La tombe de Thomas Sankara, l’ancien chef d’Etat du pays des hommes intègres, n’est désormais plus accessible au public. Ainsi en a décidé la justice burkinabè qui a ordonné la mise sous scellés de la sépulture du président assassiné en 1987.
La tombe et onze autres du cimetière de Dagnoën situé dans la capitale Ouagadougou, sont gardées par des gendarmes commis à leur surveillance.Cette décision de la justice burkinabè est une manifestation de la volonté de faire la lumière sur ce dossier, exprimée par les autorités de la transition à leur investiture.En début d’année, c’est le président Michel Kafando lui-même qui a annoncé que l’Etat burkinabè mettra à disposition de la famille de l’illustre disparu, des moyens pour les travaux de prospection de sa tombe. Alors, l’avocat de la famille Sankara, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avait également indiqué qu’un cabinet d’experts a déjà été identifié pour faire les tests Adn sur les enfants du capitaine assassiné dans le coup d’Etat militaire.
Il faut dire que sur le brûlant dossier Thomas Sankara, les autorités actuelles ont marqué une rupture par rapport au régime de Blaise Compaoré qui avait vraisemblablement tout verrouillé malgré les appels incessants de la famille Sankara. Ce dernier était le frère d’arme du président Compaoré tué dans un putsch qui l’a hissé à la tête du Burkina qu’il a dirigé pendant 27 ans avant d’être chassé par la rue pour s’exiler en Côte d’Ivoire.
Thomas, malgré les années qui se sont écoulées depuis son assassinat, demeure omniprésent dans l’esprit de ses compatriotes. A la 24ème édition du Fespaco le film qui porte son nom, « Capitaine Thomas Sankara » du réalisateur suisse Christophe Cupelin a suscité beaucoup d’émotions chez les Burkinabè nostalgique de leur héros national contre l’impérialisme occidental. A la projection du film au Ciné Neerwaya à Ouagadougou, le public émettait des huées chaque fois qu’apparaissait Blaise Compaoré à l’écran alors qu’ils gratifiaient Sankara de cris d’admiration et de respect. De ce film de 90 minutes qui retrace les événements majeurs de l’accession au pouvoir de Thomas Sankara jusqu’au moment où il va être assassiné, on retient entre autres que le révolutionnaire avait dit « le jour que vous apprendrez que Blaise prépare quelque chose contre moi, n’essayez pas d’intervenir, il sera trop tard ».
Source: La tribune
La tombe et onze autres du cimetière de Dagnoën situé dans la capitale Ouagadougou, sont gardées par des gendarmes commis à leur surveillance.Cette décision de la justice burkinabè est une manifestation de la volonté de faire la lumière sur ce dossier, exprimée par les autorités de la transition à leur investiture.En début d’année, c’est le président Michel Kafando lui-même qui a annoncé que l’Etat burkinabè mettra à disposition de la famille de l’illustre disparu, des moyens pour les travaux de prospection de sa tombe. Alors, l’avocat de la famille Sankara, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avait également indiqué qu’un cabinet d’experts a déjà été identifié pour faire les tests Adn sur les enfants du capitaine assassiné dans le coup d’Etat militaire.
Il faut dire que sur le brûlant dossier Thomas Sankara, les autorités actuelles ont marqué une rupture par rapport au régime de Blaise Compaoré qui avait vraisemblablement tout verrouillé malgré les appels incessants de la famille Sankara. Ce dernier était le frère d’arme du président Compaoré tué dans un putsch qui l’a hissé à la tête du Burkina qu’il a dirigé pendant 27 ans avant d’être chassé par la rue pour s’exiler en Côte d’Ivoire.
Thomas, malgré les années qui se sont écoulées depuis son assassinat, demeure omniprésent dans l’esprit de ses compatriotes. A la 24ème édition du Fespaco le film qui porte son nom, « Capitaine Thomas Sankara » du réalisateur suisse Christophe Cupelin a suscité beaucoup d’émotions chez les Burkinabè nostalgique de leur héros national contre l’impérialisme occidental. A la projection du film au Ciné Neerwaya à Ouagadougou, le public émettait des huées chaque fois qu’apparaissait Blaise Compaoré à l’écran alors qu’ils gratifiaient Sankara de cris d’admiration et de respect. De ce film de 90 minutes qui retrace les événements majeurs de l’accession au pouvoir de Thomas Sankara jusqu’au moment où il va être assassiné, on retient entre autres que le révolutionnaire avait dit « le jour que vous apprendrez que Blaise prépare quelque chose contre moi, n’essayez pas d’intervenir, il sera trop tard ».
Source: La tribune