Plusieurs centaines de personnes, jusqu'à un millier à Toronto, se sont mobilisées dimanche dans les principales villes du Canada pour réclamer l'envoi immédiat de casques de bleus au Darfour, région de l'ouest du Soudan déchirée par la guerre civile, selon les organisateurs.
Principal orateur à Toronto, le sénateur canadien Roméo Dallaire, ancien commandant des casques bleus au Rwanda lors du génocide de 1994, a dénoncé "l'attitude belliqueuse" du gouvernement soudanais, qui refuse l'envoi de troupes de l'Onu dans la région, alors que le mandat d'une mission de l'Union africaine expire le 30 septembre.
"Les autorités sont en train de mutiler, violer, tuer et abuser de 2,5 millions d'êtres humains", a-t-il accusé.
"Si je la compare à celle du Rwanda, la situation au Darfour me rend malade. Le parallèle avec la crise du Rwanda de 1994 est que Khartoum sait que les pays occidentaux n'interviendront pas", a aussi dit l'ancien général canadien, dans un communiqué.
A Montréal, environ 300 personnes ont participé à un rassemblement semblable.
"Les gens ne sont pas assez au courant de la situation. Cela fait trois ans que ça dure et je viens de me faire demander par des gens sur le trottoir: +le Darfour, c'est quoi cela?+", a déclaré à l'AFP une porte-parole, Béatrice Vaugrante, directrice de la section canadienne francophone d'Amnesty International.
"Est-ce qu'il faut ajouter un autre zéro aux 300.000 morts pour qu'il se passe quelque chose au niveau international?", a-t-elle demandé.
Le conflit opposant des groupes rebelles au pouvoir central de Khartoum et aux milices arabes qui lui sont alliées a fait environ 300.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés depuis février 2003, d'après l'Onu.
Au Canada, d'autres rassemblements ont aussi eu lieu à Vancouver, Calgary et Ottawa.
Principal orateur à Toronto, le sénateur canadien Roméo Dallaire, ancien commandant des casques bleus au Rwanda lors du génocide de 1994, a dénoncé "l'attitude belliqueuse" du gouvernement soudanais, qui refuse l'envoi de troupes de l'Onu dans la région, alors que le mandat d'une mission de l'Union africaine expire le 30 septembre.
"Les autorités sont en train de mutiler, violer, tuer et abuser de 2,5 millions d'êtres humains", a-t-il accusé.
"Si je la compare à celle du Rwanda, la situation au Darfour me rend malade. Le parallèle avec la crise du Rwanda de 1994 est que Khartoum sait que les pays occidentaux n'interviendront pas", a aussi dit l'ancien général canadien, dans un communiqué.
A Montréal, environ 300 personnes ont participé à un rassemblement semblable.
"Les gens ne sont pas assez au courant de la situation. Cela fait trois ans que ça dure et je viens de me faire demander par des gens sur le trottoir: +le Darfour, c'est quoi cela?+", a déclaré à l'AFP une porte-parole, Béatrice Vaugrante, directrice de la section canadienne francophone d'Amnesty International.
"Est-ce qu'il faut ajouter un autre zéro aux 300.000 morts pour qu'il se passe quelque chose au niveau international?", a-t-elle demandé.
Le conflit opposant des groupes rebelles au pouvoir central de Khartoum et aux milices arabes qui lui sont alliées a fait environ 300.000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés depuis février 2003, d'après l'Onu.
Au Canada, d'autres rassemblements ont aussi eu lieu à Vancouver, Calgary et Ottawa.