Ces deux étapes devaient traverser une zone à risques entre l'est de la Mauritanie et le nord du Mali
PARIS Les dixième et onzième étapes du rallye Lisbonne-Dakar entre la Mauritanie et le Mali ont été annulées à la suite des recommandations du ministère français des Affaires étrangères, très défavorables à leur maintien, ont annoncé les organisateurs samedi dans un communiqué.
Ces deux étapes, Néma (Mau) - Tombouctou (Mli) et Tombouctou - Néma, étaient prévues les 16 et 17 janvier, et devaient traverser une zone à risques entre l'est de la Mauritanie et le nord du Mali.
La 10e étape sera remplacée par une étape en boucle Néma-Néma, comprenant un secteur chronométré de 376 kilomètres, le 16 janvier.
Le 17 janvier, les concurrents profiteront d'une demi-journée de repos, puis prendront la route pour une liaison d'environ 280 km vers Ayoun-el-Atrous (Mauritanie), où sera donné le départ de l'étape du 18 janvier en remplacement de Néma, en direction de Kayes, où devraient avoir lieu finalement les retrouvailles de l'épreuve avec le Mali.
Les organisateurs du rallye affirment dans leur communiqué qu'ils "se sont engagés à suivre les recommandations du Ministère", et qu'ils "ont donc décidé d'annuler les deux étapes Néma-Tombouctou et Tombouctou-Néma".
Le 13 novembre, les services secrets français avaient prévenu le gouvernement de menaces du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sur le rallye-raid Dakar 2007 (ex-Paris-Dakar), suggérant une modification du tracé en Mauritanie et au Mali.
Ils avaient confirmé qu'ils avaient suggéré la suppression de l'étape aller-retour entre Néma et Tombouctou dans la zone sahélienne où le GSPC circule.
Le ministère français des Affaires étrangères avait reconnu le lendemain qu'une partie du parcours du rallye-raid Dakar 2007 (ex-Paris-Dakar) était prévu dans des zones à la sécurité "incertaine".
Le GSPC est le seul groupe islamiste armé algérien encore actif après le démantèlement par les services de sécurité du Groupe islamique armé (GIA).
Selon les services secrets français, ce groupe compte 500 hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.
source: DHnet
PARIS Les dixième et onzième étapes du rallye Lisbonne-Dakar entre la Mauritanie et le Mali ont été annulées à la suite des recommandations du ministère français des Affaires étrangères, très défavorables à leur maintien, ont annoncé les organisateurs samedi dans un communiqué.
Ces deux étapes, Néma (Mau) - Tombouctou (Mli) et Tombouctou - Néma, étaient prévues les 16 et 17 janvier, et devaient traverser une zone à risques entre l'est de la Mauritanie et le nord du Mali.
La 10e étape sera remplacée par une étape en boucle Néma-Néma, comprenant un secteur chronométré de 376 kilomètres, le 16 janvier.
Le 17 janvier, les concurrents profiteront d'une demi-journée de repos, puis prendront la route pour une liaison d'environ 280 km vers Ayoun-el-Atrous (Mauritanie), où sera donné le départ de l'étape du 18 janvier en remplacement de Néma, en direction de Kayes, où devraient avoir lieu finalement les retrouvailles de l'épreuve avec le Mali.
Les organisateurs du rallye affirment dans leur communiqué qu'ils "se sont engagés à suivre les recommandations du Ministère", et qu'ils "ont donc décidé d'annuler les deux étapes Néma-Tombouctou et Tombouctou-Néma".
Le 13 novembre, les services secrets français avaient prévenu le gouvernement de menaces du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sur le rallye-raid Dakar 2007 (ex-Paris-Dakar), suggérant une modification du tracé en Mauritanie et au Mali.
Ils avaient confirmé qu'ils avaient suggéré la suppression de l'étape aller-retour entre Néma et Tombouctou dans la zone sahélienne où le GSPC circule.
Le ministère français des Affaires étrangères avait reconnu le lendemain qu'une partie du parcours du rallye-raid Dakar 2007 (ex-Paris-Dakar) était prévu dans des zones à la sécurité "incertaine".
Le GSPC est le seul groupe islamiste armé algérien encore actif après le démantèlement par les services de sécurité du Groupe islamique armé (GIA).
Selon les services secrets français, ce groupe compte 500 hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.
source: DHnet