Des milliers d’écoliers noirs protestaient le 16 juin 1976 contre l’enseignement de l’afrikaans, la langue qui leur était imposée par la minorité blanche à la tête du pays.
Des centaines d’entre eux avaient été tués à Soweto. Le massacre de Soweto a choqué la conscience universelle et affaibli le système de ségrégation raciale, ont rappelé des témoins à notre correspondante.
L’un d’entre eux rencontré sur le lieu du massacre se souvient de la journée du 16 juin 1976 : "J’étais ici avec mon ami Hastings. Les policiers étaient là-bas. Ils nous ont tirés dessus. Et mon ami Hastings a été tué (…) Il est tombé à côté de moi et j’ai vu du sang couler sur son front. Nous avons pris des pierres pour viser les pierres."
Ce jour de la répression des écoliers est une date repère de l’histoire de l’apartheid, le régime politique de ségrégation raciale alors en vigueur en Afrique du Sud.
La date du 16 juin 1976 est connue dans le monde comme le jour qui a changé le cours de l’histoire en Afrique du Sud. "Les émeutes ont continué pour durer longtemps. Mon frère a été tué au mois d’août 1976. Il y avait des moments de tristesse, de chagrin…" se rappelle Elizabeth.
Le sacrifice des personnes tuées n’a pas apporté "beaucoup de changements pour les noirs, mais il a changé beaucoup de choses parce que nous avons le droit de prendre la parole pour nous défendre. Ça a amélioré beaucoup de choses", ajoute Elizabeth.
Le vice-président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, est allé ce matin déposer une couronne au mémorial Hector Pietersen, un étudiant tué lors des manifestations par les forces de sécurité et considéré comme le héros de la contestation de la minorité blanche au pouvoir.
La photo montrant son corps dans les bras de l’un de ses camarades avait fait le tour du monde.
L’image avait attiré davantage d’attention de la communauté internationale sur la politique de ségrégation raciale en Afrique du Sud.
L’apartheid a officiellement pris fin en 1994, avec l’élection du premier président noir du pays, Nelson Mandela.
Source: BBC
Des centaines d’entre eux avaient été tués à Soweto. Le massacre de Soweto a choqué la conscience universelle et affaibli le système de ségrégation raciale, ont rappelé des témoins à notre correspondante.
L’un d’entre eux rencontré sur le lieu du massacre se souvient de la journée du 16 juin 1976 : "J’étais ici avec mon ami Hastings. Les policiers étaient là-bas. Ils nous ont tirés dessus. Et mon ami Hastings a été tué (…) Il est tombé à côté de moi et j’ai vu du sang couler sur son front. Nous avons pris des pierres pour viser les pierres."
Ce jour de la répression des écoliers est une date repère de l’histoire de l’apartheid, le régime politique de ségrégation raciale alors en vigueur en Afrique du Sud.
La date du 16 juin 1976 est connue dans le monde comme le jour qui a changé le cours de l’histoire en Afrique du Sud. "Les émeutes ont continué pour durer longtemps. Mon frère a été tué au mois d’août 1976. Il y avait des moments de tristesse, de chagrin…" se rappelle Elizabeth.
Le sacrifice des personnes tuées n’a pas apporté "beaucoup de changements pour les noirs, mais il a changé beaucoup de choses parce que nous avons le droit de prendre la parole pour nous défendre. Ça a amélioré beaucoup de choses", ajoute Elizabeth.
Le vice-président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, est allé ce matin déposer une couronne au mémorial Hector Pietersen, un étudiant tué lors des manifestations par les forces de sécurité et considéré comme le héros de la contestation de la minorité blanche au pouvoir.
La photo montrant son corps dans les bras de l’un de ses camarades avait fait le tour du monde.
L’image avait attiré davantage d’attention de la communauté internationale sur la politique de ségrégation raciale en Afrique du Sud.
L’apartheid a officiellement pris fin en 1994, avec l’élection du premier président noir du pays, Nelson Mandela.
Source: BBC