Alassane Ouattara (SIPA)
Evincé pour cause de "nationalité douteuse" de la présidentielle d'octobre 2000 remportée par Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara s'était porté candidat pour le scrutin présidentiel d'octobre 2005, qui n'a pu avoir lieu.
Evoquant son retour prochain en Côte d'Ivoire après trois ans d'exil en France à la suite du coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo et au cours duquel son domicile avait été attaqué, Alassane Ouattara se déclare "serein".
"Je rentre serein parce que je pense que la Côte d'Ivoire a entamé un nouveau chapitre. Il faut que les Ivoiriens puissent choisir dans de bonnes conditions leur prochain Président. Je rentre donc avec beaucoup de sérénité, mais aussi avec beaucoup de volonté et d'espoir pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, a déclaré Alassane Ouattara.
"Identification des citoyens"
ADO (son surnom), qui est retourné récemment en Côte d'Ivoire pour la première fois depuis la fin 2002 à l'occasion du décès de sa mère, estime dans le même entretien "que (sa) place est de nouveau en Côte d'Ivoire pour des raisons politiques". "Dans le cadre de la résolution 1633 de l'ONU, un nouveau gouvernement multipartite et de transition a été mis en place et doit conduire au désarmement des parties en présence et à l'organisation d'une élection présidentielle transparente en octobre 2006", explique-t-il. "Le gouvernement de transition doit mettre en oeuvre les principes que nous avons arrêtés. Il faut commencer par l'identification des citoyens. Ce qui va ramener la paix entre le nord et le sud. Ensuite, il faut qu'il y ait un respect des diversités ethniques. A partir de là, le processus électoral va pouvoir s'enclencher", juge-t-il.
Bédié aussi
L'ancien président Henri Konan Bedié, avec lequel Alassane Ouattara a signé le 18 mai dernier à Paris une plate-forme électorale entre leurs deux partis, le RDR et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), s'est pour sa part déjà porté candidat au scrutin de la fin 2006.
Plus de trois ans après la tentative de coup d'Etat de septembre 2002, la Côte d'Ivoire est toujours coupée en deux, le nord du pays étant sous le contrôle de la rébellion des "Forces Nouvelles", et le sud dirigé par le président Gbagbo, dont le quinquennat expirait normalement en octobre 2005 et qui a vu son mandat prolongé d'un an par l'ONU, sur recommandation de l'Union Africaine, le temps d'organiser un scrutin présidentiel.
Evoquant son retour prochain en Côte d'Ivoire après trois ans d'exil en France à la suite du coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo et au cours duquel son domicile avait été attaqué, Alassane Ouattara se déclare "serein".
"Je rentre serein parce que je pense que la Côte d'Ivoire a entamé un nouveau chapitre. Il faut que les Ivoiriens puissent choisir dans de bonnes conditions leur prochain Président. Je rentre donc avec beaucoup de sérénité, mais aussi avec beaucoup de volonté et d'espoir pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, a déclaré Alassane Ouattara.
"Identification des citoyens"
ADO (son surnom), qui est retourné récemment en Côte d'Ivoire pour la première fois depuis la fin 2002 à l'occasion du décès de sa mère, estime dans le même entretien "que (sa) place est de nouveau en Côte d'Ivoire pour des raisons politiques". "Dans le cadre de la résolution 1633 de l'ONU, un nouveau gouvernement multipartite et de transition a été mis en place et doit conduire au désarmement des parties en présence et à l'organisation d'une élection présidentielle transparente en octobre 2006", explique-t-il. "Le gouvernement de transition doit mettre en oeuvre les principes que nous avons arrêtés. Il faut commencer par l'identification des citoyens. Ce qui va ramener la paix entre le nord et le sud. Ensuite, il faut qu'il y ait un respect des diversités ethniques. A partir de là, le processus électoral va pouvoir s'enclencher", juge-t-il.
Bédié aussi
L'ancien président Henri Konan Bedié, avec lequel Alassane Ouattara a signé le 18 mai dernier à Paris une plate-forme électorale entre leurs deux partis, le RDR et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), s'est pour sa part déjà porté candidat au scrutin de la fin 2006.
Plus de trois ans après la tentative de coup d'Etat de septembre 2002, la Côte d'Ivoire est toujours coupée en deux, le nord du pays étant sous le contrôle de la rébellion des "Forces Nouvelles", et le sud dirigé par le président Gbagbo, dont le quinquennat expirait normalement en octobre 2005 et qui a vu son mandat prolongé d'un an par l'ONU, sur recommandation de l'Union Africaine, le temps d'organiser un scrutin présidentiel.