Le regain d'insécurité en Casamance est dû à l'éclatement des bandes armées. Les autorités militaires qui s'en expliquent disent maîtriser la situation et tendent la main aux populations locales pour plus d'intégration..
"Les attaques armées et autres braquages qui ont alimenté ces derniers temps l’actualité en Casamance ne sont qu’une insécurité résiduelle". Tel est l’avis du colonel Mamadou Sow, le commandant de la zone militaire sud qui s’est entretenu avec nous hier, à l’occasion de la journée nationale de l’armée. Il souligne que cette situation s’explique par l’éclatement des bandes rebelles en de petits groupes.
«Quand des gens armés éclatent en petits groupes, c’est sûr qu’il y a une insécurité résiduelle qu’on va gérer un certain temps. Mais cela n’est pas spécifique à la région de Ziguinchor. Vous avez vu ces derniers jours qu’à Matam qui n’a rien à voir avec la région de Ziguinchor, des braquages ont eu lieu. Il y a un banditisme et nous devons lutter contre celui-ci.
Évidemment, les événements de la Casamance ne sont pas traités de la même façon que ceux du nord, mais j’avoue qu’aujourd’hui on ne peut pas parler d’une grande insécurité à Ziguinchor », a assuré le colonel Sow. A l'en croire, « c’est une insécurité résiduelle que nous avons identifiée. Nous avons planifié donc des opérations et des attitudes à avoir pour pouvoir les gérer et nous y attelons avec tout ce que nous avons de disponible. Tous sont engagés ici à Ziguinchor à œuvrer pour ramener la paix et la quiétude pour permettre aux populations d’exercer librement leurs activités ». Selon lui, l’armée ne rencontre aucune difficulté en Casamance. Et il refuse même de parler de particularisme de cette région.
«Nous gérons la situation sécuritaire depuis plusieurs années en Casamance qui est certes particulière mais n’est pas spécifique à la zone parce que ce qui se passe ici se passe certainement ailleurs dans des proportions minimes ». Le colonel Sow s’est également prononcé sur l’opération de ratissage que l’armée a effectuée au mois d’août dernier, au niveau de la frontière gambienne. « Cette opération qui visait à restaurer l’autorité de l'État dans cette partie qui avait été abandonnée pendant un certain temps, s’est réalisée avec beaucoup de satisfaction.
Maintenant, il s’agit, pour nous de maintenir cet acquis par une présence et par une action de sécurisation des populations afin de pousser les réfugiés et les déplacés à revenir se réinstaller et de mener des activités économiques licites dans cette zone ».
Symbiose entre l'armée et les populations
Il a profité également de cette journée pour lancer un appel aux populations de la région pour leur dire qu’il n’y a pas de distinction entre la population civile et celle militaire. « La distinction, c’est juste le port de la tenue, mais sinon nous sommes de la population. Nous habitons les quartiers, nos hommes vivent avec la population. En tout cas, il y a une grande symbiose entre les populations et nous autres. Nos familles sont également dans la population ». Il a toutefois précisé que l’ensemble des activités concoctées pour commémorer cette journée, au niveau de la région, sont centralisées à Ziguinchor.
Ces activités ont démarré tôt hier matin par une levée des couleurs, ce fut ensuite une randonnée cross à travers la ville et des expositions pour familiariser les différentes composantes de la société de la vie du militaire, et un stand a été dressé également en vue d’offrir gratuitement des consultations médicales et des médicaments à la population pour manifester la solidarité de l’armée à l’égard de celle-ci
Auteur: Mamadou DIALLO Corresp-Ziguinch
le matin
"Les attaques armées et autres braquages qui ont alimenté ces derniers temps l’actualité en Casamance ne sont qu’une insécurité résiduelle". Tel est l’avis du colonel Mamadou Sow, le commandant de la zone militaire sud qui s’est entretenu avec nous hier, à l’occasion de la journée nationale de l’armée. Il souligne que cette situation s’explique par l’éclatement des bandes rebelles en de petits groupes.
«Quand des gens armés éclatent en petits groupes, c’est sûr qu’il y a une insécurité résiduelle qu’on va gérer un certain temps. Mais cela n’est pas spécifique à la région de Ziguinchor. Vous avez vu ces derniers jours qu’à Matam qui n’a rien à voir avec la région de Ziguinchor, des braquages ont eu lieu. Il y a un banditisme et nous devons lutter contre celui-ci.
Évidemment, les événements de la Casamance ne sont pas traités de la même façon que ceux du nord, mais j’avoue qu’aujourd’hui on ne peut pas parler d’une grande insécurité à Ziguinchor », a assuré le colonel Sow. A l'en croire, « c’est une insécurité résiduelle que nous avons identifiée. Nous avons planifié donc des opérations et des attitudes à avoir pour pouvoir les gérer et nous y attelons avec tout ce que nous avons de disponible. Tous sont engagés ici à Ziguinchor à œuvrer pour ramener la paix et la quiétude pour permettre aux populations d’exercer librement leurs activités ». Selon lui, l’armée ne rencontre aucune difficulté en Casamance. Et il refuse même de parler de particularisme de cette région.
«Nous gérons la situation sécuritaire depuis plusieurs années en Casamance qui est certes particulière mais n’est pas spécifique à la zone parce que ce qui se passe ici se passe certainement ailleurs dans des proportions minimes ». Le colonel Sow s’est également prononcé sur l’opération de ratissage que l’armée a effectuée au mois d’août dernier, au niveau de la frontière gambienne. « Cette opération qui visait à restaurer l’autorité de l'État dans cette partie qui avait été abandonnée pendant un certain temps, s’est réalisée avec beaucoup de satisfaction.
Maintenant, il s’agit, pour nous de maintenir cet acquis par une présence et par une action de sécurisation des populations afin de pousser les réfugiés et les déplacés à revenir se réinstaller et de mener des activités économiques licites dans cette zone ».
Symbiose entre l'armée et les populations
Il a profité également de cette journée pour lancer un appel aux populations de la région pour leur dire qu’il n’y a pas de distinction entre la population civile et celle militaire. « La distinction, c’est juste le port de la tenue, mais sinon nous sommes de la population. Nous habitons les quartiers, nos hommes vivent avec la population. En tout cas, il y a une grande symbiose entre les populations et nous autres. Nos familles sont également dans la population ». Il a toutefois précisé que l’ensemble des activités concoctées pour commémorer cette journée, au niveau de la région, sont centralisées à Ziguinchor.
Ces activités ont démarré tôt hier matin par une levée des couleurs, ce fut ensuite une randonnée cross à travers la ville et des expositions pour familiariser les différentes composantes de la société de la vie du militaire, et un stand a été dressé également en vue d’offrir gratuitement des consultations médicales et des médicaments à la population pour manifester la solidarité de l’armée à l’égard de celle-ci
Auteur: Mamadou DIALLO Corresp-Ziguinch
le matin