Ce sera ce 20 juillet que va s'ouvrir le procès de Hissein Habré. En prélude à cet événement, la cellule de communication de l'ancien président tchadien et ses avocats ont publié un document, publié par Grand Place, pour révéler leur ligne de défense. Dans le document, les avocats de Habré ont relevé des violations des droits de l'accusé qu'ils comptent soulever au cours de ce procès, pouvant ainsi entrainer la nullité de la procédure.
La cellule de la communication a dénoncé les actes posés par le procureur général Mbacké Fall, mais aussi les dérives et les nombreuses violations des droits de la défense. Et ce même, avant l'arrestation de leur client. Elle évoque l'entrée en scène des juges de la Chambre d'instruction, le voyage du procureur général au Tchad au cours duquel ils 'est illustré par des rencontres politiques avec le Premier ministre tchadien, puis avec Idriss Deby, les organisations non gouvernementales et la presse.
Et dénonce aussi, l'arrestation jugée arbitraire de Habré, alors que le code de procédure pénale prévoit la possibilité d'une enquête préliminaire initiée sur instruction du procureur de la république confiée à des officiers de police judiciaire , chargés de procéder aux constatations et aux auditions. Les conseils de Habré soulèvent également deux autres observations. Premièrement, les avocats se sont vus interdire par les juges toute plaidoirie tant au moment de l'inculpation que de la mise en détention. Deuxième, ils dénoncent la procédure des juges ignorait toutes les pratiques de procédure propres aux juridictions internationales et protectrices des droits de la défense.
seneweb News
La cellule de la communication a dénoncé les actes posés par le procureur général Mbacké Fall, mais aussi les dérives et les nombreuses violations des droits de la défense. Et ce même, avant l'arrestation de leur client. Elle évoque l'entrée en scène des juges de la Chambre d'instruction, le voyage du procureur général au Tchad au cours duquel ils 'est illustré par des rencontres politiques avec le Premier ministre tchadien, puis avec Idriss Deby, les organisations non gouvernementales et la presse.
Et dénonce aussi, l'arrestation jugée arbitraire de Habré, alors que le code de procédure pénale prévoit la possibilité d'une enquête préliminaire initiée sur instruction du procureur de la république confiée à des officiers de police judiciaire , chargés de procéder aux constatations et aux auditions. Les conseils de Habré soulèvent également deux autres observations. Premièrement, les avocats se sont vus interdire par les juges toute plaidoirie tant au moment de l'inculpation que de la mise en détention. Deuxième, ils dénoncent la procédure des juges ignorait toutes les pratiques de procédure propres aux juridictions internationales et protectrices des droits de la défense.
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