Quiconque voudrait comprendre le degré de détérioration du climat politique mauritanien peut se référer désormais à la transition devenue la cour du Roi Petaud et/ou a la fallacieuse dynamique de démocratisation embellie par la rédaction d'une CONSTITUTION.
Le paradoxe réside dans ces fiévreuses agitations qui habitent, depuis bientôt 9 mois, nos politiciens et intellectuels. Ces derniers s'offrent le malin plaisir de manipuler des concepts tels la « réconciliation nationale », le « pardon » dont la seule évocation renseigne d'une part, la gravite de notre passe politique, et d'autre part, la profondeur de la fracture sociale que les uns et les autres tentent, hélas, de couvrir de plâtre. Ils n'y parviendront pas.
Nos politiciens et intellectuels veulent nous faire avaler leur « vérité » qui se résume a cette phrase : On est passe d'un système ou le chef faisait ce qu'il voulait a un contexte politique dans lequel il est possible de parler, s'exprimer, se réconcilier et pardonner bêtement. Ce nouveau contexte s'appelle transition, élection dans moins de 2 ans, rédaction d'une constitution et autres brillantes tromperies».
Déjà, au sein des organisations dites humanitaires, dans les associations dites apolitiques, au niveau des « etat-majors » de nos très fameux partis politiques, au sein des tribus, j'allais dire des familles et autres précaires alliances contre nature, l'heure est aux manipulations, aux tromperies les unes plus tristes que les autres. Un spectacle désolant, renversant et très inquiétant. Nous découvrons que la question des tueries massives contre les négro-africains n'est pas à la portée de n'importe qui. Pour l'aborder, il faut être a cheval avec, non seulement le droit dit «moderne», mais aussi avoir une maîtrise des questions sociopolitiques et surtout accepter, quelque soit ce que cela va coûter, d'engager un débat véridique.
De surcroît, il est vital de comprendre que l'histoire politique de notre pays est simplement grave et que pour nous extirper d'un avenir compromettant, il est impératif que nos compatriotes, qui ont plus «profiter » de la criminalité de notre élite politique, s'émancipent de leurs attitudes subjectives et grandiloquentes réduisant nos contentieux a des dynamiques virtuelles de démocratisation ; Quant aux autres, nous disons il est temps d'arrêter de s'accommoder aux circonstances du temps ; Il est nécessaire d'agir afin d'imposer de façon conséquente un destin commun. Nous devons avoir des ambitions bien supérieures sans attendre des « offres » surtout lorsqu'elles viennent des bourreaux. Il est temps que nous affichons, par la parole et l'acte, que nous en avons marre des complots ficelés par des gens qui se fichent pas mal de nos situations précaires.
Il est impératif de comprendre que pour faire de la Mauritanie un pays stable et viable, il est obligatoire de résoudre tout de suite les contentieux qui font droit de veto. Il s'agit essentiellement des crimes massifs commis contre les négro-africains (la lourde charge du passif humanitaire selon les termes du Club de Madrid), les expulsions des mauritaniens en 1989, l'esclavage, le pillage des ressources monétaires et des richesses naturelles, la question culturelle et bien sur l'éducation nationale, entre autres. La résolution de ces contentieux déterminera la faisabilité d'un Etat mauritanien de Droit. Un état de droit est utopique sans un débat autour de ces contentieux.
L'unique rédaction d'une « constitution » ne peut aucunement faire d'un pays aussi problématique comme la Mauritanie un Etat de Droit surtout dans un paysage politique ou pullulent des prédateurs et des criminels. Y'a pas meilleur moyen de déstabilisation d'un pays que de rédiger une constitution pour des populations qui sont sous le poids d'une traumatisation aiguë.
Or, pour bâtir un état de droit il y'a en réalité et forcement des préalables ! Pour bâtir un état de droit en effet, les stratégies changent selon que le régime est déjà démocratique ou despotique. Notre pays « sort » d'une dictature ! Dans ce cas, l'action ne demande pas de gymnastique intellectuelle, ni de conférences « savantes » encore moins des dessous-de-table pour anéantir les souffrances des veuves, orphelins et autres désabusés. La démarche requiert plutôt l'éthique, elle demande une dose d'honnêteté et surtout beaucoup de COURAGE et de hauteur morale. Evidemment cette option n'est pas celle des autorités du CMJD ni celle de leurs anciens et nouveaux émules.
Insister sur ces questions n'est ni de la FIXATION encore moins une recherche de vengeance, mais c'est avoir un sens de l'histoire, une histoire grave, honteuse mais tangible et dont les auteurs se baladent encore au vu et au su de l'Humanité alors que les corps de leurs victimes de tous les ages, de tous les sexes sont enfouis a jamais sous des terres inconnues. Nous le répétons, banaliser une telle question, refuser de la résoudre en s'engageant dans des campagnes de camouflage et de tromperies est un FACTEUR DE GUERRE.
Henri III, parlant d'autre chose, disait; "Qu'il est Grand! Plus grand encore mort que vivant!"
Je dis : Qu'ils sont grands! Plus grands encore morts que vivants ces négro-africains assassines, entre 1986 et 1991, par le régime raciste qui s'est succedé, à lui même, depuis le 3 Août 2005.
Adama NGAIDE. Human Rights Advocate. USA.
Le paradoxe réside dans ces fiévreuses agitations qui habitent, depuis bientôt 9 mois, nos politiciens et intellectuels. Ces derniers s'offrent le malin plaisir de manipuler des concepts tels la « réconciliation nationale », le « pardon » dont la seule évocation renseigne d'une part, la gravite de notre passe politique, et d'autre part, la profondeur de la fracture sociale que les uns et les autres tentent, hélas, de couvrir de plâtre. Ils n'y parviendront pas.
Nos politiciens et intellectuels veulent nous faire avaler leur « vérité » qui se résume a cette phrase : On est passe d'un système ou le chef faisait ce qu'il voulait a un contexte politique dans lequel il est possible de parler, s'exprimer, se réconcilier et pardonner bêtement. Ce nouveau contexte s'appelle transition, élection dans moins de 2 ans, rédaction d'une constitution et autres brillantes tromperies».
Déjà, au sein des organisations dites humanitaires, dans les associations dites apolitiques, au niveau des « etat-majors » de nos très fameux partis politiques, au sein des tribus, j'allais dire des familles et autres précaires alliances contre nature, l'heure est aux manipulations, aux tromperies les unes plus tristes que les autres. Un spectacle désolant, renversant et très inquiétant. Nous découvrons que la question des tueries massives contre les négro-africains n'est pas à la portée de n'importe qui. Pour l'aborder, il faut être a cheval avec, non seulement le droit dit «moderne», mais aussi avoir une maîtrise des questions sociopolitiques et surtout accepter, quelque soit ce que cela va coûter, d'engager un débat véridique.
De surcroît, il est vital de comprendre que l'histoire politique de notre pays est simplement grave et que pour nous extirper d'un avenir compromettant, il est impératif que nos compatriotes, qui ont plus «profiter » de la criminalité de notre élite politique, s'émancipent de leurs attitudes subjectives et grandiloquentes réduisant nos contentieux a des dynamiques virtuelles de démocratisation ; Quant aux autres, nous disons il est temps d'arrêter de s'accommoder aux circonstances du temps ; Il est nécessaire d'agir afin d'imposer de façon conséquente un destin commun. Nous devons avoir des ambitions bien supérieures sans attendre des « offres » surtout lorsqu'elles viennent des bourreaux. Il est temps que nous affichons, par la parole et l'acte, que nous en avons marre des complots ficelés par des gens qui se fichent pas mal de nos situations précaires.
Il est impératif de comprendre que pour faire de la Mauritanie un pays stable et viable, il est obligatoire de résoudre tout de suite les contentieux qui font droit de veto. Il s'agit essentiellement des crimes massifs commis contre les négro-africains (la lourde charge du passif humanitaire selon les termes du Club de Madrid), les expulsions des mauritaniens en 1989, l'esclavage, le pillage des ressources monétaires et des richesses naturelles, la question culturelle et bien sur l'éducation nationale, entre autres. La résolution de ces contentieux déterminera la faisabilité d'un Etat mauritanien de Droit. Un état de droit est utopique sans un débat autour de ces contentieux.
L'unique rédaction d'une « constitution » ne peut aucunement faire d'un pays aussi problématique comme la Mauritanie un Etat de Droit surtout dans un paysage politique ou pullulent des prédateurs et des criminels. Y'a pas meilleur moyen de déstabilisation d'un pays que de rédiger une constitution pour des populations qui sont sous le poids d'une traumatisation aiguë.
Or, pour bâtir un état de droit il y'a en réalité et forcement des préalables ! Pour bâtir un état de droit en effet, les stratégies changent selon que le régime est déjà démocratique ou despotique. Notre pays « sort » d'une dictature ! Dans ce cas, l'action ne demande pas de gymnastique intellectuelle, ni de conférences « savantes » encore moins des dessous-de-table pour anéantir les souffrances des veuves, orphelins et autres désabusés. La démarche requiert plutôt l'éthique, elle demande une dose d'honnêteté et surtout beaucoup de COURAGE et de hauteur morale. Evidemment cette option n'est pas celle des autorités du CMJD ni celle de leurs anciens et nouveaux émules.
Insister sur ces questions n'est ni de la FIXATION encore moins une recherche de vengeance, mais c'est avoir un sens de l'histoire, une histoire grave, honteuse mais tangible et dont les auteurs se baladent encore au vu et au su de l'Humanité alors que les corps de leurs victimes de tous les ages, de tous les sexes sont enfouis a jamais sous des terres inconnues. Nous le répétons, banaliser une telle question, refuser de la résoudre en s'engageant dans des campagnes de camouflage et de tromperies est un FACTEUR DE GUERRE.
Henri III, parlant d'autre chose, disait; "Qu'il est Grand! Plus grand encore mort que vivant!"
Je dis : Qu'ils sont grands! Plus grands encore morts que vivants ces négro-africains assassines, entre 1986 et 1991, par le régime raciste qui s'est succedé, à lui même, depuis le 3 Août 2005.
Adama NGAIDE. Human Rights Advocate. USA.