On a dit beaucoup de choses ces derniers temps à propos de BDA. Certains vont jusqu’à dire qu’il a trahi les négro-africains qu’il se proposait de libérer. Personnellement je pense que Biram a pris des initiatives courageuses. Il s’est engagé de manière effective aux cotés des négro-africains pour dénoncer le génocide et l’exclusion dont ils sont victimes. Et je pense que si les leaders de la communauté arabe avaient agi comme Biram l’a fait, on aurait beaucoup avancé.
Beaucoup de négro-africains ont suivi Biram en l’investissant comme l’unique leader pouvant faire aboutir leur lutte. Le problème me semble-t-il, c’est que Biram avait placé la barre très haut, et un moment il devait nécessairement revoir sa stratégie, comme je lui avais d’ailleurs conseillé quand il est venu me rendre visite dans mon bureau. Ceux qui voulaient faire de la lutte par procuration ont crié à la trahison, alors que la priorité pour Biram a toujours été claire : c’est le combat contre l’esclavage. Et quoi de plus légitime d’ailleurs? Ce sont ceux qui crient à la trahison qui devraient peut-être faire preuve d’humilité en assumant le fait qu’ils se sont peut-être trompés. Notre collaboration avec Biram se fera sur le terrain, mais c’est aux négro-africains à assumer pleinement leur lutte de libération.
Extrait de l'interview de IMS sur avomm.com
Beaucoup de négro-africains ont suivi Biram en l’investissant comme l’unique leader pouvant faire aboutir leur lutte. Le problème me semble-t-il, c’est que Biram avait placé la barre très haut, et un moment il devait nécessairement revoir sa stratégie, comme je lui avais d’ailleurs conseillé quand il est venu me rendre visite dans mon bureau. Ceux qui voulaient faire de la lutte par procuration ont crié à la trahison, alors que la priorité pour Biram a toujours été claire : c’est le combat contre l’esclavage. Et quoi de plus légitime d’ailleurs? Ce sont ceux qui crient à la trahison qui devraient peut-être faire preuve d’humilité en assumant le fait qu’ils se sont peut-être trompés. Notre collaboration avec Biram se fera sur le terrain, mais c’est aux négro-africains à assumer pleinement leur lutte de libération.
Extrait de l'interview de IMS sur avomm.com