Le changement du 03 août 2005 a suscité un espoir réel chez les mauritaniens aspirant à voir s'opérer des améliorations substantielles en matière de droits de l'homme particulièrement ceux qui ont souffert par le passé de ces violations.
Aujourd'hui, un an après le changement, de nombreux mauritaniens observent la persistance de pratiques anachroniques telles que les arrestations arbitraires, la violation des droits des prisonniers et l'atteinte à leur dignité humaine.
Un des exemples les plus criants dans ce domaine est la situation du groupe des islamistes incarcérés dans la prison centrale depuis plus d'un an.
Ce groupe composé de onze (11) éléments était supposé bénéficier d'une liberté provisoire depuis déjà neuf mois. Ce qui a été confirmé par la cour de cassation en dépit de la réserve émise par le parquet. Cependant, le dossier a mystérieusement disparu du circuit et le groupe s'est retrouvé victime d'une arrestation en violation de la loi.
Un autre groupe incarcéré depuis plus d'un mois et accusé d'avoir participé à l'opération de Limghaithi composé de 11 éléments parmi lesquels une femme aurait subi des traitements humiliants avant d'être présenté à la cour avec les mains et pieds ligotés. Pour ce qui est des éléments arrêtés depuis plus de 2 semaines, les accusations qui pèsent sur eux concerneraient une tentative de perturber le référendum constitutionnel et la transition en cours dans le pays.
Leur situation est dans l'opacité la plus totale et les proches n'ont aucune idée de leur état. A cela s'ajoute le cas des prisonniers de Guantanamo dont les parents et proches espéraient voir le nouveau climat contribuer à leur trouver une solution.
S'y ajoute aussi la situation des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali dont le calvaire dure depuis plus de 17 ans et qui étaient censés bénéficier à la faveur du nouveau climat d'ouverture, d'un règlement définitif de leur problème.
L'union des Forces de Progrès considère toutes ces situations comme autant de violations des droits de l'homme et des conventions internationales ratifiées par l'Etat mauritanien qui s'inscrivent en faux par rapport aux engagements proclamés par le conseil militaire pour la justice et la démocratie de même que par rapport aux aspirations du peuple mauritanien. Ces pratiques nuisent en outre à la crédibilité et à l'efficience du processus de la transition et aux espoirs qu'y place l'ensemble des mauritaniens.
L'UFP appelle les autorités à procéder à des enquêtes rigoureuses et immédiates sur les graves accusations de torture et d'en juger les responsables.
L'UFP condamne fermement la persistance de toutes les pratiques préjudiciables aux droits de l'homme, réclame des procès équitables pour les coupables et la libération immédiate des prisonniers dont l'innocence est avérée.
L'UFP appelle le gouvernement à intervenir pour délivrer et ramener nos compatriotes incarcérés à Guantanamo et juge nécessaire d'œuvrer à mettre fin à la souffrance des
Nouakchott le 07/07/2006
La présidence
Aujourd'hui, un an après le changement, de nombreux mauritaniens observent la persistance de pratiques anachroniques telles que les arrestations arbitraires, la violation des droits des prisonniers et l'atteinte à leur dignité humaine.
Un des exemples les plus criants dans ce domaine est la situation du groupe des islamistes incarcérés dans la prison centrale depuis plus d'un an.
Ce groupe composé de onze (11) éléments était supposé bénéficier d'une liberté provisoire depuis déjà neuf mois. Ce qui a été confirmé par la cour de cassation en dépit de la réserve émise par le parquet. Cependant, le dossier a mystérieusement disparu du circuit et le groupe s'est retrouvé victime d'une arrestation en violation de la loi.
Un autre groupe incarcéré depuis plus d'un mois et accusé d'avoir participé à l'opération de Limghaithi composé de 11 éléments parmi lesquels une femme aurait subi des traitements humiliants avant d'être présenté à la cour avec les mains et pieds ligotés. Pour ce qui est des éléments arrêtés depuis plus de 2 semaines, les accusations qui pèsent sur eux concerneraient une tentative de perturber le référendum constitutionnel et la transition en cours dans le pays.
Leur situation est dans l'opacité la plus totale et les proches n'ont aucune idée de leur état. A cela s'ajoute le cas des prisonniers de Guantanamo dont les parents et proches espéraient voir le nouveau climat contribuer à leur trouver une solution.
S'y ajoute aussi la situation des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali dont le calvaire dure depuis plus de 17 ans et qui étaient censés bénéficier à la faveur du nouveau climat d'ouverture, d'un règlement définitif de leur problème.
L'union des Forces de Progrès considère toutes ces situations comme autant de violations des droits de l'homme et des conventions internationales ratifiées par l'Etat mauritanien qui s'inscrivent en faux par rapport aux engagements proclamés par le conseil militaire pour la justice et la démocratie de même que par rapport aux aspirations du peuple mauritanien. Ces pratiques nuisent en outre à la crédibilité et à l'efficience du processus de la transition et aux espoirs qu'y place l'ensemble des mauritaniens.
L'UFP appelle les autorités à procéder à des enquêtes rigoureuses et immédiates sur les graves accusations de torture et d'en juger les responsables.
L'UFP condamne fermement la persistance de toutes les pratiques préjudiciables aux droits de l'homme, réclame des procès équitables pour les coupables et la libération immédiate des prisonniers dont l'innocence est avérée.
L'UFP appelle le gouvernement à intervenir pour délivrer et ramener nos compatriotes incarcérés à Guantanamo et juge nécessaire d'œuvrer à mettre fin à la souffrance des
Nouakchott le 07/07/2006
La présidence