A l’issue de l’Assemblée générale du dimanche 12 février 2017, au regard de la situation politique nationale et internationale et aux violations répétées des droits humains les plus fondamentaux : le droit à la citoyenneté, le droit à la scolarité, le respect du droit au bon voisinage et le respect de la dignité humaine, nous dénonçons l’inhumanité de la politique du Président mauritanien. Il ne se passe aucun jour sans que les autorités mauritaniennes fasse subir des actes d’humiliation sur la communauté africaine noire qu’elle soit mauritanienne ou étrangère, particulièrement les Sénégalais qui résident dans le pays, en transit ou pour des séjours d’affaires. Tout un ensemble humain à la merci de cette politique de l’impunité, de l’arbitraire dont les piliers constituent le racisme, l’esclavage et le tribalisme.
Pour consolider sa politique d’exclusion et d’oppression des populations noires, Le régime d’Ould Abdoul AZIZ a renforcé les dispositifs de blocage de la citoyenneté de cette communauté. Le fil directeur de cette politique repose sur une règle transparente : faire tout pour qu’il n’y ait aucune possibilité de recensement ou de renouvellement des documents administratifs comme la carte nationale d’identité et le passeport. Bon nombre de Mauritaniennes et de Mauritaniens à l’intérieur comme à l’extérieur de la Mauritanie sont empêchés de jouir de leur droit de travailler, d’habiter et de voyager, faute de disposer de leurs documents administratifs.
Des décisions graves sont prises et mises en œuvre par les agents administratifs des centres de recensement en privant près de 300 à 400 élèves mauritaniens de Kaëdi et des environs de s’inscrire pour passer les examens : entrée en 6ème, Brevet et Baccalauréat. Les nombreux obstacles que rencontrent les populations noires dans les dits centres de recensement semblent avoir poussé à bout un habitant de Boghé en usant de la violence contre le responsable du centre de cette localité ; de même qu’un autre responsable du centre de Bababé aurait pris la fuite. Toutes ces actions constituent une traduction quotidienne de la politique raciste, esclavagiste et provocatrice du Président mauritanien. A travers cette politique inhumaine et inhospitalière, c’est l’avenir de tout un pays qui est hypothéqué. La Mauritanie de Ould Abdel Aziz est dans l’impasse. Opprimés, victimes et oppresseurs, privilégiés assistent impuissants et comme résignés devant une situation qui est propice à toutes les formes de violence et de décomposition du pays.
Il s’y ajoute cette politique de provocation vis à vis du Sénégal en privant les pêcheurs ressortissants de ce pays de se consacrer à l’activité de la pêche pour répondre à leurs besoins fondamentaux et à ceux de leurs familles. Par ces mesures injustifiées, gratuites et hostiles, le président mauritanien veut créer une situation de tension pour distraire les mauritaniens et entretenir un climat de confrontation entre les deux pays liés par le sang et l’histoire.
Il faut dire que Ould Abdoul Aziz veut rééditer 1989 oubliant ainsi que les blessures ne sont pas encore refermées. Tous les risques ne sont pas à écarter avec ce pilotage à vue du pays qui est en mal de gouvernance et de stabilité. En tuant trois pêcheurs sénégalais, les autorités mauritaniennes ont fait preuve de cruauté et de manque de sang froid devant de paisibles citoyens d’un pays frère et voisin dans le but de faire dégénérer les relations entre les deux pays.
Au regard de tous ces agissements et faits, AVOMM condamne avec fermeté la politique de Ould Abdel Aziz.
AVOMM en appelle à la responsabilité des leaders politiques et des mouvements associatifs et informe la communauté internationale et les organisations de défense de droits humains de la gravité de la situation et des risques de confrontation. Il est urgent de mettre fin à la dictature qui sévit en Mauritanie et qui, par son agonie, fait montre de son hostilité, son arrogance et la toute puissance.
Ould Abdel Aziz s’en prend à tous les désespérés et à ceux et à celles qui ont plus besoin de protection, de soutien et de solidarité. Sa politique est le moins qu’on puisse dire cynique, injuste et maltraitante.
Nous dénonçons le manque de sens de la mesure, de générosité et de bienveillance du président mauritanien.
Pour l’AVOMM
Le porte parole
Hamdou Rabby SY
Pour consolider sa politique d’exclusion et d’oppression des populations noires, Le régime d’Ould Abdoul AZIZ a renforcé les dispositifs de blocage de la citoyenneté de cette communauté. Le fil directeur de cette politique repose sur une règle transparente : faire tout pour qu’il n’y ait aucune possibilité de recensement ou de renouvellement des documents administratifs comme la carte nationale d’identité et le passeport. Bon nombre de Mauritaniennes et de Mauritaniens à l’intérieur comme à l’extérieur de la Mauritanie sont empêchés de jouir de leur droit de travailler, d’habiter et de voyager, faute de disposer de leurs documents administratifs.
Des décisions graves sont prises et mises en œuvre par les agents administratifs des centres de recensement en privant près de 300 à 400 élèves mauritaniens de Kaëdi et des environs de s’inscrire pour passer les examens : entrée en 6ème, Brevet et Baccalauréat. Les nombreux obstacles que rencontrent les populations noires dans les dits centres de recensement semblent avoir poussé à bout un habitant de Boghé en usant de la violence contre le responsable du centre de cette localité ; de même qu’un autre responsable du centre de Bababé aurait pris la fuite. Toutes ces actions constituent une traduction quotidienne de la politique raciste, esclavagiste et provocatrice du Président mauritanien. A travers cette politique inhumaine et inhospitalière, c’est l’avenir de tout un pays qui est hypothéqué. La Mauritanie de Ould Abdel Aziz est dans l’impasse. Opprimés, victimes et oppresseurs, privilégiés assistent impuissants et comme résignés devant une situation qui est propice à toutes les formes de violence et de décomposition du pays.
Il s’y ajoute cette politique de provocation vis à vis du Sénégal en privant les pêcheurs ressortissants de ce pays de se consacrer à l’activité de la pêche pour répondre à leurs besoins fondamentaux et à ceux de leurs familles. Par ces mesures injustifiées, gratuites et hostiles, le président mauritanien veut créer une situation de tension pour distraire les mauritaniens et entretenir un climat de confrontation entre les deux pays liés par le sang et l’histoire.
Il faut dire que Ould Abdoul Aziz veut rééditer 1989 oubliant ainsi que les blessures ne sont pas encore refermées. Tous les risques ne sont pas à écarter avec ce pilotage à vue du pays qui est en mal de gouvernance et de stabilité. En tuant trois pêcheurs sénégalais, les autorités mauritaniennes ont fait preuve de cruauté et de manque de sang froid devant de paisibles citoyens d’un pays frère et voisin dans le but de faire dégénérer les relations entre les deux pays.
Au regard de tous ces agissements et faits, AVOMM condamne avec fermeté la politique de Ould Abdel Aziz.
AVOMM en appelle à la responsabilité des leaders politiques et des mouvements associatifs et informe la communauté internationale et les organisations de défense de droits humains de la gravité de la situation et des risques de confrontation. Il est urgent de mettre fin à la dictature qui sévit en Mauritanie et qui, par son agonie, fait montre de son hostilité, son arrogance et la toute puissance.
Ould Abdel Aziz s’en prend à tous les désespérés et à ceux et à celles qui ont plus besoin de protection, de soutien et de solidarité. Sa politique est le moins qu’on puisse dire cynique, injuste et maltraitante.
Nous dénonçons le manque de sens de la mesure, de générosité et de bienveillance du président mauritanien.
Pour l’AVOMM
Le porte parole
Hamdou Rabby SY