Le Président du Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie a brossé, le 20 avril 2006, devant une grande assemblée formée des corps constitués de lEtat et des responsables des partis politiques, un tableau clair et réaliste de létat de déconfiture du pays.
Ce discours est un cri du cur qui exprime le refus des politiques de dévastation du pays par une administration gangrenée par la corruption, rompue au mépris du peuple et des citoyens et habituée à la diabolisation des forces vives qui se sont opposées à la dérive politique et morale du pays.
Tout en soutenant le contenu de ce discours et lesprit qui le sous-tend, nous attendons la concrétisation de ces orientations par la rupture concrète avec ce passé détestable et par le vrai changement souhaité et attendu depuis le 3 août 2005. Est-il légitime cependant de sattendre à tant de bienfaits dun gouvernement issu des entrailles du PRDS, parti qui a été fondé sur la gabegie et linjustice et qui, honorant les laudateurs, a porté les criminels et les corrompus aux nues ? Peut-on croire quun gouvernement issu de cette catégorie politique puisse appliquer sincèrement et honnêtement le programme du CMJD ?
Le parti SAWAB qui avait douté dès le 27 décembre 2005, dans un communiqué public, quun tel gouvernement, incapable et opposé par nature au changement, puisse conduire une politique nationale de redressement, avait suggéré, pour éviter la précipitation vers une impasse, la formation dun gouvernement dunion nationale chargé de lapplication du programme du CMJD. Il estime toujours que ceux-là même qui, hier, géraient les affaires publiques, falsifiaient les indicateurs économiques, justifiaient le déficit public, couvraient les détournements et glorifiaient la dictature ne peuvent maintenant sauver le pays du délabrement et de la dégénérescence quils ont causés. Comment pouvons-nous sortir de cette épreuve dramatique diagnostiquée par le Président du CMJD ?
Le Parti SAWAB, qui partage avec le Président son analyse, considère que la sortie de cette épreuve exige : la rupture complète avec le passé, la démission de lactuel gouvernement dont lincapacité est criante et lhonnêteté douteuse, lélimination des corrompus et des faussaires, le bannissement des prédateurs hors du champ politique, lorganisation de campagnes de moralisation de la chose publique, la levée du blocus dont souffrent les partis politiques opposés au Régime déchu et, enfin, la participation effective de ces partis à la gestion des affaires publiques et de la transition en cours.
Il importe maintenant de développer et de mettre en uvre les vraies politiques de changement quattend le peuple et ses forces vives. Cest à ce prix que la confiance sera rétablie.
La Direction politique
Nouakchott, 23/04/2006
Ce discours est un cri du cur qui exprime le refus des politiques de dévastation du pays par une administration gangrenée par la corruption, rompue au mépris du peuple et des citoyens et habituée à la diabolisation des forces vives qui se sont opposées à la dérive politique et morale du pays.
Tout en soutenant le contenu de ce discours et lesprit qui le sous-tend, nous attendons la concrétisation de ces orientations par la rupture concrète avec ce passé détestable et par le vrai changement souhaité et attendu depuis le 3 août 2005. Est-il légitime cependant de sattendre à tant de bienfaits dun gouvernement issu des entrailles du PRDS, parti qui a été fondé sur la gabegie et linjustice et qui, honorant les laudateurs, a porté les criminels et les corrompus aux nues ? Peut-on croire quun gouvernement issu de cette catégorie politique puisse appliquer sincèrement et honnêtement le programme du CMJD ?
Le parti SAWAB qui avait douté dès le 27 décembre 2005, dans un communiqué public, quun tel gouvernement, incapable et opposé par nature au changement, puisse conduire une politique nationale de redressement, avait suggéré, pour éviter la précipitation vers une impasse, la formation dun gouvernement dunion nationale chargé de lapplication du programme du CMJD. Il estime toujours que ceux-là même qui, hier, géraient les affaires publiques, falsifiaient les indicateurs économiques, justifiaient le déficit public, couvraient les détournements et glorifiaient la dictature ne peuvent maintenant sauver le pays du délabrement et de la dégénérescence quils ont causés. Comment pouvons-nous sortir de cette épreuve dramatique diagnostiquée par le Président du CMJD ?
Le Parti SAWAB, qui partage avec le Président son analyse, considère que la sortie de cette épreuve exige : la rupture complète avec le passé, la démission de lactuel gouvernement dont lincapacité est criante et lhonnêteté douteuse, lélimination des corrompus et des faussaires, le bannissement des prédateurs hors du champ politique, lorganisation de campagnes de moralisation de la chose publique, la levée du blocus dont souffrent les partis politiques opposés au Régime déchu et, enfin, la participation effective de ces partis à la gestion des affaires publiques et de la transition en cours.
Il importe maintenant de développer et de mettre en uvre les vraies politiques de changement quattend le peuple et ses forces vives. Cest à ce prix que la confiance sera rétablie.
La Direction politique
Nouakchott, 23/04/2006