A-t-il encore la main?
De même que le fait d’être apolitique ne fait pas de nous un invertébré, la posture
d’homme de consensus ne doit pas faire d’un leader d’opposition un homme sans positions.
Or, c’est sur ce point précis qu’ont péché beaucoup de nos leaders depuis le 3 août
2005. Là où le peuple attendait un discours clair, il a été servi par des éloges
dithyrambiques au CMJD. Alors que tout militait pour une réflexion interne sur la
nature du projet de société pour une Mauritanie prospère, nos politiciens ont ressorti la
vieille polémique sur la reconnaissance d’Israël. Mais rien sur un programme économique à tout le moins alimentaire à moins que l’on ne considère le boycott d’un dîner présidentiel
comme un projet politique. Le silence sur la question des réfugiés comme une contribution au débat. L’appel au retrait des candidats indépendants comme une noble projection sur l’avenir. Justement, ces indépendants, ne viennent-ils pas combler un vide dans la mesure où aucun des grands partis du moment aussi bien dans les municipales que les législatives n’arrivent pas être présent sur toute l’étendue du territoire.
N’eussent été les indépendants, l’on assisterait de fait au retour inévitable du PRDS, avec ou
sans «S». Et pourquoi pas au retour en activité de l’Exilé du Qatar ? Que resterait-il alors de
la transition ?
d’homme de consensus ne doit pas faire d’un leader d’opposition un homme sans positions.
Or, c’est sur ce point précis qu’ont péché beaucoup de nos leaders depuis le 3 août
2005. Là où le peuple attendait un discours clair, il a été servi par des éloges
dithyrambiques au CMJD. Alors que tout militait pour une réflexion interne sur la
nature du projet de société pour une Mauritanie prospère, nos politiciens ont ressorti la
vieille polémique sur la reconnaissance d’Israël. Mais rien sur un programme économique à tout le moins alimentaire à moins que l’on ne considère le boycott d’un dîner présidentiel
comme un projet politique. Le silence sur la question des réfugiés comme une contribution au débat. L’appel au retrait des candidats indépendants comme une noble projection sur l’avenir. Justement, ces indépendants, ne viennent-ils pas combler un vide dans la mesure où aucun des grands partis du moment aussi bien dans les municipales que les législatives n’arrivent pas être présent sur toute l’étendue du territoire.
N’eussent été les indépendants, l’on assisterait de fait au retour inévitable du PRDS, avec ou
sans «S». Et pourquoi pas au retour en activité de l’Exilé du Qatar ? Que resterait-il alors de
la transition ?