D'UNE SIMPLE RENCONTRE.
Les brefs échanges entre ma cousine Aoua Bocar LY-Tall et mon neveu Karim Gueye, me permettent, par coïncidence et opportunément, d'illustrer un propos que je tenais, récemment, lors d'un petit déjeuner-débat.
Mes deux amis, précédemment cités sont étrangers à cet écrit, je le précise et, je leur demande pardon de m'être affranchi de leur autorisation, pour les avoir cités.
Mon cher Karim, mon cher Karim, "mener le même combat", sans avoir les mêmes approches, peut, aussi, provoquer des incompréhensions qui conduisent aux graves et, parfois, irréversibles divergences !
Je note, qu'en trois simples commentaires-échanges, pourtant, tu es passé de "contempteur" de ma cousine Aoua , à "disciple" (tu l'as appelée, pour finir, une déférente) ! Belle leçon de courtoisie et d'humilité.
Cela distingue, faut le noter, de l’atmosphère délétère de certains échanges, assimilables à des règlements de comptes personnels, longtemps étouffés ! Il faut reconnaître qu'en Mauritanie, dans toute la classe politique, je dis bien, toute la classe politique, majorité et oppositions confondues, règnent la vanité et l'orgueil, l'arrogance, la suffisance ! Chacun s'investissant meilleur que tout le monde.
Un sublime adage populaire, de chez nous, enseigne : "Niakka wakhtane moyy indi reero. Bou wakhtane ame, dioubo am", "l'absence de concertations, de dialogues, conduit aux conflits, alors que, des échanges, naissent les concordances".
Il m'a toujours semblé que c'est de dialogues, de rencontres dont ce pays a besoin et non de diatribes condamnant toute rencontre entre pouvoir et oppositions, en termes dégradants. Qualificatifs de "Nègres de service", "Agents de Renseignements" et autres délicieuses insanités, fusent, comme si ces autoproclamés censeurs avaient plus de pedigree patriotique que les autres. Remarquez comment toutes les chapelles politiques prônent, l'Egalité, la Fraternité, la Justice, la Lutte contre le Racisme, contre l'Esclavage !
Même si les calendriers différent. Les Professions de Foi, de toutes les formations ou mouvements en témoignent ! Lisez-les, lisez-les toutes, de grâce ! Alors, si tout le monde se réclame, à grands cris, de ces généreux desseins, d'où naissent alors ces inimitiés, ces tragiques divergences, ces outrances ?
Rien que des différences d'approches, dictées par les ambitions personnelles. Des approches qui conduisent au rejet systématique, forcené, de l'autre, même parfois du même camp ! Avant que ne se produisent de comiques et fragiles retrouvailles, de circonstance ! Pendant ce temps, ce peuple dont tous réclament, avec outrecuidance, l'allégeance, subit les affres d'une vie que ses politiciens ont bâti de leurs mains, les uns après les autres, depuis des décennies d'indépendance. En Mauritanie, lorsqu'on n'est pas d'accord, on boude son vis à vis, croyez-moi, j'en sais quelque chose. On boude par mégalomanie et parfois, pour faire plaisir aux Groupes, auquels on est affilié et pourtant des Groupes devenus bien virtuels. Un gâchis inutile !
Les mariages politiques, tonitruants, produisent souvent des divorces de vaudeville car, l'intolérance et le radicalisme ont fini par ériger, dans certains esprits, de folles dérives. Une des folies, et pas des moindres, est la prétention de la détention du monopole des "luttes", de leur leadership et de l'esprit pavlovien, imprimé au débat national.
Combien recense-t-on d'Associations de Victimes ? Chacune revendiquant la légitimité ! Des mouvements qui ne s’essayeront jamais à une même table !
Résultat des courses : deuil de la résolution satisfaisante pour tous, des problèmes !
Avec qui, l'Etat, partie prenante aussi et qui y a obligation, devra s'asseoir pour le bon grain de l'ivraie. La Justice, Seule, pourra condamner et/ou innocenter ! Nul ne sait ce que réservera un procès de telle envergure.
Ceci, comme exemple, parmi tant d'autres dossiers à caractère humain, soumis !
Mille et un chantiers, certes, accaparent le pouvoir, mais le soulagement des familles, en attente de deuil, demeure une priorité ! Comme innocenter, ceux qui, présumés coupables, figurent sur moult listes d'associations. Mon Karim, il est heureux que tu aies accepté d'apaiser tes échanges avec Aoua par ta belle formule, que j'ai lue. Et heureux que Aou, avec son sens de l'humour "thiokassien", nous y ait interpellés, mon ancien et valeureux compagnon de lutte, Ousmane Abdoul Sarr et moi-même. L'occasion pour l'ancien militaire, devenu droit de l'hommiste de nous servir son désormais fameux, "Jirwi", que même ses adversaires ont adopté ! Mon interlude du bref échange entre nos deux débatteurs, dont je conteste, parfois, certaines productions, même sans commenter, m'a quand même permis, par une heureuse coïncidence, bien fortuite, d'illustrer un thème qui m'est cher.
Puisqu'il s'agit de ce que je qualifie et assume, la vanité, la suffisance et les contradictions qui nous rongent, nous ruinent et achèvent ce pays.
Alors que de simples rencontres, officieuses ou officielles, permettraient de dissiper cette inutile méfiance. Chacun gagnerait à mieux se faire connaître de l'autre et se donner une chance de mieux faire connaître en exposant, in situ, ses convictions !
Heureusement qu'au niveau de l'Assemblée Nationale, des partis, toutes obédiences confondues, ont entrepris des cadres de concertations et de convergence. Il serait heureux d'y inviter les partis sue le sort a, hélas, tenu, hors de l'hémicycle !
Les réseaux sociaux, devenus plus des rubriques nécrologiques, des anniversaires, des expositions de reportages de vacances festives qui donneraient l'eau à la bouche à un mort sont un moyen bien perverti.
Ce systéme de com, détourné, pouvait bien être un support de rapprochement mais aujourd'hui, il est devenu, un champ clos de virulence, de fakenews et de simple défoulements exhibitionnistes.
Le Pouvoir, aussi, devrait être le moteur des rencontres avec toutes les entités politiques ou "civiles", car c'est lui qui a le plus grand besoin d'être écouté et compris. Par le suffrage universel exprimé, il détient le destin de tous et à ce titre, il doit favoriser des concertations, avec tous, sans discrimination aucune et sans à priori aucun. Nul complexe, déplacé ne devrait venir entraver cette dynamique.
En fin de compte, et en Vérité, tout le monde est fatigué. C'est pour cela, je pense, qu'il est temps, pour des hommes, "has been", comme moi, qui n'ont rien à demander ni à offrir, de se retirer, dans leurs pénates et cultiver leurs jardins. Pour moi, ce sera un moment d'heureux repos sabbatique qui ne ferait point de mal à une belle convalescence, studieuse et revivifiante. Et pourquoi pas, aller naviguer, solitaire, un défi, sous les alizés, vers les grands espaces liquides.
Je prie ardemment et constamment DIEU pour qu'Il Inspire tous ceux qui pourraient être impliqués dans la vie politique active de ce pays.
Puissent la modestie, l'humilité, le bon sens, imprimer leurs initiatives pour sortir notre beau pays de ces chemins difficiles, où nos vieilles générations semblent, obstinément, vouloir le maintenir.
Il est vrai aussi, comme pour le son du Cor de Roland, nos terres n'ont pas pu voir, encore, poindre a l'horizon de notre Ronceveaux, la jeunesse tant attendue à la rescousse !
Diereudieuf, Nawari, Choukrane, Djaraama, merci à tous et pardon pour toute offense ressentie.
DIEU Bénisse et Préserve ce Pays.
Source: https://www.facebook.com/moustapha.diop.965/posts/3394313887294315
Les brefs échanges entre ma cousine Aoua Bocar LY-Tall et mon neveu Karim Gueye, me permettent, par coïncidence et opportunément, d'illustrer un propos que je tenais, récemment, lors d'un petit déjeuner-débat.
Mes deux amis, précédemment cités sont étrangers à cet écrit, je le précise et, je leur demande pardon de m'être affranchi de leur autorisation, pour les avoir cités.
Mon cher Karim, mon cher Karim, "mener le même combat", sans avoir les mêmes approches, peut, aussi, provoquer des incompréhensions qui conduisent aux graves et, parfois, irréversibles divergences !
Je note, qu'en trois simples commentaires-échanges, pourtant, tu es passé de "contempteur" de ma cousine Aoua , à "disciple" (tu l'as appelée, pour finir, une déférente) ! Belle leçon de courtoisie et d'humilité.
Cela distingue, faut le noter, de l’atmosphère délétère de certains échanges, assimilables à des règlements de comptes personnels, longtemps étouffés ! Il faut reconnaître qu'en Mauritanie, dans toute la classe politique, je dis bien, toute la classe politique, majorité et oppositions confondues, règnent la vanité et l'orgueil, l'arrogance, la suffisance ! Chacun s'investissant meilleur que tout le monde.
Un sublime adage populaire, de chez nous, enseigne : "Niakka wakhtane moyy indi reero. Bou wakhtane ame, dioubo am", "l'absence de concertations, de dialogues, conduit aux conflits, alors que, des échanges, naissent les concordances".
Il m'a toujours semblé que c'est de dialogues, de rencontres dont ce pays a besoin et non de diatribes condamnant toute rencontre entre pouvoir et oppositions, en termes dégradants. Qualificatifs de "Nègres de service", "Agents de Renseignements" et autres délicieuses insanités, fusent, comme si ces autoproclamés censeurs avaient plus de pedigree patriotique que les autres. Remarquez comment toutes les chapelles politiques prônent, l'Egalité, la Fraternité, la Justice, la Lutte contre le Racisme, contre l'Esclavage !
Même si les calendriers différent. Les Professions de Foi, de toutes les formations ou mouvements en témoignent ! Lisez-les, lisez-les toutes, de grâce ! Alors, si tout le monde se réclame, à grands cris, de ces généreux desseins, d'où naissent alors ces inimitiés, ces tragiques divergences, ces outrances ?
Rien que des différences d'approches, dictées par les ambitions personnelles. Des approches qui conduisent au rejet systématique, forcené, de l'autre, même parfois du même camp ! Avant que ne se produisent de comiques et fragiles retrouvailles, de circonstance ! Pendant ce temps, ce peuple dont tous réclament, avec outrecuidance, l'allégeance, subit les affres d'une vie que ses politiciens ont bâti de leurs mains, les uns après les autres, depuis des décennies d'indépendance. En Mauritanie, lorsqu'on n'est pas d'accord, on boude son vis à vis, croyez-moi, j'en sais quelque chose. On boude par mégalomanie et parfois, pour faire plaisir aux Groupes, auquels on est affilié et pourtant des Groupes devenus bien virtuels. Un gâchis inutile !
Les mariages politiques, tonitruants, produisent souvent des divorces de vaudeville car, l'intolérance et le radicalisme ont fini par ériger, dans certains esprits, de folles dérives. Une des folies, et pas des moindres, est la prétention de la détention du monopole des "luttes", de leur leadership et de l'esprit pavlovien, imprimé au débat national.
Combien recense-t-on d'Associations de Victimes ? Chacune revendiquant la légitimité ! Des mouvements qui ne s’essayeront jamais à une même table !
Résultat des courses : deuil de la résolution satisfaisante pour tous, des problèmes !
Avec qui, l'Etat, partie prenante aussi et qui y a obligation, devra s'asseoir pour le bon grain de l'ivraie. La Justice, Seule, pourra condamner et/ou innocenter ! Nul ne sait ce que réservera un procès de telle envergure.
Ceci, comme exemple, parmi tant d'autres dossiers à caractère humain, soumis !
Mille et un chantiers, certes, accaparent le pouvoir, mais le soulagement des familles, en attente de deuil, demeure une priorité ! Comme innocenter, ceux qui, présumés coupables, figurent sur moult listes d'associations. Mon Karim, il est heureux que tu aies accepté d'apaiser tes échanges avec Aoua par ta belle formule, que j'ai lue. Et heureux que Aou, avec son sens de l'humour "thiokassien", nous y ait interpellés, mon ancien et valeureux compagnon de lutte, Ousmane Abdoul Sarr et moi-même. L'occasion pour l'ancien militaire, devenu droit de l'hommiste de nous servir son désormais fameux, "Jirwi", que même ses adversaires ont adopté ! Mon interlude du bref échange entre nos deux débatteurs, dont je conteste, parfois, certaines productions, même sans commenter, m'a quand même permis, par une heureuse coïncidence, bien fortuite, d'illustrer un thème qui m'est cher.
Puisqu'il s'agit de ce que je qualifie et assume, la vanité, la suffisance et les contradictions qui nous rongent, nous ruinent et achèvent ce pays.
Alors que de simples rencontres, officieuses ou officielles, permettraient de dissiper cette inutile méfiance. Chacun gagnerait à mieux se faire connaître de l'autre et se donner une chance de mieux faire connaître en exposant, in situ, ses convictions !
Heureusement qu'au niveau de l'Assemblée Nationale, des partis, toutes obédiences confondues, ont entrepris des cadres de concertations et de convergence. Il serait heureux d'y inviter les partis sue le sort a, hélas, tenu, hors de l'hémicycle !
Les réseaux sociaux, devenus plus des rubriques nécrologiques, des anniversaires, des expositions de reportages de vacances festives qui donneraient l'eau à la bouche à un mort sont un moyen bien perverti.
Ce systéme de com, détourné, pouvait bien être un support de rapprochement mais aujourd'hui, il est devenu, un champ clos de virulence, de fakenews et de simple défoulements exhibitionnistes.
Le Pouvoir, aussi, devrait être le moteur des rencontres avec toutes les entités politiques ou "civiles", car c'est lui qui a le plus grand besoin d'être écouté et compris. Par le suffrage universel exprimé, il détient le destin de tous et à ce titre, il doit favoriser des concertations, avec tous, sans discrimination aucune et sans à priori aucun. Nul complexe, déplacé ne devrait venir entraver cette dynamique.
En fin de compte, et en Vérité, tout le monde est fatigué. C'est pour cela, je pense, qu'il est temps, pour des hommes, "has been", comme moi, qui n'ont rien à demander ni à offrir, de se retirer, dans leurs pénates et cultiver leurs jardins. Pour moi, ce sera un moment d'heureux repos sabbatique qui ne ferait point de mal à une belle convalescence, studieuse et revivifiante. Et pourquoi pas, aller naviguer, solitaire, un défi, sous les alizés, vers les grands espaces liquides.
Je prie ardemment et constamment DIEU pour qu'Il Inspire tous ceux qui pourraient être impliqués dans la vie politique active de ce pays.
Puissent la modestie, l'humilité, le bon sens, imprimer leurs initiatives pour sortir notre beau pays de ces chemins difficiles, où nos vieilles générations semblent, obstinément, vouloir le maintenir.
Il est vrai aussi, comme pour le son du Cor de Roland, nos terres n'ont pas pu voir, encore, poindre a l'horizon de notre Ronceveaux, la jeunesse tant attendue à la rescousse !
Diereudieuf, Nawari, Choukrane, Djaraama, merci à tous et pardon pour toute offense ressentie.
DIEU Bénisse et Préserve ce Pays.
Source: https://www.facebook.com/moustapha.diop.965/posts/3394313887294315