Dimanche 28 mai vers 10 heures, la Toyota Land Cruiser du commissariat de police d’El Mina I s’arrête au Sud du marché de la capitale. Les dix policiers qui sont à bord du véhicule sautent à terre et bloquent la ruelle qui relie l’avenue De Gaulle à " Charéa Erizgh ". Ensuite, les policiers ont pénétré une à une dans toutes les boutiques occupées par les marchands d’armes et munitions.Trois ou quatre personnes sont perquisitionnées avant d’être embarquées. Une dizaine de coffres, malles et armoires fermés au cadenas, ont été saisis. La plupart des marchands étaient absents des lieux au moment de l’opération. Certaines sources expliquent cela par le fait qu’ils ont été informés de l’opération par l’une de leurs nombreuses sources au niveau de la police...
Parmi les personnes arrêtées, deux seront relâchées plus tard du fait qu’elles ne font pas partie du réseau de vente d’armes. Alors que la police mène encore des recherches pour essayer de retrouver le reste des commerçants. Les deux personnes déjà en garde à vue ont affirmé être vendeurs de fusils de chasse gros calibre appelés communément chez nous " Bouvelka ".
Les deux suspects ont accepté d’ouvrir deux malles dont ils ont reconnu l’appartenance. Dans ces deux malles, la police a découvert des quantités de munitions de fusils de chasse et d’autres tel que les fusils " Mauser ", " Kalachnikov ", " G3 " et F.A.L (fusil automatique léger). Un véritable arsenal d’attaque. Mais une source digne de foi a affirmé à Nouakchott-Info que les malles, coffres et armoires qui ont été saisis par la police ne sont que la partie visible de l’iceberg. Ils ne sont que des échantillons qu’on présente aux clients. Chaque marchand d’armes a un ou deux magasins secrets un peu partout en ville. Dans ces magasins, il y aurait des quantités considérables d’armes et munitions.
Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’on arrête ces marchands d’armes. A plusieurs reprises, la police a effectué des descentes sur ce marché semi-clandestin qui ont toujours fini par des arrangements amicaux. "La plupart de ces commerçants sont arrêtés à chaque fois par la police pendant une ou deux heures avant de revenir pour vaquer à leur commerce ", affirme A.O.S, vendeur de médicaments vétérinaire et voisin des marchands d’armes. Après la tentative de coup d’Etat du 8 juin 2003, tous les marchands d’armes ont été raflés et gardés à vue au commissariat de Teyarett II pendant 20 jours. Certains d’ente eux ont même affirmé avoir été torturés par la police. Toutes les armes qui ont été saisies avec eux ne leur avaient pas été remises. Ils furent libérés après avoir pris l’engagement ferme de ne plus s’adonner à ce genre de commerce. " Certaines sages personnes parmi eux ont quitté définitivement le domaine alors qu’un groupe d’aventuriers est revenu à ce commerce clandestinement au début et ensuite ils ont eu la témérité de le faire au vu et au su de tous ", affirme A.E.K, ancien marchand d’armes.
D’autres sources affirment cependant que ces personnes ne sont que les ramifications de grands réseaux de vente et trafic d’armes parrainés par des officiers supérieurs et hauts responsables de l’Etat.
On affirme aussi que certains magasiniers des différents corps des forces armées et celles de sécurité sont parmi les principaux fournisseurs des marchands d’armes. Cela s’explique par les détournements de quantités d’armes et munitions qu’on signale de temps à autre dans ces différents corps. Les principaux clients de ces marchands sont les amateurs de tir à la cible qui s’adonnent quotidiennement à leur sport favori. D’autant plus qu’avec la reprise des hostilités dans le Nord du Mali, ces commerçants risquent de faire de bonnes affaires. C’est pourquoi, pense-t-on, que cette opération coup de poing effectuée par la police peut avoir un lieu étroit avec le retour de la rébellion touarègue au Mali, raison d’état oblige. En tout cas, la fin de l’enquête nous édifiera de plus sur cette affaire.
MOSY
Parmi les personnes arrêtées, deux seront relâchées plus tard du fait qu’elles ne font pas partie du réseau de vente d’armes. Alors que la police mène encore des recherches pour essayer de retrouver le reste des commerçants. Les deux personnes déjà en garde à vue ont affirmé être vendeurs de fusils de chasse gros calibre appelés communément chez nous " Bouvelka ".
Les deux suspects ont accepté d’ouvrir deux malles dont ils ont reconnu l’appartenance. Dans ces deux malles, la police a découvert des quantités de munitions de fusils de chasse et d’autres tel que les fusils " Mauser ", " Kalachnikov ", " G3 " et F.A.L (fusil automatique léger). Un véritable arsenal d’attaque. Mais une source digne de foi a affirmé à Nouakchott-Info que les malles, coffres et armoires qui ont été saisis par la police ne sont que la partie visible de l’iceberg. Ils ne sont que des échantillons qu’on présente aux clients. Chaque marchand d’armes a un ou deux magasins secrets un peu partout en ville. Dans ces magasins, il y aurait des quantités considérables d’armes et munitions.
Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’on arrête ces marchands d’armes. A plusieurs reprises, la police a effectué des descentes sur ce marché semi-clandestin qui ont toujours fini par des arrangements amicaux. "La plupart de ces commerçants sont arrêtés à chaque fois par la police pendant une ou deux heures avant de revenir pour vaquer à leur commerce ", affirme A.O.S, vendeur de médicaments vétérinaire et voisin des marchands d’armes. Après la tentative de coup d’Etat du 8 juin 2003, tous les marchands d’armes ont été raflés et gardés à vue au commissariat de Teyarett II pendant 20 jours. Certains d’ente eux ont même affirmé avoir été torturés par la police. Toutes les armes qui ont été saisies avec eux ne leur avaient pas été remises. Ils furent libérés après avoir pris l’engagement ferme de ne plus s’adonner à ce genre de commerce. " Certaines sages personnes parmi eux ont quitté définitivement le domaine alors qu’un groupe d’aventuriers est revenu à ce commerce clandestinement au début et ensuite ils ont eu la témérité de le faire au vu et au su de tous ", affirme A.E.K, ancien marchand d’armes.
D’autres sources affirment cependant que ces personnes ne sont que les ramifications de grands réseaux de vente et trafic d’armes parrainés par des officiers supérieurs et hauts responsables de l’Etat.
On affirme aussi que certains magasiniers des différents corps des forces armées et celles de sécurité sont parmi les principaux fournisseurs des marchands d’armes. Cela s’explique par les détournements de quantités d’armes et munitions qu’on signale de temps à autre dans ces différents corps. Les principaux clients de ces marchands sont les amateurs de tir à la cible qui s’adonnent quotidiennement à leur sport favori. D’autant plus qu’avec la reprise des hostilités dans le Nord du Mali, ces commerçants risquent de faire de bonnes affaires. C’est pourquoi, pense-t-on, que cette opération coup de poing effectuée par la police peut avoir un lieu étroit avec le retour de la rébellion touarègue au Mali, raison d’état oblige. En tout cas, la fin de l’enquête nous édifiera de plus sur cette affaire.
MOSY