Le président de transition du Burkina Faso est intervenu ce vendredi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Michel Kafando a salué le soutien de la communauté internationale après le pustch dont il a été victime. Extraits du discours de Michel Kafando à la tribune de l'ONU.
C'est sous très bonne garde que le président burkinabè Michel Kafando est arrivé aux Etats-Unis. Il faut passer par une fouille complète de son service de sécurité pour pouvoir l'approcher, rapporte notre correspondante à New York, Marie Bourreau. Le président savoure la satisfaction d'être à New York alors que, comme il l'a rappelé dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, il y a encore 15 jours il était privé de liberté, victime d'un coup d'Etat.
« Le 16 septembre dernier, mon pays, le Burkina Faso, était victime d'un coup d'Etat ignoble perpétré par des officiers à la solde de politiciens revanchards. La riposte nationale et populaire a été spontanée pour barrer la route à ces aventuriers-là, mais hélas, au prix de pertes de vies humaines et de nombreux blessés.
En cette occasion, la nation burkinabè et en particulier sa jeunesse, a fait preuve d'un patriotisme à nul autre pareil. La réaction internationale s'est promptement manifesté pour condamner unanimement ce putsch et soutenir la transition. Le peuple du Burkina Faso me prie d'exprimer à vous tous, à vos nations éprises de paix, sa profonde reconnaissance. Il vous demande de continuer à soutenir les efforts pour l'ancrage d'une réelle démocratie au Burkina Faso à travers la tenue d'élections libres et transparentes que nous allons bientôt organiser. »
Organisation des élections et aides financières
Michel Kafando restera cinq jours à New York. Il rencontrera lundi prochain le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon qui devrait lui renouveler la confiance de la communauté internationale.
Mais ce séjour, trois fois remis, est aussi l'occasion de rassurer des bailleurs et acteurs internationaux inquiets des récentes violences à Ouagadougou et du retard pris dans l'organisation des élections. Une réunion a donc déjà été organisée avec le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine, Smaïl Chergui et la sous-secrétaire d'Etat américaine chargée des Affaires africaines qui lui ont tous les deux rappelé la nécessité d'organiser au plus vite un scrutin.
L'aide financière n'a pas été à l'ordre du jour même si les retards pris dans l'organisation des élections vont avoir un coût supplémentaire. Le groupe international de contact sur le Burkina Faso a promis de se retrouver fin octobre ou début novembre à Ouagadougou. C'est là et pas à New York que les décisions importantes seront prises selon le président Kafando.
Source: RFI
C'est sous très bonne garde que le président burkinabè Michel Kafando est arrivé aux Etats-Unis. Il faut passer par une fouille complète de son service de sécurité pour pouvoir l'approcher, rapporte notre correspondante à New York, Marie Bourreau. Le président savoure la satisfaction d'être à New York alors que, comme il l'a rappelé dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, il y a encore 15 jours il était privé de liberté, victime d'un coup d'Etat.
« Le 16 septembre dernier, mon pays, le Burkina Faso, était victime d'un coup d'Etat ignoble perpétré par des officiers à la solde de politiciens revanchards. La riposte nationale et populaire a été spontanée pour barrer la route à ces aventuriers-là, mais hélas, au prix de pertes de vies humaines et de nombreux blessés.
En cette occasion, la nation burkinabè et en particulier sa jeunesse, a fait preuve d'un patriotisme à nul autre pareil. La réaction internationale s'est promptement manifesté pour condamner unanimement ce putsch et soutenir la transition. Le peuple du Burkina Faso me prie d'exprimer à vous tous, à vos nations éprises de paix, sa profonde reconnaissance. Il vous demande de continuer à soutenir les efforts pour l'ancrage d'une réelle démocratie au Burkina Faso à travers la tenue d'élections libres et transparentes que nous allons bientôt organiser. »
Organisation des élections et aides financières
Michel Kafando restera cinq jours à New York. Il rencontrera lundi prochain le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon qui devrait lui renouveler la confiance de la communauté internationale.
Mais ce séjour, trois fois remis, est aussi l'occasion de rassurer des bailleurs et acteurs internationaux inquiets des récentes violences à Ouagadougou et du retard pris dans l'organisation des élections. Une réunion a donc déjà été organisée avec le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine, Smaïl Chergui et la sous-secrétaire d'Etat américaine chargée des Affaires africaines qui lui ont tous les deux rappelé la nécessité d'organiser au plus vite un scrutin.
L'aide financière n'a pas été à l'ordre du jour même si les retards pris dans l'organisation des élections vont avoir un coût supplémentaire. Le groupe international de contact sur le Burkina Faso a promis de se retrouver fin octobre ou début novembre à Ouagadougou. C'est là et pas à New York que les décisions importantes seront prises selon le président Kafando.
Source: RFI