Le samedi 6 mai 2006, une délégation des Forces de Libération Africaines de Mauritanienne s'est rendue à Orléans pour discuter avec nos militants et sympathisants de la Question Nationale et Sociale en Mauritanie et de l'arrivée au pouvoir d'Ely Ould Mohamed VALL.
Cette rencontre s'est ténue à la Maison des Associations à Orléans. Le camarade Sammba DEM, Secrétaire général du Comité de base d'Orléans, introduisant la rencontre va rappeler à l'assistance le contexte particulier dans lequel se tient la rencontre, à savoir l'amalgame entretenu par ceux qui se sont auto-exclus des Forces de Libération Africaines de Mauritanie et qui continuent de se présenter au nom de cette organisation.
Il a rappelé que les dissidents, pour leur venue à Orléans, avaient convoqué une réunion au nom des Forces de Libération Africaines de Mauritanie.
Ibrahima Abou SALL, premier intervenant a rappelé l'histoire de la cohabitation conflictuelle entre les différentes ethnies en Mauritanie. Il a demontré que les dirigeants Arabo-berbère héritriers du pouvoir colonial, se sont résolus dès les indépendances à confisquer la réalité de la République pour les besoins de leur hégémonie exclusive. Son exposé soutenu par des références historiques et des anecdotes tirées des propos des dirigeants de la classe politique bidhan a convaincu l'auditoire que l'arrivée d'Ely Ould Mohamed VALL, loin de changer quelque chose à la situation des Négro-mauritaniens, consolide le système de domination bidhan en Mauritanie. Il va rappeler que si Ould Taya a massacré pour asseoir l'hégémonie arabo-berbère dans son pays, Ould Daddah, lui, caressait l'élite négro-mauritanienne et ses notabilités dans le sens du poil.
A ceux qui pérorent qu'avec Ely, on est libre aujourd'hui de tenir vertement ce que l'on n'osait pas dire du temps de Ould Taya, le Secrétaire Général des Forces de Libération Africaines de Mauritanie-section Europe de l'Ouest rappelle que pour la suprématie arabo-berbère au pouvoir, que le temps de la repression massive et ciblée racialement est désormais révolue et contreproductive. Ely Ould Mohamed VALL et la bourgeoisie compradore militaire, commerçante et politique bidhan l'ont compris aujourd'hui à leur dépens. Ils ont compris que le génocide perpétré contre les Négro-mauritaniens en Mauritanie est aujourd'hui célébré tristement de par le monde entier du fait de la campagne de sensibilisation menée par les Forces de Libération Africaines de Mauritanie.
La Mauritanie est devenue synonyme du pays où on tue des Noirs.
Cheikh Oumar BA, Secrétaire National aux Affaires Culturelles et Sociales, rappelle à l'assistance qu'Orléans a une longue histoire de militantisme au sein des Forces de Libération Africaines de Mauritanie. Il rend à ce propos hommage aux camarades Cheikh Athie, Ibrahima LY, Sammba DEM, Sala BA, Madame ATHIE, Amadou Tidiane DIALLO. Il rend un hommage ému et appuyé à feu Jules SOW, martyr de la cause négro-mauritanienne que le comité de base de Paris 18° honore par son nom.
Cheikh Oumar BA dira toute sa reconnaissance à ces femmes et hommes dont le militantisme, la vigilance, la clairvoyance et la détermination mis à l'épreuve des plus grands doutes et tempêtes sont restés constants et intacts. Il soutient que le comité de base d'Orléans doit être inscrit comme une référence aux autres comités de base de la section des Forces de Libération Africaines de Mauritanie- Europe de l'Ouest. Pour Cheikh Oumar BA, la lutte doit continuer jusqu'à la victoire totale, et c'est ce vers quoi les Forces de Libération Africaines s'attèlent depuis leur création. Et, c'est justement parce que nos objectifs sont à portée de main que le système raciste redouble d'ingéniosité pour nous faire vaciller. Il a déploré le temps immense que la section a perdu pour colmater les brèches de l'opportunisme et des ambitions égoïstes de ceux qui se sont auto-exclus de l'organisation. Il explique à l'assistance que quatre années durant, aidé de plusieurs bonnes volontés, on aura essayé de retarder l'échéance de la sortie des rénos. Il se félicite que cette sortie ne soit pas intervenue durant le sixième congrès des Forces de Libération Africaines de décembre 2005.
Ousmane BA dit Salif Secrétaire aux Finances de la section et rapporteur au sixième congrès des Forces de Libération Africaines de Mauritanie, va parler, lui, du contexte intense et houleux dans lequel s'est tenu les assises de décembre 2005. De l'échec de ceux qui avaient juré d'offrir l'organisation, les vingt deux ans de lutte des FLAM aux autorités racistes de Nouakchott. Il dit que l'organisation a tout fait pour que ce congrès se déroula dans les meilleures conditions possibles. Les auto-exclus ont présidé presque toutes les commissions du congrès. Le président des assises était parmi ceux-ci. Outre, tous ont pris la parole autant qu'ils l'avaient souhaité, librement et le temps qu'il leur a fallu. C'était pour le Président des Forces de Libération Africaines de Mauritanie, Monsieur Sammba THIAM, une occasion privilégiée, donnée à chacun de "vider son sac". Aucun de ceux, partis qui étaient présents au VI° congrès ne s'était ménagé. Mais les dés étaient déjà pipés de la part des dissidents.
Ibrahima DIALLO Babayel, Secrétaire général adjoint de la section, chargé de la Communication, dira à l'assistance que les motivations profondes des dissidents ne sauraient tarder à se faire jour. Il fait remonter l'historique de la dissidence avec l'arrivée de Sidney SOKHANA comme ambassadeur de la Mauritanie en France, avec mission spéciale de destructurer l'opposition radicale extérieure négro-mauritanienne. Mais, c'est surtout avec la venue de Saad bouh NAGI que les petits stratèges de la dissidence monteront sur leurs grands chevaux. Saadbouh NAGI qui compte parmi eux "de grands amis" a été pour beaucoup dans la corruption de la foi de certains qui, pour mieux commercer avec le diable, refusent de se dépatouiller sans les initiales FLAM. Le Secrétaire général adjoint de la section rappelera à l'assistance que ce sont surtout les nègres de services de Ould Taya BA Bocar Soulé, BA Mamadou dit Mbaré, Doudou BAL, dont les missions étaient de récruter amis et parents au sein des FLAM, qui ont donné la toquade aux Rénovés auto-exclus des FLAM. Les Rénovés ont quitté le train du combat sous Ould Taya, pour lui, cela ne fait aucun doute, et pas comme, ils le laissent comprendre avec l'arrivée d'Ely. Il martèle enfin que le remplacement de Ould Tayai par Ely Ould Mohamed VALL reportant ainsi l'entrisme des dissidents pour plus tard, irrite plus qu'il ne le parît.
En vérité, ils doivent maudire généreusement celui qui, aujourd'hui, coupe l'herbe sous leur pieds. parce qu'à chaque péroraison des Rénovés, Ely Ould Mohamed VALL, nous l'avons vu, a poussé le bouchon un peu plus loin ; conclut Ibrahima DIALLO.
Les interventions et questions du public tourneront principalement autour de la dissidence des Rénovés. Si quelques uns parmi l'assistance n'ont pas hésité à voir de la trahison chez les "nootii noddaaka en", les autres invités lors du passage des hérétiques avaient du mal à comprendre le galimatias diront certains intervenants.
A 19 heures 30, après 4 heures de discussions intenses et franches, la délégation des FLAM se rend chez Sammba DEM à l'invitation des militants du Comité de Base d'Orléans. C'est dans un salon archi comble et devant un diner copieux que la rencontre se poursuivra jusque tard dans la nuit.
La Lutte Continue.
Le secrétariat à la communication de la section FLAM-Europe de l´Ouest.
Cette rencontre s'est ténue à la Maison des Associations à Orléans. Le camarade Sammba DEM, Secrétaire général du Comité de base d'Orléans, introduisant la rencontre va rappeler à l'assistance le contexte particulier dans lequel se tient la rencontre, à savoir l'amalgame entretenu par ceux qui se sont auto-exclus des Forces de Libération Africaines de Mauritanie et qui continuent de se présenter au nom de cette organisation.
Il a rappelé que les dissidents, pour leur venue à Orléans, avaient convoqué une réunion au nom des Forces de Libération Africaines de Mauritanie.
Ibrahima Abou SALL, premier intervenant a rappelé l'histoire de la cohabitation conflictuelle entre les différentes ethnies en Mauritanie. Il a demontré que les dirigeants Arabo-berbère héritriers du pouvoir colonial, se sont résolus dès les indépendances à confisquer la réalité de la République pour les besoins de leur hégémonie exclusive. Son exposé soutenu par des références historiques et des anecdotes tirées des propos des dirigeants de la classe politique bidhan a convaincu l'auditoire que l'arrivée d'Ely Ould Mohamed VALL, loin de changer quelque chose à la situation des Négro-mauritaniens, consolide le système de domination bidhan en Mauritanie. Il va rappeler que si Ould Taya a massacré pour asseoir l'hégémonie arabo-berbère dans son pays, Ould Daddah, lui, caressait l'élite négro-mauritanienne et ses notabilités dans le sens du poil.
A ceux qui pérorent qu'avec Ely, on est libre aujourd'hui de tenir vertement ce que l'on n'osait pas dire du temps de Ould Taya, le Secrétaire Général des Forces de Libération Africaines de Mauritanie-section Europe de l'Ouest rappelle que pour la suprématie arabo-berbère au pouvoir, que le temps de la repression massive et ciblée racialement est désormais révolue et contreproductive. Ely Ould Mohamed VALL et la bourgeoisie compradore militaire, commerçante et politique bidhan l'ont compris aujourd'hui à leur dépens. Ils ont compris que le génocide perpétré contre les Négro-mauritaniens en Mauritanie est aujourd'hui célébré tristement de par le monde entier du fait de la campagne de sensibilisation menée par les Forces de Libération Africaines de Mauritanie.
La Mauritanie est devenue synonyme du pays où on tue des Noirs.
Cheikh Oumar BA, Secrétaire National aux Affaires Culturelles et Sociales, rappelle à l'assistance qu'Orléans a une longue histoire de militantisme au sein des Forces de Libération Africaines de Mauritanie. Il rend à ce propos hommage aux camarades Cheikh Athie, Ibrahima LY, Sammba DEM, Sala BA, Madame ATHIE, Amadou Tidiane DIALLO. Il rend un hommage ému et appuyé à feu Jules SOW, martyr de la cause négro-mauritanienne que le comité de base de Paris 18° honore par son nom.
Cheikh Oumar BA dira toute sa reconnaissance à ces femmes et hommes dont le militantisme, la vigilance, la clairvoyance et la détermination mis à l'épreuve des plus grands doutes et tempêtes sont restés constants et intacts. Il soutient que le comité de base d'Orléans doit être inscrit comme une référence aux autres comités de base de la section des Forces de Libération Africaines de Mauritanie- Europe de l'Ouest. Pour Cheikh Oumar BA, la lutte doit continuer jusqu'à la victoire totale, et c'est ce vers quoi les Forces de Libération Africaines s'attèlent depuis leur création. Et, c'est justement parce que nos objectifs sont à portée de main que le système raciste redouble d'ingéniosité pour nous faire vaciller. Il a déploré le temps immense que la section a perdu pour colmater les brèches de l'opportunisme et des ambitions égoïstes de ceux qui se sont auto-exclus de l'organisation. Il explique à l'assistance que quatre années durant, aidé de plusieurs bonnes volontés, on aura essayé de retarder l'échéance de la sortie des rénos. Il se félicite que cette sortie ne soit pas intervenue durant le sixième congrès des Forces de Libération Africaines de décembre 2005.
Ousmane BA dit Salif Secrétaire aux Finances de la section et rapporteur au sixième congrès des Forces de Libération Africaines de Mauritanie, va parler, lui, du contexte intense et houleux dans lequel s'est tenu les assises de décembre 2005. De l'échec de ceux qui avaient juré d'offrir l'organisation, les vingt deux ans de lutte des FLAM aux autorités racistes de Nouakchott. Il dit que l'organisation a tout fait pour que ce congrès se déroula dans les meilleures conditions possibles. Les auto-exclus ont présidé presque toutes les commissions du congrès. Le président des assises était parmi ceux-ci. Outre, tous ont pris la parole autant qu'ils l'avaient souhaité, librement et le temps qu'il leur a fallu. C'était pour le Président des Forces de Libération Africaines de Mauritanie, Monsieur Sammba THIAM, une occasion privilégiée, donnée à chacun de "vider son sac". Aucun de ceux, partis qui étaient présents au VI° congrès ne s'était ménagé. Mais les dés étaient déjà pipés de la part des dissidents.
Ibrahima DIALLO Babayel, Secrétaire général adjoint de la section, chargé de la Communication, dira à l'assistance que les motivations profondes des dissidents ne sauraient tarder à se faire jour. Il fait remonter l'historique de la dissidence avec l'arrivée de Sidney SOKHANA comme ambassadeur de la Mauritanie en France, avec mission spéciale de destructurer l'opposition radicale extérieure négro-mauritanienne. Mais, c'est surtout avec la venue de Saad bouh NAGI que les petits stratèges de la dissidence monteront sur leurs grands chevaux. Saadbouh NAGI qui compte parmi eux "de grands amis" a été pour beaucoup dans la corruption de la foi de certains qui, pour mieux commercer avec le diable, refusent de se dépatouiller sans les initiales FLAM. Le Secrétaire général adjoint de la section rappelera à l'assistance que ce sont surtout les nègres de services de Ould Taya BA Bocar Soulé, BA Mamadou dit Mbaré, Doudou BAL, dont les missions étaient de récruter amis et parents au sein des FLAM, qui ont donné la toquade aux Rénovés auto-exclus des FLAM. Les Rénovés ont quitté le train du combat sous Ould Taya, pour lui, cela ne fait aucun doute, et pas comme, ils le laissent comprendre avec l'arrivée d'Ely. Il martèle enfin que le remplacement de Ould Tayai par Ely Ould Mohamed VALL reportant ainsi l'entrisme des dissidents pour plus tard, irrite plus qu'il ne le parît.
En vérité, ils doivent maudire généreusement celui qui, aujourd'hui, coupe l'herbe sous leur pieds. parce qu'à chaque péroraison des Rénovés, Ely Ould Mohamed VALL, nous l'avons vu, a poussé le bouchon un peu plus loin ; conclut Ibrahima DIALLO.
Les interventions et questions du public tourneront principalement autour de la dissidence des Rénovés. Si quelques uns parmi l'assistance n'ont pas hésité à voir de la trahison chez les "nootii noddaaka en", les autres invités lors du passage des hérétiques avaient du mal à comprendre le galimatias diront certains intervenants.
A 19 heures 30, après 4 heures de discussions intenses et franches, la délégation des FLAM se rend chez Sammba DEM à l'invitation des militants du Comité de Base d'Orléans. C'est dans un salon archi comble et devant un diner copieux que la rencontre se poursuivra jusque tard dans la nuit.
La Lutte Continue.
Le secrétariat à la communication de la section FLAM-Europe de l´Ouest.