Les terres qui longent la vallée du fleuve Sénégal sont au centre du conflit entre les Beydanes et les Négro-africains. Les gouvernements mauritaniens successifs ont essayé de prendre le contrôle de ces terres, une politique qui a résulté en des violations massives des droits de l'homme à l'encontre des Noirs et s'est caractérisée par des violences clairement soutenues par l'Etat et un manque total de respect pour les procédures légales.
De novembre 1990 à février 1991, de 500 à 600 prisonniers politiques négro-africains furent exécutés ou torturés à mort par les forces gouvernementales. Les victimes se comptaient parmi les quelque 2.500 Noirs arrêtés arbitrairement, détenus au secret et soumis à des sévices physiques particulièrement brutales.
L'esclavage existe toujours en Mauritanie, particulièrement dans les zones rurales.
Sa persistance est due à l'insuffisance des efforts du gouvernement pour éduquer les esclaves sur leurs droits et engager des poursuites contre ceux qui continuent à détenir des esclaves. Les esclaves qui essayent de s'enfuir sont quelquefois soumis à des châtiments et des tortures sévères. .
Les Négro-africains de Mauritanie sont victimes de politiques gouvernementales de facto discriminatoires, telles que l'arabisation forcée, qui, inévitablement, affectent gravement la jouissance de leurs droits civils et politiques. Les effets discriminatoires de l'arabisation se manifestent notamment par la suppression de la liberté d'expression et d'association des communautés noires.
Les droits de l'homme des Noirs de la vallée du fleuve Sénégal persistent à être violés par les militaires et les forces de sécurité qui recourent toujours aux assassinats aveugles, aux détentions arbitraires, à la torture, aux viols et aux passages à tabac. Rien n'indique qu'il existe une volonté de faire respecter les droits de l'homme. Alors que l'on assiste à moins d'exécutions depuis 1992, la population noire qui reste dans la région fait face à des difficultés énormes pour obtenir des documents d'identité, un emploi, des prêts bancaires ou des terres..
Les autorités mauritaniennes ont refusé de procéder à des enquêtes, d'engager des poursuites ou de punir les auteurs des abus graves, tels que les déportations et les massacres de prisonniers, en dépit de l'existence de nombreuses preuves impliquant directement plusieurs hauts responsables de l'administration mauritanienne à ces abus.
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Extrait d'un rapport de human rights watch que vous pouvez consulter partir de notre site,rubrique HRW
De novembre 1990 à février 1991, de 500 à 600 prisonniers politiques négro-africains furent exécutés ou torturés à mort par les forces gouvernementales. Les victimes se comptaient parmi les quelque 2.500 Noirs arrêtés arbitrairement, détenus au secret et soumis à des sévices physiques particulièrement brutales.
L'esclavage existe toujours en Mauritanie, particulièrement dans les zones rurales.
Sa persistance est due à l'insuffisance des efforts du gouvernement pour éduquer les esclaves sur leurs droits et engager des poursuites contre ceux qui continuent à détenir des esclaves. Les esclaves qui essayent de s'enfuir sont quelquefois soumis à des châtiments et des tortures sévères. .
Les Négro-africains de Mauritanie sont victimes de politiques gouvernementales de facto discriminatoires, telles que l'arabisation forcée, qui, inévitablement, affectent gravement la jouissance de leurs droits civils et politiques. Les effets discriminatoires de l'arabisation se manifestent notamment par la suppression de la liberté d'expression et d'association des communautés noires.
Les droits de l'homme des Noirs de la vallée du fleuve Sénégal persistent à être violés par les militaires et les forces de sécurité qui recourent toujours aux assassinats aveugles, aux détentions arbitraires, à la torture, aux viols et aux passages à tabac. Rien n'indique qu'il existe une volonté de faire respecter les droits de l'homme. Alors que l'on assiste à moins d'exécutions depuis 1992, la population noire qui reste dans la région fait face à des difficultés énormes pour obtenir des documents d'identité, un emploi, des prêts bancaires ou des terres..
Les autorités mauritaniennes ont refusé de procéder à des enquêtes, d'engager des poursuites ou de punir les auteurs des abus graves, tels que les déportations et les massacres de prisonniers, en dépit de l'existence de nombreuses preuves impliquant directement plusieurs hauts responsables de l'administration mauritanienne à ces abus.
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Extrait d'un rapport de human rights watch que vous pouvez consulter partir de notre site,rubrique HRW