Dakar, 14 jan (APS) - Le président du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), Abbé Augustin Diamacoune Senghor, est décédé dimanche à Paris, a-t-on appris de bonne source.
Le leader du MFDC a rendu l'âme à l'hôpital militaire du Val de Grâce où il avait été hospitalisé depuis le mois d'octobre 2006.
Selon la presse, l'état de santé du chef historique du mouvement indépendantiste ne cessait de se dégrader ces derniers temps.
Avant d'être transféré à Paris, le leader du MFDC avait d'abord été hospitalisé à la clinique Brévié, à Dakar.
Né le 4 avril 1928 à Sengalène, un quartier d'Oussouye situé à 40 kilomètres de Ziguinchor, abbé Augustin Diamacoune Senghor, fut baptisé le 7 avril 1928. Ordonné prêtre le 4 avril 1956, il fit sa première communion en 1936.
Il restera dans les mémoires comme la figure incontestée du MFDC. Porté au poste de secrétaire général du MFDC en 1990, le leader historique du mouvement indépendantiste avait été arrêté, puis incarcéré à Dakar et à Thiès, au lendemain des évènements du 26 septembre 1983.
A sa sortie de prison, il s'installe à Kandé, un quartier de Ziguinchor, d'où il sera ensuite exfiltré par ses partisans. II rejoint le maquis et y reste jusqu'au début des années 1990, moment où il revient de nouveau s'installer à Ziguinchor.
Le leader du MFDC a rendu l'âme à l'hôpital militaire du Val de Grâce où il avait été hospitalisé depuis le mois d'octobre 2006.
Selon la presse, l'état de santé du chef historique du mouvement indépendantiste ne cessait de se dégrader ces derniers temps.
Avant d'être transféré à Paris, le leader du MFDC avait d'abord été hospitalisé à la clinique Brévié, à Dakar.
Né le 4 avril 1928 à Sengalène, un quartier d'Oussouye situé à 40 kilomètres de Ziguinchor, abbé Augustin Diamacoune Senghor, fut baptisé le 7 avril 1928. Ordonné prêtre le 4 avril 1956, il fit sa première communion en 1936.
Il restera dans les mémoires comme la figure incontestée du MFDC. Porté au poste de secrétaire général du MFDC en 1990, le leader historique du mouvement indépendantiste avait été arrêté, puis incarcéré à Dakar et à Thiès, au lendemain des évènements du 26 septembre 1983.
A sa sortie de prison, il s'installe à Kandé, un quartier de Ziguinchor, d'où il sera ensuite exfiltré par ses partisans. II rejoint le maquis et y reste jusqu'au début des années 1990, moment où il revient de nouveau s'installer à Ziguinchor.