Le360 - Les assises de la 51e session des chefs d’Etats et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunies dimanche à Monrovia (Liberia), ont invité la Mauritanie «à présenter une requête de réadmission» au sein de l’organisation sous-régionale «afin de pouvoir jouir de tous les droits et privilèges inhérents au statut d’état de membre».
La même conférence a validé le principe de l’intégration du Maroc et donné instruction pour que le statut d’observateur soit accordé à la Tunisie.
La Mauritanie avait signé un accord d’association avec la CEDEAO le 5 mai dernier, dans la perspective de négociations collectives avec l’Union européenne (UE), en vue de l’entrée en vigueur des Accords de partenariat économique (APE).
A lumière cette réponse, une foule d’interrogations troublent les esprits les plus méthodiques parmi les observateurs.
Que vont faire les autorités de Nouakchott face à un verdict qui a toutes les allures d’un jugement à la Salomon, créant une situation devant laquelle «un des partenaires devrait au moins changer de stratégie»?
Dans le cas présent, il est vrai, on ne se retrouve pas devant l’obligation de couper un enfant en deux pour pousser la vraie mère à renoncer devant une solution extrême, et à faire éclater la vérité par ricochet.
Néanmoins, Nouakchott se retrouve à la croisée des chemins, note un économiste. «Il faut compter sur la clairvoyance et la lucidité des autorités pour prendre la bonne décision, celle de la sagesse conforme à l’histoire, à la géographie, à la culture, au sang et la religion», ajoute-t-il.
Ce qui signifie un retour de la Mauritanie dans son environnement naturel, au détriment d’un micro nationalisme aveugle et sans avenir, qui maintient nos états sans marché, dans un sous-développement structurel.
Membre fondateur de la CEDEAO, la Mauritanie s’est retirée de l’organisation sous-régionale en 2000 «pour se consacrer à la construction d’une Union du Maghreb arabe (UMA)», un projet rapidement réduit à l’échec par des querelles de leadership.
Composée de 15 pays, et bientôt de 16 avec l’arrivée du Maroc, la CEDEAO devrait passer d’un marché de 320 millions à 360 millions de consommateurs. Le PIB actuel de 733 milliards de dollars US, qui lui donne le statut de 20e économie du monde, devrait également augmenter avec l’intégration du géant marocain. La Mauritanie compte environ 4 millions d’habitants et a un Produit intérieur brut (PIB) d'un peu plus de 5 milliards de dollars.
Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)
La même conférence a validé le principe de l’intégration du Maroc et donné instruction pour que le statut d’observateur soit accordé à la Tunisie.
La Mauritanie avait signé un accord d’association avec la CEDEAO le 5 mai dernier, dans la perspective de négociations collectives avec l’Union européenne (UE), en vue de l’entrée en vigueur des Accords de partenariat économique (APE).
A lumière cette réponse, une foule d’interrogations troublent les esprits les plus méthodiques parmi les observateurs.
Que vont faire les autorités de Nouakchott face à un verdict qui a toutes les allures d’un jugement à la Salomon, créant une situation devant laquelle «un des partenaires devrait au moins changer de stratégie»?
Dans le cas présent, il est vrai, on ne se retrouve pas devant l’obligation de couper un enfant en deux pour pousser la vraie mère à renoncer devant une solution extrême, et à faire éclater la vérité par ricochet.
Néanmoins, Nouakchott se retrouve à la croisée des chemins, note un économiste. «Il faut compter sur la clairvoyance et la lucidité des autorités pour prendre la bonne décision, celle de la sagesse conforme à l’histoire, à la géographie, à la culture, au sang et la religion», ajoute-t-il.
Ce qui signifie un retour de la Mauritanie dans son environnement naturel, au détriment d’un micro nationalisme aveugle et sans avenir, qui maintient nos états sans marché, dans un sous-développement structurel.
Membre fondateur de la CEDEAO, la Mauritanie s’est retirée de l’organisation sous-régionale en 2000 «pour se consacrer à la construction d’une Union du Maghreb arabe (UMA)», un projet rapidement réduit à l’échec par des querelles de leadership.
Composée de 15 pays, et bientôt de 16 avec l’arrivée du Maroc, la CEDEAO devrait passer d’un marché de 320 millions à 360 millions de consommateurs. Le PIB actuel de 733 milliards de dollars US, qui lui donne le statut de 20e économie du monde, devrait également augmenter avec l’intégration du géant marocain. La Mauritanie compte environ 4 millions d’habitants et a un Produit intérieur brut (PIB) d'un peu plus de 5 milliards de dollars.
Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)