Depuis plus de cinq (5) mois les travailleurs des ICS sont mobilisés pour empêcher la liquidation de leur outil de travail. Ils ont frappé à toutes les portes pour être entendus, mais le gouvernement libéral est resté jusqu’ici sourd à leurs appels pathétiques.
Aujourd’hui, les salaires ne sont pas payés et les familles s’impliquent de plus en plus dans la mobilisation. Partout, de Mboro, à Darou, Tivaouane, Mbao, ce sont des marches organisées, des Assemblées Générales tenues pour exprimer le refus d’accepter l’inadmissible.
Le Rta-S, fidèle à son engagement aux côtés des masses travailleuses, avait depuis octobre 2005, tiré régulièrement la sonnette d’alarme et interpellé les autorités de ce pays, depuis le Président de l’Assemblée nationale à qui nous avons adressé des questions écrites, jusqu’au Président de la République, en janvier 2006 à qui nous avons adressé une Lettre ouverte.
Dans celle-ci, nous attirions l’attention sur les conséquences désastreuses que la situation pourrait entraîner pour les travailleurs et les populations : « … la faillite des ICS signifie la mise à la rue de 2500 travailleurs permanents, 10.000 travailleurs journaliers. C’est aussi la destruction du pôle économique créé par l’existence des ICS dans les localités de Mboro, Taïba, Darou, Tivaouane, Mbao et plus de 30 villages ; tous bénéficiant de l’environnement créé par les ICS qui réalisent un ensemble d’activités économiques, et sociales (de santé et d’éducation) dans ces localités.
Donc, laisser périr les ICS, c’est signer la fin du programme d’appui à la lutte contre la pauvreté dans les villes et villages environnants des ICS (plus de 500 millions de francs CFA par an) ; c’est signer un programme de fabrication de la pauvreté à un moment où votre gouvernement parle de lutte contre la pauvreté ; c’est signer un plan de fabrication du chômage au moment où votre gouvernement parle de création d’emplois.
Laisser périr les ICS, c’est accepter une perte de 15 % du chiffre d’affaires des PME, une perte de 700 milliards de francs CFA d’investissement, une perte de devises de 250 millions de dollars sans compter l’extinction du premier pôle de croissance économique de la grande côte de notre pays. »
Il est, aujourd’hui de plus en plus avéré que la crise aux ICS est le résultat d’une gestion calamiteuse reposant sur « le pàccoo » érigé en système de gouvernance par le régime libéral et ses souteneurs. L’avis du Directeur financier de la société estimant que la gestion n’a pas été des plus rigoureuses : non respect des règles de comptabilité, pertes cumulées dues à des ventes à perte estimées à des milliards sur les marchés d’engrais et de produits phytosanitaires avec des malversations l’avait déjà démontré et les chiffres révélés par les audits viennent le confirmer. Des dirigeants de cette société et leurs acolytes ont fait des ICS une vache a lait.
Tout ceci est la résultante d’une politique libérale, irresponsable et politicienne peu soucieuse de l’intérêt national et du bien être des masses laborieuses. Cette politique économique chaotique est la même qui a bradé la SONACOS, après avoir liquidé la SONAGRAINE et qui aujourd’hui travaille à éteindre la filière de l’arachide, avec l’effondrement programmé des usines de la SONACOS. C’est cette même politique qui a conduit à la construction d’une université poudrière où tout va à la dérive. C’est le répondant de la politique chaotique au sommet de l’Etat avec ses scandaleux détournements de milliards transférés à l’étranger.
Le Rta-S renouvelle son soutien militant aux travailleurs des ICS, à leurs familles et à toutes les populations concernées par le sort de cette société, dénonce la politique libérale irresponsable à l’origine de cette crise et exige la levée des hypothèques qui pèsent sur les ICS, pour le paiement effectif des salaires et un redémarrage de la production.
NON A LA MISE A MORT DES ICS !
POUR LA PRESERVATION DES EMPLOIS ET DES DROITS DES TRAVAILLEURS !
POUR LA CONSERVATION DES ICS DANS LE PATRIMOINE NATIONAL !
RASSEMBLEMENT DES TRAVAILLEURS AFRICAINS-SÉNÉGAL Comité d'organisation pour le parti (RTA-S/Cop) -HLM Grand-Yoff Villa 999 Tél. 8271579/6439068/5584310
Dakar, le 14 Mars 2006 ---- Le Secrétariat Politique
Aujourd’hui, les salaires ne sont pas payés et les familles s’impliquent de plus en plus dans la mobilisation. Partout, de Mboro, à Darou, Tivaouane, Mbao, ce sont des marches organisées, des Assemblées Générales tenues pour exprimer le refus d’accepter l’inadmissible.
Le Rta-S, fidèle à son engagement aux côtés des masses travailleuses, avait depuis octobre 2005, tiré régulièrement la sonnette d’alarme et interpellé les autorités de ce pays, depuis le Président de l’Assemblée nationale à qui nous avons adressé des questions écrites, jusqu’au Président de la République, en janvier 2006 à qui nous avons adressé une Lettre ouverte.
Dans celle-ci, nous attirions l’attention sur les conséquences désastreuses que la situation pourrait entraîner pour les travailleurs et les populations : « … la faillite des ICS signifie la mise à la rue de 2500 travailleurs permanents, 10.000 travailleurs journaliers. C’est aussi la destruction du pôle économique créé par l’existence des ICS dans les localités de Mboro, Taïba, Darou, Tivaouane, Mbao et plus de 30 villages ; tous bénéficiant de l’environnement créé par les ICS qui réalisent un ensemble d’activités économiques, et sociales (de santé et d’éducation) dans ces localités.
Donc, laisser périr les ICS, c’est signer la fin du programme d’appui à la lutte contre la pauvreté dans les villes et villages environnants des ICS (plus de 500 millions de francs CFA par an) ; c’est signer un programme de fabrication de la pauvreté à un moment où votre gouvernement parle de lutte contre la pauvreté ; c’est signer un plan de fabrication du chômage au moment où votre gouvernement parle de création d’emplois.
Laisser périr les ICS, c’est accepter une perte de 15 % du chiffre d’affaires des PME, une perte de 700 milliards de francs CFA d’investissement, une perte de devises de 250 millions de dollars sans compter l’extinction du premier pôle de croissance économique de la grande côte de notre pays. »
Il est, aujourd’hui de plus en plus avéré que la crise aux ICS est le résultat d’une gestion calamiteuse reposant sur « le pàccoo » érigé en système de gouvernance par le régime libéral et ses souteneurs. L’avis du Directeur financier de la société estimant que la gestion n’a pas été des plus rigoureuses : non respect des règles de comptabilité, pertes cumulées dues à des ventes à perte estimées à des milliards sur les marchés d’engrais et de produits phytosanitaires avec des malversations l’avait déjà démontré et les chiffres révélés par les audits viennent le confirmer. Des dirigeants de cette société et leurs acolytes ont fait des ICS une vache a lait.
Tout ceci est la résultante d’une politique libérale, irresponsable et politicienne peu soucieuse de l’intérêt national et du bien être des masses laborieuses. Cette politique économique chaotique est la même qui a bradé la SONACOS, après avoir liquidé la SONAGRAINE et qui aujourd’hui travaille à éteindre la filière de l’arachide, avec l’effondrement programmé des usines de la SONACOS. C’est cette même politique qui a conduit à la construction d’une université poudrière où tout va à la dérive. C’est le répondant de la politique chaotique au sommet de l’Etat avec ses scandaleux détournements de milliards transférés à l’étranger.
Le Rta-S renouvelle son soutien militant aux travailleurs des ICS, à leurs familles et à toutes les populations concernées par le sort de cette société, dénonce la politique libérale irresponsable à l’origine de cette crise et exige la levée des hypothèques qui pèsent sur les ICS, pour le paiement effectif des salaires et un redémarrage de la production.
NON A LA MISE A MORT DES ICS !
POUR LA PRESERVATION DES EMPLOIS ET DES DROITS DES TRAVAILLEURS !
POUR LA CONSERVATION DES ICS DANS LE PATRIMOINE NATIONAL !
RASSEMBLEMENT DES TRAVAILLEURS AFRICAINS-SÉNÉGAL Comité d'organisation pour le parti (RTA-S/Cop) -HLM Grand-Yoff Villa 999 Tél. 8271579/6439068/5584310
Dakar, le 14 Mars 2006 ---- Le Secrétariat Politique