L’instance permanente des personnes d’ascendance Africaine des Nations Unions vient de tenir sa troisième session du 16 avril au 19 avril 2024 à Genève. C’était l’occasion pour les organisations (ODISSI-AVOMM-VOIX des martyrs et AHME) actives pour la défense des droits des victimes du racisme et de l’esclavage en Mauritanie de se mobiliser pour y participer.
Les organisations et les réseaux des personnes d’ascendance africaines venant de par le monde se sont convergés vers Genève. Les témoignages de leurs solidarités ont été poignants pour rompre avec les dénis des turpitudes du racisme et le refus des réparations des génocides engendrés par la traite négrière des esclaves et les violences politiques des régimes dictatoriaux en Afrique.
Le troisième forum des personnes d’ascendance africaine a clôturé ses travaux le 19 avril 2024 à l’issue de l’élection d’un nouveau bureau de l’Instance Permanente. Des demandes sont formulées pour l’adoption d’une seconde décennie des nations unies sur cette thématique, renforcer les projets en cours sur la solidarité économique, politique et le plaidoyer des afro-descendants en convergence avec les objectifs du développement durable pour lutter contre l’impunité des crimes contre l’humanité consécutifs au racisme et le droit à la réparation des peuples noirs réduits à l’esclavage et sauvagement massacrés dans l’histoire de l’humanité.
Une journée spéciale, le 15 avril, a été dédiée à la commémoration du trentième anniversaire du génocide des Tutsis du Rwanda. Cette cérémonie est marquée par l’observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs à la place des Nations à Genève et d’une conférence organisée par la mission permanente du Rwanda au palais des Nations. La journée était pleine d’émotions et d’engagements à la lumière des témoignages émouvants des rescapés et de la volonté ferme du pouvoir Rwandais de rechercher, arrêter et juger un millier de génocidaires en fuite, cachés dans certains pays.
Les organisations de la diaspora mauritanienne (ODISSI-AVOMM-VOIX des martyrs et AHME) participantes à ce forum ont eu l’opportunité d’organiser un évènement parallèle avec l’Université Panafricaine de Genève (UPAF), que nous remercions vivement. Les débats ont porté sur la situation des noirs en Mauritanie sous le prisme du racisme à travers le génocide à l’encontre des afro-mauritaniens et l’esclavage. Des conclusions pertinentes sont formulées à intégrer dans le rapport final du troisième forum. Elles sont relatives à se référer aux principes de la justice transitionnelle comme mécanisme pour le règlement du génocide en Mauritanie.
- Mise en place d'une commission indépendante instituée par une loi sur la base des principes relatifs à (1) requérir une volonté politique nécessaire des autorités au pouvoir, (2) recourir à la facilitation de personnalités morales acceptées par les différentes parties prenantes (victimes- présumés bourreaux – État), (3) sensibiliser largement pour que les victimes et présumés bourreaux se prêtent à l'initiative.
- Définir le mandat, les missions, la composition et la durée de la Commission
- Définir la méthodologie de travail de la commission respectant (1) l'implication inclusive des organisations des victimes, (2) définir clairement la nature des auditions (secrètes, semi-secrètes, publiques, etc), (3) respecter le principe de l'indépendance des membres de la commission, (4) appliquer le principe de vetting, (5) accepter l’accompagnement des institutions des Nations Unies (conseil sur les bonnes pratiques).
Concernant l’esclavage,
- Eradiquer l’esclavage et promouvoir le principe de la réparation par l’Etat des victimes de ce fléau.
Genève le 19 avril 2024
Genève le 19 avril 2024
Les organisations et les réseaux des personnes d’ascendance africaines venant de par le monde se sont convergés vers Genève. Les témoignages de leurs solidarités ont été poignants pour rompre avec les dénis des turpitudes du racisme et le refus des réparations des génocides engendrés par la traite négrière des esclaves et les violences politiques des régimes dictatoriaux en Afrique.
Le troisième forum des personnes d’ascendance africaine a clôturé ses travaux le 19 avril 2024 à l’issue de l’élection d’un nouveau bureau de l’Instance Permanente. Des demandes sont formulées pour l’adoption d’une seconde décennie des nations unies sur cette thématique, renforcer les projets en cours sur la solidarité économique, politique et le plaidoyer des afro-descendants en convergence avec les objectifs du développement durable pour lutter contre l’impunité des crimes contre l’humanité consécutifs au racisme et le droit à la réparation des peuples noirs réduits à l’esclavage et sauvagement massacrés dans l’histoire de l’humanité.
Une journée spéciale, le 15 avril, a été dédiée à la commémoration du trentième anniversaire du génocide des Tutsis du Rwanda. Cette cérémonie est marquée par l’observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs à la place des Nations à Genève et d’une conférence organisée par la mission permanente du Rwanda au palais des Nations. La journée était pleine d’émotions et d’engagements à la lumière des témoignages émouvants des rescapés et de la volonté ferme du pouvoir Rwandais de rechercher, arrêter et juger un millier de génocidaires en fuite, cachés dans certains pays.
Les organisations de la diaspora mauritanienne (ODISSI-AVOMM-VOIX des martyrs et AHME) participantes à ce forum ont eu l’opportunité d’organiser un évènement parallèle avec l’Université Panafricaine de Genève (UPAF), que nous remercions vivement. Les débats ont porté sur la situation des noirs en Mauritanie sous le prisme du racisme à travers le génocide à l’encontre des afro-mauritaniens et l’esclavage. Des conclusions pertinentes sont formulées à intégrer dans le rapport final du troisième forum. Elles sont relatives à se référer aux principes de la justice transitionnelle comme mécanisme pour le règlement du génocide en Mauritanie.
- Mise en place d'une commission indépendante instituée par une loi sur la base des principes relatifs à (1) requérir une volonté politique nécessaire des autorités au pouvoir, (2) recourir à la facilitation de personnalités morales acceptées par les différentes parties prenantes (victimes- présumés bourreaux – État), (3) sensibiliser largement pour que les victimes et présumés bourreaux se prêtent à l'initiative.
- Définir le mandat, les missions, la composition et la durée de la Commission
- Définir la méthodologie de travail de la commission respectant (1) l'implication inclusive des organisations des victimes, (2) définir clairement la nature des auditions (secrètes, semi-secrètes, publiques, etc), (3) respecter le principe de l'indépendance des membres de la commission, (4) appliquer le principe de vetting, (5) accepter l’accompagnement des institutions des Nations Unies (conseil sur les bonnes pratiques).
Concernant l’esclavage,
- Eradiquer l’esclavage et promouvoir le principe de la réparation par l’Etat des victimes de ce fléau.
Genève le 19 avril 2024
Genève le 19 avril 2024