Cela ressemble fort à un putsch, même si personne n'a encore revendiqué la prise du pouvoir. Des membres de la garde présidentielle ont fait irruption ce mercredi, vers 14h30, en plein conseil des ministres à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il ont arrêté plusieurs ministres, ainsi que le chef du gouvernement et le président de transition Michel Kafando, aux commandes du pays depuis le départ de l'ancien président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la rue il y a un an, après 27 ans de «règne».
Seuls le président et son Premier ministre étaient toujours détenus dans la soirée, les autres ayant vraisemblablement été relâchés.
«L'ensemble du gouvernement, dont le Premier ministre, et le président, sont prisonniers d'un groupe de soldats de la garde présidentielle», avait déclaré une source militaire dans l'après-midi. Les élections présidentielle et législatives étaient prévues le 11 octobre.
Ces arrestations interviennent au lendemain de la publication d’un rapport de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes préconisant la dissolution du RSP, régiment de sécurité présidentielle, et sa mise à l’écart de la sécurité du président de la République, comme le rapporte Jeune Afrique .
Des coups de feu pour disperser les manifestants après le coup de force
En début de soirée, des organisations de la société civile ont entamé un meeting à la Place de la Révolution à Ouagadougou, où de nombreux Burkinabè sont mobilisés pour demander au RSP de libérer le Président du Faso et le Premier ministre. Des coups de feu ont été tirés pour disperser les manifestants qui se rassemblaient près du Palais présidentiel. Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir si ces coups de feu étaient à balles réelles ni s'ils ont fait des blessés parmi les plusieurs centaines de manifestants qui convergeaient vers le Palais pour protester contre le nouveau coup de force des militaires du RSP.
Le président du conseil de transition, Moumina Cheriff Sy, a de son côté appelé «tous les patriotes à se mobiliser pour la mère patrie» dans une déclaration non signée et dont l'authenticité reste à vérifier.
Source: le Parisien
Seuls le président et son Premier ministre étaient toujours détenus dans la soirée, les autres ayant vraisemblablement été relâchés.
«L'ensemble du gouvernement, dont le Premier ministre, et le président, sont prisonniers d'un groupe de soldats de la garde présidentielle», avait déclaré une source militaire dans l'après-midi. Les élections présidentielle et législatives étaient prévues le 11 octobre.
Ces arrestations interviennent au lendemain de la publication d’un rapport de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes préconisant la dissolution du RSP, régiment de sécurité présidentielle, et sa mise à l’écart de la sécurité du président de la République, comme le rapporte Jeune Afrique .
Des coups de feu pour disperser les manifestants après le coup de force
En début de soirée, des organisations de la société civile ont entamé un meeting à la Place de la Révolution à Ouagadougou, où de nombreux Burkinabè sont mobilisés pour demander au RSP de libérer le Président du Faso et le Premier ministre. Des coups de feu ont été tirés pour disperser les manifestants qui se rassemblaient près du Palais présidentiel. Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir si ces coups de feu étaient à balles réelles ni s'ils ont fait des blessés parmi les plusieurs centaines de manifestants qui convergeaient vers le Palais pour protester contre le nouveau coup de force des militaires du RSP.
Le président du conseil de transition, Moumina Cheriff Sy, a de son côté appelé «tous les patriotes à se mobiliser pour la mère patrie» dans une déclaration non signée et dont l'authenticité reste à vérifier.
Source: le Parisien