Paris - Le président français Jacques Chirac a affirmé hier que, faute de développement de l’Afrique, les Africains, qui seront « 2 milliards en 2040 », « inonderont le monde ».
« Il faudrait prendre les choses à l’origine sur l’immigration », a expliqué le chef de l’Etat, interrogé lors d’une interview télévisée à l’occasion de la fête nationale sur la situation des familles sans papiers d’enfants scolarisés en France.
M. Chirac a jugé que le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy « a agi comme il convenait d’agir » dans ce dossier et a par ailleurs estimé qu’il fallait passer « à moins de six mois » pour l’examen des demandes de droit d’asile. « On ne peut pas régler un problème totalement en dehors de son contexte, le contexte est évidemment Nord-Sud », a-t-il ajouté, en assurant que « nous avons un immense problème que la France porte parmi les premiers dans le monde qui est celui du développement ». « Vous avez aujourd’hui en Afrique 950 millions d’Africains, dont 450 millions ont moins de 17 ans. En 2040, ils seront deux milliards, si on ne développe pas cette Afrique, ils inonderont le monde », a-t-il estimé.
Le sort des familles sans papiers dont les enfants sont scolarisés a suscité une vaste mobilisation en France et un réseau d’associations a annoncé jeudi avoir déposé au palais présidentiel de l’Elysée une pétition ayant recueilli 100.000 signatures en leur faveur de ces élèves menacés d’expulsion. Les familles sans papiers d’enfants scolarisés ont obtenu un sursis à leur expulsion, dans un premier temps jusqu’à la fin de l’année scolaire puis prolongé jusqu’à la mi-août.
« Je ne crois pas qu’il (ndr : Sarkozy) ait ouvert une boîte de pandore, il a agi comme il convenait d’agir c’est-à-dire qu’il a constaté un problème qui prenait une grande ampleur, qu’il n’était pas question de régulariser l’ensemble et que, par conséquent, il fallait faire une étude détaillée », a expliqué le chef de l’Etat. « On ne savait même pas combien de personnes sont concernées, combien d’enfants ! », s’est-il exclamé, en rappelant que « le 13 août, cette étude sera terminée ».
À propos du droit d’asile, le chef de l’Etat a estimé qu’il fallait passer « à moins de six mois » pour l’examen des demandes de droit d’asile.
« L’une des clés du problème (de l’immigration, ndr), c’est la réduction de la durée importante de la durée d’attente pour le droit d’asile », a-t-il ajouté.
« Il faudrait prendre les choses à l’origine sur l’immigration », a expliqué le chef de l’Etat, interrogé lors d’une interview télévisée à l’occasion de la fête nationale sur la situation des familles sans papiers d’enfants scolarisés en France.
M. Chirac a jugé que le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy « a agi comme il convenait d’agir » dans ce dossier et a par ailleurs estimé qu’il fallait passer « à moins de six mois » pour l’examen des demandes de droit d’asile. « On ne peut pas régler un problème totalement en dehors de son contexte, le contexte est évidemment Nord-Sud », a-t-il ajouté, en assurant que « nous avons un immense problème que la France porte parmi les premiers dans le monde qui est celui du développement ». « Vous avez aujourd’hui en Afrique 950 millions d’Africains, dont 450 millions ont moins de 17 ans. En 2040, ils seront deux milliards, si on ne développe pas cette Afrique, ils inonderont le monde », a-t-il estimé.
Le sort des familles sans papiers dont les enfants sont scolarisés a suscité une vaste mobilisation en France et un réseau d’associations a annoncé jeudi avoir déposé au palais présidentiel de l’Elysée une pétition ayant recueilli 100.000 signatures en leur faveur de ces élèves menacés d’expulsion. Les familles sans papiers d’enfants scolarisés ont obtenu un sursis à leur expulsion, dans un premier temps jusqu’à la fin de l’année scolaire puis prolongé jusqu’à la mi-août.
« Je ne crois pas qu’il (ndr : Sarkozy) ait ouvert une boîte de pandore, il a agi comme il convenait d’agir c’est-à-dire qu’il a constaté un problème qui prenait une grande ampleur, qu’il n’était pas question de régulariser l’ensemble et que, par conséquent, il fallait faire une étude détaillée », a expliqué le chef de l’Etat. « On ne savait même pas combien de personnes sont concernées, combien d’enfants ! », s’est-il exclamé, en rappelant que « le 13 août, cette étude sera terminée ».
À propos du droit d’asile, le chef de l’Etat a estimé qu’il fallait passer « à moins de six mois » pour l’examen des demandes de droit d’asile.
« L’une des clés du problème (de l’immigration, ndr), c’est la réduction de la durée importante de la durée d’attente pour le droit d’asile », a-t-il ajouté.