L'opération " Ramadan " actuellement en cours dans les moughataa de Nouakchott a pour but de soulager les démunis en mettant à leur disposition des quantités de vivres qui leur seront d'un grand secours au cours de cette période cruciale marquée par l'observance du jeun du mois sacré. Ainsi, au niveau des magasins du CSA situé dans les moughataa les plus démunies préalablement recensées et munis de leur reçu passent pour récupérer une dotation composée de deux sacs de blé et deux kilos de dattes.
Et à en croire certains bénéficiaires d'autres produits comme le riz et l'huile devaient figurer sur la liste mais tel n'est pas du tout le cas. Quoiqu'il en soit, même pour la dotation convenue par le CSA tout le monde ne semble apparemment pas placé à la même enseigne. En effet, si dans la plupart des quartiers comme Bouhdida, Arafat et autres les bénéficiaires ont eu droit à un blé de très bonne qualité au point de susciter un vif intérêt chez les commerçants tel n'est pas le cas des habitants d'El Mina qui n'ont eu droit qu'à un blé de piètre qualité impropre à la consommation.
En effet, au niveau de l'un des points de distribution situé non loin de la CAPEC d'El Mina, les bénéficiaires qui attendaient ce mercredi matin aligné en file indienne étaient pris d'assaut par des bestioles provenant du magasin et à en croire cette femme habitant la kebba qui attendait depuis trois jours le blé proposé est puni et impropre à la consommation.
Cette bonne dame comme d'autres a finalement renoncé à prendre sa quote part et plusieurs femmes du quartier crient leur indignation et s'apprêtent à faire des réclamations aux autorités. En tout cas devant ce magasin d'El Mina, on ne voyait aucun commerçant chose bizarre quand on sait qu'ailleurs, ces derniers sont à l'afflux postés devant les magasins et proposent à tout bénéficiaire 5.000 UM en contrepartie des deux sacs de blé.
Certains affirment que le blé qui leur était destiné a été remplacé par un produit avarié mais par qui ? C'est à cette question que les autorités du CSA devraient répondre en ouvrant une enquête car il va de leur crédibilité. En effet, l'opinion publique doit être édifiée sur cette affaire. Il est inadmissible que les citoyens d'El Mina par ailleurs les plus démunis soient traités comme des citoyens de seconde zone.
BAKARI GUÈYE
BACARIGUEYE@YAHOO.FR
Et à en croire certains bénéficiaires d'autres produits comme le riz et l'huile devaient figurer sur la liste mais tel n'est pas du tout le cas. Quoiqu'il en soit, même pour la dotation convenue par le CSA tout le monde ne semble apparemment pas placé à la même enseigne. En effet, si dans la plupart des quartiers comme Bouhdida, Arafat et autres les bénéficiaires ont eu droit à un blé de très bonne qualité au point de susciter un vif intérêt chez les commerçants tel n'est pas le cas des habitants d'El Mina qui n'ont eu droit qu'à un blé de piètre qualité impropre à la consommation.
En effet, au niveau de l'un des points de distribution situé non loin de la CAPEC d'El Mina, les bénéficiaires qui attendaient ce mercredi matin aligné en file indienne étaient pris d'assaut par des bestioles provenant du magasin et à en croire cette femme habitant la kebba qui attendait depuis trois jours le blé proposé est puni et impropre à la consommation.
Cette bonne dame comme d'autres a finalement renoncé à prendre sa quote part et plusieurs femmes du quartier crient leur indignation et s'apprêtent à faire des réclamations aux autorités. En tout cas devant ce magasin d'El Mina, on ne voyait aucun commerçant chose bizarre quand on sait qu'ailleurs, ces derniers sont à l'afflux postés devant les magasins et proposent à tout bénéficiaire 5.000 UM en contrepartie des deux sacs de blé.
Certains affirment que le blé qui leur était destiné a été remplacé par un produit avarié mais par qui ? C'est à cette question que les autorités du CSA devraient répondre en ouvrant une enquête car il va de leur crédibilité. En effet, l'opinion publique doit être édifiée sur cette affaire. Il est inadmissible que les citoyens d'El Mina par ailleurs les plus démunis soient traités comme des citoyens de seconde zone.
BAKARI GUÈYE
BACARIGUEYE@YAHOO.FR