APA - Nouakchott (Mauritanie) Cinq proches de l’ancien président mauritanien Maaouya Ould Taya, arrêtés il y a 4 mois pour tentative de coup d’Etat, ont été déférés devant une cour criminelle, a déclaré le président du collectif de défense de ces codétenus lors d’une conférence de presse, mercredi à Nouakchott.
« Je ressens une profonde déception face au traitement qui a été réservé à mes clients », a dit Me Ahmed Salem Ould Bouhebeini, précisant que le dossier de ceux-ci a été renvoyé depuis quelques jours à la Cour criminelle de Nouakchott.
Deux militaires, Abderrahmane Ould Yahya (ancien directeur de la Marine) et Mohamed Ould Salem, et 3 civils, Mohamed Ould Mohamed Ali (ex ambassadeur à l’UNESCO), Mini Ould Lekouar et Ahmed Ould Salek, s’étaient vus inculpés de « complot contre l’ordre constitutionnel », chef d’accusation passible de la réclusion à perpétuité.
Me Bouhebeini a également affirmé n’avoir perçu aucune amélioration sur le système judiciaire dans le pays, précisant que les lois continuent d’être « contournées, les libertés individuelles bafouées et les procès ajournés ».
Les parents des détenus organisent régulièrement des sit-in devant la prison centrale de Nouakchott où ils sont incarcérés. Certains d’entre eux considèrent le renversement de Ould Taya comme illégal et réclament son retour au Palais présidentiel.
Maaouya Ould Taya avait été renversé le 3 août 2005 par un Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) qui a désigné un gouvernement de transition et enclenché un processus électoral permettant le retour la constitutionnalité.
MOO/of/APA
« Je ressens une profonde déception face au traitement qui a été réservé à mes clients », a dit Me Ahmed Salem Ould Bouhebeini, précisant que le dossier de ceux-ci a été renvoyé depuis quelques jours à la Cour criminelle de Nouakchott.
Deux militaires, Abderrahmane Ould Yahya (ancien directeur de la Marine) et Mohamed Ould Salem, et 3 civils, Mohamed Ould Mohamed Ali (ex ambassadeur à l’UNESCO), Mini Ould Lekouar et Ahmed Ould Salek, s’étaient vus inculpés de « complot contre l’ordre constitutionnel », chef d’accusation passible de la réclusion à perpétuité.
Me Bouhebeini a également affirmé n’avoir perçu aucune amélioration sur le système judiciaire dans le pays, précisant que les lois continuent d’être « contournées, les libertés individuelles bafouées et les procès ajournés ».
Les parents des détenus organisent régulièrement des sit-in devant la prison centrale de Nouakchott où ils sont incarcérés. Certains d’entre eux considèrent le renversement de Ould Taya comme illégal et réclament son retour au Palais présidentiel.
Maaouya Ould Taya avait été renversé le 3 août 2005 par un Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) qui a désigné un gouvernement de transition et enclenché un processus électoral permettant le retour la constitutionnalité.
MOO/of/APA