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Criant au complot, il se défend d'avoir abusé de son pouvoir pour s'enrichir.
La Mauritanie a connu une succession de coups d'Etat de 1978 à 2008, avant que l'élection de 2019 ne marque la première transition entre deux présidents élus. Si le jihadisme s'est propagé ailleurs au Sahel, le pays n'a plus connu d'attaque depuis 2011.
AFP
Source VOA Afrique (USA)
Les sièges des candidats se sont illuminés dès vendredi à 00H00 (GMT et locales) à Nouakchott, capitale de ce vaste pays d'environ 4,5 millions d'habitants à la charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, selon un journaliste de l'AFP. Des tentes ont été dressées sur de grandes avenues et des chants à la gloire des concurrents ont commencé à retentir, pour cette campagne de deux semaines, devant s'achever le 27 juin.
L'actuel président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est candidat à sa succession.
Le président Ghazouani, 67 ans, à la tête du pays depuis 2019 et favori pour un deuxième mandat, a lancé sa campagne dans un stade de Nouakchott vendredi, en présence de milliers de supporters galvanisés. M. Ghazouani, un des quatre candidats ayant entamé leur campagne à Nouakchott, a vanté les "grandes réalisations" de son quinquennat et promis la lutte contre la gabegie et des actions prochaines dédiées à la jeunesse.
Les trois autres candidats, dont le militant des droits humains Biram Ould Dah Ould Abeid, deuxième de la présidentielle de 2019, ont démarré dans des villes de l'intérieur du pays. Outre MM. Ghazouani et Ould Abeid, les cinq autres candidats se présentent pour la première fois à une présidentielle, dont celui des islamistes du parti Tewassoul, Hamadi Ould Sidi el Moctar.
L'opposition a dénoncé une "élection unilatérale", accusé la commission électorale nationale indépendante (Ceni) de "ne rien faire pour en assurer le bon déroulement". Elle a réclamé notamment des vérifications biométriques des noms des électeurs durant le scrutin, dans un communiqué la semaine dernière. Cette requête a été jugée par la Ceni "impossible" à réaliser dans les délais normaux et serait "très coûteuse financièrement".
Le Conseil constitutionnel n'a pas retenu la candidature de l'ex-président, Mohamed Ould Abdel Aziz, tombé en disgrâce sous M. Ghazouani, qui avait été l'un de ses plus fidèles compagnons par le passé et dont il avait préparé l'élection à la présidence à sa suite en 2019. M. Aziz est en prison. Il a été condamné en décembre 2023 à cinq ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Criant au complot, il se défend d'avoir abusé de son pouvoir pour s'enrichir.
La Mauritanie a connu une succession de coups d'Etat de 1978 à 2008, avant que l'élection de 2019 ne marque la première transition entre deux présidents élus. Si le jihadisme s'est propagé ailleurs au Sahel, le pays n'a plus connu d'attaque depuis 2011.
AFP
Source VOA Afrique (USA)