Salif Sadio
« Il y a eu des rencontres indirectes avec les lieutenants de Salif Sadio et nous pensons très bientôt avec lui-même. Nous pensons que nous allons le rencontrer ou le faire rencontrer pour l’amener à prendre le train de la paix et de la réconciliation », a déclaré en substance l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, conseiller spécial du
président de la République, président des Cadres casamançais, facilitateur dans la crise qui secoue la région méridionale du pays depuis 23 ans maintenant sur les antennes de Rfi.
En sa qualité de président du collectif des cadres casamançais, l’architecte-conseiller spécial, bâtisseur revenait pour nos confrères de l’Hexagone sur la rencontre entre les rebelles du Mfdc et leur chef historique, l'Abbé Diamacoune, qui a eu lieu à Sao Domingo en Guinée-Bissau.
A ce propos, il a indiqué que les négociateurs pour le retour de la paix en Casamance espèrent rencontrer Salif Sadio très bientôt. « Il y a eu des rencontres indirectes avec ses lieutenants et nous pensons très bientôt avec lui-même. Nous pensons que nous allons rencontrer Salif Sadio ou faire rencontrer Salif Sadio pour l’amener à prendre le train de la paix et de la réconciliation », a souligné Atépa. Revenant sur la rencontre de Sao Domingo, il a déclaré que « c’était des moments d’intenses émotions.
D’abord, l’Abbé Diamacoune Senghor, il faut le noter, est venu seul sans escorte avec son frère Bertrand Diamacoune et un de ses lieutenants sans la police, sans les militaires, sans rien du tout. Ils (les rebelles, Ndlr) ont vu leur guide librement. Je pense que c’est un déclic important parce que dans la brousse, il est trop souvent déclaré aux combattants du Mfdc que l’abbé, leur chef est l’otage de ceci ou l’otage de cela et que s’il prône la paix c’est parce qu’il le fait sous la contrainte », a-t-il poursuivi dans son élan de révélations.
Cependant, la réunion de Sao Domingo compte parmi ses absents, le mythique chef rebelle, Salif Sadio. Et même si le « facilitateur » Pierre Goudiaby Atépa atteste à nos confrères de Rfi, (heureusement qu’il ne s’agit pas de Sud communication sinon gare à un procès), que des démarches sont entreprises pour l’amener à faire chorus aux négociations de paix, rien n’indique que l’indocile Salif Sadio soit dans des dispositions autres que celles qu’il avait lui-même signifiées dans un entretien accordé à notre confrère Ibrahima Gassama. Entretien qui vaut à celui-ci et à certains membres de la direction du groupe, procès pour le 6 janvier prochain.
Cependant, les habitants de la région méridionale du pays ont fini depuis longtemps d’exprimer leur ras-le-bol d’une crise qui semble sans issue. Ils réclament la paix ici et maintenant afin de se tourner vers la seule chose qui vaille pour eux, le développement de leur région et son inscription irréversible dans l’harmonie d’ensemble. Diamacoune l’a récemment reconnu dans une lettre circulaire envoyée à ses combattants. Missive dans laquelle, celui qui passe pour être l’autorité morale du Mfdc réclamait « à ses soldats », concorde et discipline « pour pouvoir passer à la table de négociation » en rangs serrés de sorte à mettre les rapports de forces à profit.
Madior FALL
président de la République, président des Cadres casamançais, facilitateur dans la crise qui secoue la région méridionale du pays depuis 23 ans maintenant sur les antennes de Rfi.
En sa qualité de président du collectif des cadres casamançais, l’architecte-conseiller spécial, bâtisseur revenait pour nos confrères de l’Hexagone sur la rencontre entre les rebelles du Mfdc et leur chef historique, l'Abbé Diamacoune, qui a eu lieu à Sao Domingo en Guinée-Bissau.
A ce propos, il a indiqué que les négociateurs pour le retour de la paix en Casamance espèrent rencontrer Salif Sadio très bientôt. « Il y a eu des rencontres indirectes avec ses lieutenants et nous pensons très bientôt avec lui-même. Nous pensons que nous allons rencontrer Salif Sadio ou faire rencontrer Salif Sadio pour l’amener à prendre le train de la paix et de la réconciliation », a souligné Atépa. Revenant sur la rencontre de Sao Domingo, il a déclaré que « c’était des moments d’intenses émotions.
D’abord, l’Abbé Diamacoune Senghor, il faut le noter, est venu seul sans escorte avec son frère Bertrand Diamacoune et un de ses lieutenants sans la police, sans les militaires, sans rien du tout. Ils (les rebelles, Ndlr) ont vu leur guide librement. Je pense que c’est un déclic important parce que dans la brousse, il est trop souvent déclaré aux combattants du Mfdc que l’abbé, leur chef est l’otage de ceci ou l’otage de cela et que s’il prône la paix c’est parce qu’il le fait sous la contrainte », a-t-il poursuivi dans son élan de révélations.
Cependant, la réunion de Sao Domingo compte parmi ses absents, le mythique chef rebelle, Salif Sadio. Et même si le « facilitateur » Pierre Goudiaby Atépa atteste à nos confrères de Rfi, (heureusement qu’il ne s’agit pas de Sud communication sinon gare à un procès), que des démarches sont entreprises pour l’amener à faire chorus aux négociations de paix, rien n’indique que l’indocile Salif Sadio soit dans des dispositions autres que celles qu’il avait lui-même signifiées dans un entretien accordé à notre confrère Ibrahima Gassama. Entretien qui vaut à celui-ci et à certains membres de la direction du groupe, procès pour le 6 janvier prochain.
Cependant, les habitants de la région méridionale du pays ont fini depuis longtemps d’exprimer leur ras-le-bol d’une crise qui semble sans issue. Ils réclament la paix ici et maintenant afin de se tourner vers la seule chose qui vaille pour eux, le développement de leur région et son inscription irréversible dans l’harmonie d’ensemble. Diamacoune l’a récemment reconnu dans une lettre circulaire envoyée à ses combattants. Missive dans laquelle, celui qui passe pour être l’autorité morale du Mfdc réclamait « à ses soldats », concorde et discipline « pour pouvoir passer à la table de négociation » en rangs serrés de sorte à mettre les rapports de forces à profit.
Madior FALL