Pour le rassemblement de toutes les forces antiracistes et le soutien à la candidature d'Ibrahima Sarr. Dépuis la créeation du mouvement pour la reconciliation nationale par le président sarr, un immense espoir est né pour les humiliés de la parole et de l'existence. Peut-on se permettre de manquer ce grand rendez-vous avec l'histoire?
L'aspiration de changement et de ressemblement peut-elle se passer de cette candidature d'une rare crédibilité et d'une profonde conviction de lutte contre tous les systèmes hégémoniques de domination?
Ce serait triste et dommage de ne pas promouvoir et accompagner cette candidature historique. Connus par ses combats réalistes et ses prises de postions exigentes, Ibrahima Sarr symbolise aujourd'hui le rassemblement de tout ceux qui ont été dispersés par la force repressive ou des politiques d'assimilations et de favoritismes communautaires.
Voix des sans voix, Mr Sarr cristalise toutes les attentions et permet de croire au lendemain meilleur pour les réfugiés, les déportés, ceux qui sont au cimetieres injustement, les victimes de l'esclavage, les exlus de la république, les travailleurs pauvres, les victimes de l'obscurantisme économique et sociale, les victimes de l'incompétence administrative, les victimes de l'incompétence scolaires, les victimes des nominations de complaisance, les victimes du régionnalisme et enfin de la ségrégation territoriale.
Cette candidature est non seulement nécessaire mais vitale.
Nous invitons tous les Mauritaniens à rejoinre et soutenir la démarche d'Ibrahima Sarr et prendre contact avec son comité de soutien en France:
- Mourtodo Diop
- Ousmane Chérif Touré : 06 26 11 82 28
- Mamadou Bâ : 06 68 13 37 81
- Haby zakaria : 06 99 04 54 04
- Moulaye Dioum : 06 67 94 06 75
- Jemal Sow : 06 23 20 76 67
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Ibrahima Sarr : l’homme des projets crédibles et réalistes
Nous avons tout récemment appris sur le forum du flamnet, l’annonce de la naissance d’un mouvement de réconciliation nationale (MNR), dirigé par l’ex député Sarr Ibrahim.
Cette annonce ne saurait en aucun cas passer inaperçue dans la mesure ou son objet porte sur une candidature négro-africaine à l’élection présidentielle. Le contenu de cette déclaration conforte un projet crédible qui mérite une discussion sérieuse, un débat fécond et une analyse approfondie, surtout s’agissant d’un projet porté par un homme de conviction qui a toujours combattu l’injustice notamment le racisme, l’esclavage, et le tribalisme. Mais cela ne nous a pas empêché de poser quelques questions : pourquoi la recherche d’une candidature négro-africaine alors qu’il en existe déjà une ? Serait-ce une manière de rendre illégitime la candidature de Ba Mamadou Alassane ? Qu’est-ce qui la différencie cette candidature de celle Bâ Mamadou Alassane ? S’agit-il d’une question de projet ou d’homme ?
Pour comprendre
Ba Mamadou Alassane n’a jamais voulu instaurer un débat sérieux autour de sa candidature. Il s’est porté candidat à l’élection présidentielle et même aux municipales sans soumettre sa candidature aux instances de son propre parti. D’ailleurs, certains cadres de son parti n’ont appris sa candidature que par le biais de la presse ou du Flamnet. Ce qui est quand même paradoxale ! Comment, à ce titre poser les jalons d’un débat sur la candidature de quelqu’un qui est déjà candidat ? Nous pensons que si le leader du PLEJ se précipite pour annoncer sa candidature c’est peut être par conscience de la limite d’âge qui risque de le frapper d’ici les prochaines échéances. La dernière chance ou à jamais !
L’AJD a déployé tout son énergie pour qu’une candidature négro-africaine puisse voir le jour. Les responsables de ce parti n’ont ménagé aucun effort pour que cet idéal se traduise en réalité. Nous espérons que cela puisse se réaliser et aboutir à l’issue des discussions en cours avec d’autres forces antiracistes.
Le sens d’une candidature négro-africaine.
L’histoire des relations des régimes successifs avec la communauté négro-africaine a été celle du racisme, de l’exclusion, de la négation existentielle et de l’oubli historique. A la relecture de l’histoire des mesures gouvernementales en Mauritanie de 1960 à nos jours, aucune loi ou réforme allant dans le sens du progrès négro-africain n’a été promulguée, abstraction faite de la mise en place de l’institut des langues nationales sous le règne de Haidalla (une expérimentation qui a accéléré sa chute car certaines forces avaient jugé cette institution comme un lieu de trahison de l’idéale de la société arabe). Que les détracteurs de cette thèse prouvent le contraire !
Revenir ici sur les assassinats et les tortures devient de la tautologie. Ce n’est un secret pour personne. Nietzsche dans « Le Gai savoir », expliquait que les hommes doivent être les créateurs de leurs propres soleil. Pour le paraphraser, nous disons que les négro-africains doivent être les principaux porteurs de leurs destinée. Personne d’autre ne le fera à leur place. Une candidature négro-africaine signifie donc une candidature de prise en charge de soi pour briser les chaînes de l’assimilation et de l’aliénation. Cette candidature illustrerait de manière éclatante l’existence du problème négro-africain en Mauritanie.
Cette candidature ne peut être défendue que par ceux qui sont concernés. Car depuis longtemps la question négro-africaine est soit mal posée ou mal analysée. Certains courants adverses ont voulu l’extraire de sa substance en l’analysant à travers une grille de lecture marxiste (je leurs conseille de s’intéresser à la grande dissertation de Karl Popper sur la science ou sur l’historicisme). Une manière de nier l’existence même de la question et de l’éluder. D’autres, en la scandant, ont fini par la trahir ou en faisant un slogan politique creux afin d’atteindre leurs objectifs.
Pour une candidature décomplexée.
Les tenants du racisme comme culture de gouvernement ont su imposer dans la conscience collective nationale l’idée selon laquelle tout regroupement négro-africain ne serait qu’une usine de fabrication de l’extrémisme ou de la haine des maures. Cette conception a même créée une ambiance de psychose au sein de la communauté africaine Mauritanienne. Ceci s’explique par ce que nous appelons un processus de culpabilisation de la victime. Dénoncer le racisme et l’injustice est devenu un acte blasphématoire.
Tous les partis politiques dirigés par les négro-africains sont considérés comme extrémistes. Comme s’ils étaient destinés à n’exister que sous le diktat des maures. Comme si la Présidence de la république serait une zone de non droit pour eux. Il y a même certains politique négro-africain qui croient en cette thèse. Souvent, nos compatriotes maures brillent par leur absence lors de manifestions organisées, en France, par l’opposition mauritanienne en exil. Il arrive d’entendre ça et là des voix se lever pour dénoncer ces attitudes. Certains regrettent l’invisibilité des mauritaniens blancs dans les rencontres politiques.
Il s’agit de combattre l’injustice qui est une valeur universelle. Ce n’est pas la couleur de peau qui détermine la légitimité d’un combat, c’est au contraire la justesse de sa cause. La présence des noirs ou des blancs importe peu. Ce qui compte c’est de se faire entendre et surtout de poser le problème comme il se doit loin de tout manichéisme. Le combat contre l’inacceptable est ouvert à tout le monde sans aucune distinction.
Ce lourd et symbolique combat doit être porté par quelqu’un de puissant et de compétent.
L’homme de la situation.
Ibrahima Sarr pourrait incontestablement mener ce combat. Théoricien politique, philosophe, journaliste, sociologue et anthropologue, Sarr est avant tout un enfant de son siècle.
Erudit et homme d’Etat, il est généralement considéré comme un des auteurs du Manifeste du négro-mauritanien opprimé (un texte qui n’est point un luxe mais une exigence éthique dans lequel les auteurs présentent les conditions de la possibilité d’une véritable vie en communauté). Ce manifeste lui a valu un séjour au mouroir de walata où il a subi, comme beaucoup de négro-africain, toutes les formes d’humiliation. Son séjour dans le camp de la mort d’Ould Taya, n’a fait que renforcer ses convictions et sa détermination pour l’égalité de tous les Mauritaniens.
Il n’a jamais trahi la cause et n’a jamais considéré l’assemblée nationale comme un lieu de promotion sociale. C’est d’ailleurs grâce à lui (je dis bien grâce, car cela a permis de montrer davantage le vrai visage de la démocratie raciste qui se déroulait à l’assemblée nationale) que l’action pour le changement a été dissoute.
Observateur attentif de la sphère politique mauritanienne, notre poète national a très tôt compris que le mouvement du 3 août n’était qu’une supercherie et que la classe politique par sa soif de liberté s’est faite piéger par le CMJD. C’est pour cette raison qu’il remettra sa lettre de démission au président de l’APP, avant d’écrire une tribune pour démontrer que la transition « cmjidienne » menait à la dérive.
Le président Sarr a très tôt compris que le combat contre le racisme d’Etat nécessitait une approche culturelle et linguiste. C’est ce qui explique son enthousiasme axiologique et sa profondeur littéraire. Nul mieux que l’ex député n’a pensé le rapport du combat culturel et de la politique. Les questions de justice et de culture deviennent dés lors centrales. Nous avons même soupçonné chez Ibrahima Sarr l’existence d’une profonde croyance à l’écologie. Car l’environnement est souvent la sève nourricière de ses poèmes.
Pour Ibrahima Sarr la poésie offre un potentiel exploratoire exceptionnel et constitue un outil efficace de lutte contre l’assimilation et l’aliénation.
Sarr a un projet : réconcilier tous les mauritaniens qui depuis quarante ans ont été déchirés par des politique racistes, esclavagistes, chauvines, hégémonistes. En gros, tout ce qui freine le développement d’un pays. Lors de cette élection, ce projet ne peut être porté que par lui. (Mais au cas où il ne sera pas qualifié pour le deuxième tour son mouvement doit soutenir le candidat le mieux placé de la CFDC).
Pour garantir la meilleure prise en charge des revendications négro-africaines dans cette élection, il est nécessaire de soutenir la candidature de Ibrahima Sarr.
Soutenir la candidature de Sarr, c’est soutenir la vérité ;
Soutenir la candidature de Sarr, c’est soutenir la justice ;
Soutenir la candidature de Sarr, c’est soutenir la réconciliation nationale ;
Soutenir en fin la candidature de Sarr, c’est soutenir le règlement définitif de la question de la cohabitation.
source :
Moulaye Dioum, Paris France.
L'aspiration de changement et de ressemblement peut-elle se passer de cette candidature d'une rare crédibilité et d'une profonde conviction de lutte contre tous les systèmes hégémoniques de domination?
Ce serait triste et dommage de ne pas promouvoir et accompagner cette candidature historique. Connus par ses combats réalistes et ses prises de postions exigentes, Ibrahima Sarr symbolise aujourd'hui le rassemblement de tout ceux qui ont été dispersés par la force repressive ou des politiques d'assimilations et de favoritismes communautaires.
Voix des sans voix, Mr Sarr cristalise toutes les attentions et permet de croire au lendemain meilleur pour les réfugiés, les déportés, ceux qui sont au cimetieres injustement, les victimes de l'esclavage, les exlus de la république, les travailleurs pauvres, les victimes de l'obscurantisme économique et sociale, les victimes de l'incompétence administrative, les victimes de l'incompétence scolaires, les victimes des nominations de complaisance, les victimes du régionnalisme et enfin de la ségrégation territoriale.
Cette candidature est non seulement nécessaire mais vitale.
Nous invitons tous les Mauritaniens à rejoinre et soutenir la démarche d'Ibrahima Sarr et prendre contact avec son comité de soutien en France:
- Mourtodo Diop
- Ousmane Chérif Touré : 06 26 11 82 28
- Mamadou Bâ : 06 68 13 37 81
- Haby zakaria : 06 99 04 54 04
- Moulaye Dioum : 06 67 94 06 75
- Jemal Sow : 06 23 20 76 67
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Ibrahima Sarr : l’homme des projets crédibles et réalistes
Nous avons tout récemment appris sur le forum du flamnet, l’annonce de la naissance d’un mouvement de réconciliation nationale (MNR), dirigé par l’ex député Sarr Ibrahim.
Cette annonce ne saurait en aucun cas passer inaperçue dans la mesure ou son objet porte sur une candidature négro-africaine à l’élection présidentielle. Le contenu de cette déclaration conforte un projet crédible qui mérite une discussion sérieuse, un débat fécond et une analyse approfondie, surtout s’agissant d’un projet porté par un homme de conviction qui a toujours combattu l’injustice notamment le racisme, l’esclavage, et le tribalisme. Mais cela ne nous a pas empêché de poser quelques questions : pourquoi la recherche d’une candidature négro-africaine alors qu’il en existe déjà une ? Serait-ce une manière de rendre illégitime la candidature de Ba Mamadou Alassane ? Qu’est-ce qui la différencie cette candidature de celle Bâ Mamadou Alassane ? S’agit-il d’une question de projet ou d’homme ?
Pour comprendre
Ba Mamadou Alassane n’a jamais voulu instaurer un débat sérieux autour de sa candidature. Il s’est porté candidat à l’élection présidentielle et même aux municipales sans soumettre sa candidature aux instances de son propre parti. D’ailleurs, certains cadres de son parti n’ont appris sa candidature que par le biais de la presse ou du Flamnet. Ce qui est quand même paradoxale ! Comment, à ce titre poser les jalons d’un débat sur la candidature de quelqu’un qui est déjà candidat ? Nous pensons que si le leader du PLEJ se précipite pour annoncer sa candidature c’est peut être par conscience de la limite d’âge qui risque de le frapper d’ici les prochaines échéances. La dernière chance ou à jamais !
L’AJD a déployé tout son énergie pour qu’une candidature négro-africaine puisse voir le jour. Les responsables de ce parti n’ont ménagé aucun effort pour que cet idéal se traduise en réalité. Nous espérons que cela puisse se réaliser et aboutir à l’issue des discussions en cours avec d’autres forces antiracistes.
Le sens d’une candidature négro-africaine.
L’histoire des relations des régimes successifs avec la communauté négro-africaine a été celle du racisme, de l’exclusion, de la négation existentielle et de l’oubli historique. A la relecture de l’histoire des mesures gouvernementales en Mauritanie de 1960 à nos jours, aucune loi ou réforme allant dans le sens du progrès négro-africain n’a été promulguée, abstraction faite de la mise en place de l’institut des langues nationales sous le règne de Haidalla (une expérimentation qui a accéléré sa chute car certaines forces avaient jugé cette institution comme un lieu de trahison de l’idéale de la société arabe). Que les détracteurs de cette thèse prouvent le contraire !
Revenir ici sur les assassinats et les tortures devient de la tautologie. Ce n’est un secret pour personne. Nietzsche dans « Le Gai savoir », expliquait que les hommes doivent être les créateurs de leurs propres soleil. Pour le paraphraser, nous disons que les négro-africains doivent être les principaux porteurs de leurs destinée. Personne d’autre ne le fera à leur place. Une candidature négro-africaine signifie donc une candidature de prise en charge de soi pour briser les chaînes de l’assimilation et de l’aliénation. Cette candidature illustrerait de manière éclatante l’existence du problème négro-africain en Mauritanie.
Cette candidature ne peut être défendue que par ceux qui sont concernés. Car depuis longtemps la question négro-africaine est soit mal posée ou mal analysée. Certains courants adverses ont voulu l’extraire de sa substance en l’analysant à travers une grille de lecture marxiste (je leurs conseille de s’intéresser à la grande dissertation de Karl Popper sur la science ou sur l’historicisme). Une manière de nier l’existence même de la question et de l’éluder. D’autres, en la scandant, ont fini par la trahir ou en faisant un slogan politique creux afin d’atteindre leurs objectifs.
Pour une candidature décomplexée.
Les tenants du racisme comme culture de gouvernement ont su imposer dans la conscience collective nationale l’idée selon laquelle tout regroupement négro-africain ne serait qu’une usine de fabrication de l’extrémisme ou de la haine des maures. Cette conception a même créée une ambiance de psychose au sein de la communauté africaine Mauritanienne. Ceci s’explique par ce que nous appelons un processus de culpabilisation de la victime. Dénoncer le racisme et l’injustice est devenu un acte blasphématoire.
Tous les partis politiques dirigés par les négro-africains sont considérés comme extrémistes. Comme s’ils étaient destinés à n’exister que sous le diktat des maures. Comme si la Présidence de la république serait une zone de non droit pour eux. Il y a même certains politique négro-africain qui croient en cette thèse. Souvent, nos compatriotes maures brillent par leur absence lors de manifestions organisées, en France, par l’opposition mauritanienne en exil. Il arrive d’entendre ça et là des voix se lever pour dénoncer ces attitudes. Certains regrettent l’invisibilité des mauritaniens blancs dans les rencontres politiques.
Il s’agit de combattre l’injustice qui est une valeur universelle. Ce n’est pas la couleur de peau qui détermine la légitimité d’un combat, c’est au contraire la justesse de sa cause. La présence des noirs ou des blancs importe peu. Ce qui compte c’est de se faire entendre et surtout de poser le problème comme il se doit loin de tout manichéisme. Le combat contre l’inacceptable est ouvert à tout le monde sans aucune distinction.
Ce lourd et symbolique combat doit être porté par quelqu’un de puissant et de compétent.
L’homme de la situation.
Ibrahima Sarr pourrait incontestablement mener ce combat. Théoricien politique, philosophe, journaliste, sociologue et anthropologue, Sarr est avant tout un enfant de son siècle.
Erudit et homme d’Etat, il est généralement considéré comme un des auteurs du Manifeste du négro-mauritanien opprimé (un texte qui n’est point un luxe mais une exigence éthique dans lequel les auteurs présentent les conditions de la possibilité d’une véritable vie en communauté). Ce manifeste lui a valu un séjour au mouroir de walata où il a subi, comme beaucoup de négro-africain, toutes les formes d’humiliation. Son séjour dans le camp de la mort d’Ould Taya, n’a fait que renforcer ses convictions et sa détermination pour l’égalité de tous les Mauritaniens.
Il n’a jamais trahi la cause et n’a jamais considéré l’assemblée nationale comme un lieu de promotion sociale. C’est d’ailleurs grâce à lui (je dis bien grâce, car cela a permis de montrer davantage le vrai visage de la démocratie raciste qui se déroulait à l’assemblée nationale) que l’action pour le changement a été dissoute.
Observateur attentif de la sphère politique mauritanienne, notre poète national a très tôt compris que le mouvement du 3 août n’était qu’une supercherie et que la classe politique par sa soif de liberté s’est faite piéger par le CMJD. C’est pour cette raison qu’il remettra sa lettre de démission au président de l’APP, avant d’écrire une tribune pour démontrer que la transition « cmjidienne » menait à la dérive.
Le président Sarr a très tôt compris que le combat contre le racisme d’Etat nécessitait une approche culturelle et linguiste. C’est ce qui explique son enthousiasme axiologique et sa profondeur littéraire. Nul mieux que l’ex député n’a pensé le rapport du combat culturel et de la politique. Les questions de justice et de culture deviennent dés lors centrales. Nous avons même soupçonné chez Ibrahima Sarr l’existence d’une profonde croyance à l’écologie. Car l’environnement est souvent la sève nourricière de ses poèmes.
Pour Ibrahima Sarr la poésie offre un potentiel exploratoire exceptionnel et constitue un outil efficace de lutte contre l’assimilation et l’aliénation.
Sarr a un projet : réconcilier tous les mauritaniens qui depuis quarante ans ont été déchirés par des politique racistes, esclavagistes, chauvines, hégémonistes. En gros, tout ce qui freine le développement d’un pays. Lors de cette élection, ce projet ne peut être porté que par lui. (Mais au cas où il ne sera pas qualifié pour le deuxième tour son mouvement doit soutenir le candidat le mieux placé de la CFDC).
Pour garantir la meilleure prise en charge des revendications négro-africaines dans cette élection, il est nécessaire de soutenir la candidature de Ibrahima Sarr.
Soutenir la candidature de Sarr, c’est soutenir la vérité ;
Soutenir la candidature de Sarr, c’est soutenir la justice ;
Soutenir la candidature de Sarr, c’est soutenir la réconciliation nationale ;
Soutenir en fin la candidature de Sarr, c’est soutenir le règlement définitif de la question de la cohabitation.
source :
Moulaye Dioum, Paris France.