Pour la commémoration de la trentième année de l’événement sénégalo-mauritanien, la coordination des réfugiés mauritaniens au Sénégal a fait face à la presse, ce mardi 09 avril, au siège de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Radho).
Aldiouma Cissokho et ses camarades sont revenus sur les atrocités qu’ils ont vécues il y a 30 ans: « L’Etat de la Mauritanie a voulu profiter d’un événement mineur pour se débarrasser des négro-africains mauritaniens, les noirs n’étant pas considérés comme citoyens de la Mauritanie. »
Poursuivant son propos, Aldiouma Cissokho fait une révélation de taille. « Les gens n’en parlent pas, mais il y a bien eu génocide en Mauritanie. Il y a eu trop de morts et ce ne sont pas seulement les Mauritaniens. Des Sénégalais, Maliens, Guinéens, Gambiens et autres nationalités d’Afrique de l’ouest ont perdu la vie de façon tragique et nébuleuse à cette période. »
Toujours selon Aldiouma Cissokho, "il y a eu des fosses communes et cela, nous le connaissons, nous savons où cela se trouve. Un jour, tout cela sera connu et un jour, le monde découvrir l’horreur."
Aldiouma Cissokho et ses camarades sont revenus sur les atrocités qu’ils ont vécues il y a 30 ans: « L’Etat de la Mauritanie a voulu profiter d’un événement mineur pour se débarrasser des négro-africains mauritaniens, les noirs n’étant pas considérés comme citoyens de la Mauritanie. »
Poursuivant son propos, Aldiouma Cissokho fait une révélation de taille. « Les gens n’en parlent pas, mais il y a bien eu génocide en Mauritanie. Il y a eu trop de morts et ce ne sont pas seulement les Mauritaniens. Des Sénégalais, Maliens, Guinéens, Gambiens et autres nationalités d’Afrique de l’ouest ont perdu la vie de façon tragique et nébuleuse à cette période. »
Toujours selon Aldiouma Cissokho, "il y a eu des fosses communes et cela, nous le connaissons, nous savons où cela se trouve. Un jour, tout cela sera connu et un jour, le monde découvrir l’horreur."