La campagne électorale pour les élections législatives et municipales du 19 novembre prochain, qui a démarré depuis cinq jours, enregistre déjà ses premiers dépassements. L’agence de presse Al Akhbar rapporte que ces entorses ont déjà commencé à Mederdra, Wilaya du Trarza, à Achram, Wilaya du Tagant et à Tamchakett dans la Wilaya du Hodh El Gharbi. Ces entorses à la transparence des élections prochaines et à l’esprit démocratique attendu de la campagne, viennent s’ajouter aux accusations de l’UFP dont les militants auraient été agressés à Timbédra et à Nouadhibou.
A Mederdra, le Préfet aurait, selon les mêmes sources, rendu public la composition des bureaux de vote. Les Présidents et les assesseurs de ces bureaux seraient constitués essentiellement de membres proches de la liste indépendante affiliée à la Coordination des Indépendants. Ce regroupement, présent sur l’ensemble du territoire national, est celui-là même qui avait été considéré par les partis politiques comme une émanation du pouvoir en place et qui avait créé le clash que l’on connaît entre le CMJD et les acteurs politiques. Cette mesure qui a aussitôt soulevé un tollé de protestations de la part des autres concurrents, n’a pas fait fléchir le préfet qui campe sur sa décision.
Dans la Commune de Achram, l’agence Al Akhbar révèle également être en possession de preuves formelles sur des opérations d’achat de voix, en numéraire et en nature, perpétrés par deux hauts fonctionnaires de l’Etat au profit de la liste indépendante, et voient dans ces gestes une utilisation illégale des ressources publiques pour des visées électoralistes.
A Tamchakett, dans la Wilaya du Hodh El Gharbi, la même source rapporte que les indépendants dans cette commune utiliseraient la voiture de la mairie pour leur campagne électorale. Dans la commune de Radhi, relevant de la même Moughataa, ce même groupe d’indépendants qui avaient quitté le PRDR, auraient utilisé le siège de ce parti pour leur campagne, malgré les protestations des militants qui ont porté plainte auprès du préfet. Selon le correspondant de l’agence de presse qui rapporte l’information, ce dernier aurait entériné les faits et permis aux indépendants d’utiliser le siège de PRDR pour leurs activités.
En plus de l’utilisation de la voiture communale pour la campagne électorale, le maire de la commune de Tamchakett aurait commencé une opération de distribution de terrains au profit de ses partisans, un moyen de renflouer également ses rangs.
A Timbédra, au Hodh Charghi, les moyens utilisés seraient plus drastiques, selon Al Akhbar. Là, ce sont de véritables gangs qui ont été formés par des chefs de tribu, lesquels multiplient pression matérielle et psychologique sur les populations, mais aussi menaces. Sont visés les militants de toutes les listes concurrentes. Selon le reporter de l’agence de presse, ces méthodes ont permis l’abdication de plusieurs candidats, qui se sont ralliés, soit par intérêt matériel ou par peur. C’est dans cette ville où les militants de l’UFP ont reçu les plus sérieux menaces. Ce vandalisme serait mené par le maire actuel de Timbédra. Les mêmes accusations ont été portées par le parti de Ould Maouloud contre la Coalition des Indépendants dans la ville de Nouadhibou, une coalition qui semble avoir choisi la violence comme méthode d’accès aux fonctions électives, Dixit un communiqué du parti.
JOB
(L’Authentique)
A Mederdra, le Préfet aurait, selon les mêmes sources, rendu public la composition des bureaux de vote. Les Présidents et les assesseurs de ces bureaux seraient constitués essentiellement de membres proches de la liste indépendante affiliée à la Coordination des Indépendants. Ce regroupement, présent sur l’ensemble du territoire national, est celui-là même qui avait été considéré par les partis politiques comme une émanation du pouvoir en place et qui avait créé le clash que l’on connaît entre le CMJD et les acteurs politiques. Cette mesure qui a aussitôt soulevé un tollé de protestations de la part des autres concurrents, n’a pas fait fléchir le préfet qui campe sur sa décision.
Dans la Commune de Achram, l’agence Al Akhbar révèle également être en possession de preuves formelles sur des opérations d’achat de voix, en numéraire et en nature, perpétrés par deux hauts fonctionnaires de l’Etat au profit de la liste indépendante, et voient dans ces gestes une utilisation illégale des ressources publiques pour des visées électoralistes.
A Tamchakett, dans la Wilaya du Hodh El Gharbi, la même source rapporte que les indépendants dans cette commune utiliseraient la voiture de la mairie pour leur campagne électorale. Dans la commune de Radhi, relevant de la même Moughataa, ce même groupe d’indépendants qui avaient quitté le PRDR, auraient utilisé le siège de ce parti pour leur campagne, malgré les protestations des militants qui ont porté plainte auprès du préfet. Selon le correspondant de l’agence de presse qui rapporte l’information, ce dernier aurait entériné les faits et permis aux indépendants d’utiliser le siège de PRDR pour leurs activités.
En plus de l’utilisation de la voiture communale pour la campagne électorale, le maire de la commune de Tamchakett aurait commencé une opération de distribution de terrains au profit de ses partisans, un moyen de renflouer également ses rangs.
A Timbédra, au Hodh Charghi, les moyens utilisés seraient plus drastiques, selon Al Akhbar. Là, ce sont de véritables gangs qui ont été formés par des chefs de tribu, lesquels multiplient pression matérielle et psychologique sur les populations, mais aussi menaces. Sont visés les militants de toutes les listes concurrentes. Selon le reporter de l’agence de presse, ces méthodes ont permis l’abdication de plusieurs candidats, qui se sont ralliés, soit par intérêt matériel ou par peur. C’est dans cette ville où les militants de l’UFP ont reçu les plus sérieux menaces. Ce vandalisme serait mené par le maire actuel de Timbédra. Les mêmes accusations ont été portées par le parti de Ould Maouloud contre la Coalition des Indépendants dans la ville de Nouadhibou, une coalition qui semble avoir choisi la violence comme méthode d’accès aux fonctions électives, Dixit un communiqué du parti.
JOB
(L’Authentique)