La députée européenne, originaire de la RDC, a été désignée à ce poste, le vendredi 2 octobre, par Federica Mogherini, Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-Présidente de la Commission européenne.
La Mission d'observation électorale (MOE) de l’UE a été déployée au Burkina Faso dès le 5 septembre en vue de l'élection présidentielle et des élections législatives prévues initialement le 11 octobre 2015. La mission est restée sur place au cours des dernières semaines, malgré la tentative de coup d'Etat survenue le 17 septembre. Tout au long de la crise, indique-t-on, Federica Mogherini a confirmé le rejet de l'Union européenne à toute prise du pouvoir par la force et appelé au retour au pouvoir des autorités civiles afin d'assurer le processus de transition engagé depuis novembre 2014.
« Grâce aux efforts du peuple burkinabè et au soutien de la communauté internationale, les autorités de la transition ont pu être rétablies dans leurs fonctions. Je suis confiante quant au fait que le processus électoral pourra lui aussi reprendre au plus vite. L'objectif premier reste celui d'organiser, dans les plus brefs délais, des élections crédibles, transparentes et libres qui permettront au pays de se doter d'institutions représentatives et stables pour la consolidation de l'Etat de droit et la relance du développement. La Mission d'observation électorale de l'Union européenne continuera son travail et, sous la conduite de Mme Kyenge, apportera une contribution supplémentaire au bon déroulement et à la transparence de ces scrutins » a souligné la Haute représentante Federica Mogherini.
Restaurer les institutions légitimes
Pour sa part, Cécile Kyenge a souligné que cette mission d’observation électorale s'inscrit dans le cadre de la coopération étroite entre l'UE et le Burkina Faso. Aux côtés des citoyens burkinabè depuis le début de ce processus. « L'UE souhaite poursuivre son engagement pour assurer la restauration d'institutions légitimement et démocratiquement choisies par le peuple. Nous souhaitons en effet accompagner et soutenir jusqu'à son terme le processus de transition engagé avec enthousiasme, conviction et fermeté par les citoyens burkinabè », a déclaré la députée européenne. Cécile Kyenge sera à la tête d’une équipe de 80 observateurs issus des Etats-membres de l'Union et de la Norvège, afin d’observer toutes les phases du processus électoral. Entretemps, une équipe-cadre de six experts électoraux est déjà basée à Ouagadougou depuis le 5 septembre. En outre, annonce-t-on, 24 observateurs de longue durée seront déployés 3 semaines avant les scrutins une fois le nouveau calendrier électoral annoncé.
Observer de manière neutre et indépendante
La MOE UE, explique-t-on, opère en toute indépendance et de manière neutre. Son mandat est d'observer et d'analyser l’ensemble du processus électoral afin d’en réaliser une évaluation impartiale, neutre et objective. Cette analyse est basée sur les normes et engagements nationaux et internationaux souscrits par le Burkina Faso en matière d’élections démocratiques. À l’issue du scrutin, la MOE UE présentera publiquement une déclaration préliminaire exposant ses conclusions préliminaires sur le processus électoral. Un rapport analytique complet sera ensuite publié quelques semaines après l’élection présidentielle. Ce rapport inclura notamment des recommandations détaillées en vue des prochaines échéances électorales.
Patrick Ndungidi
Ouagadougou, 5/10/2015 (Adiac-Congo / MCN, via mediacongo.net)
La Mission d'observation électorale (MOE) de l’UE a été déployée au Burkina Faso dès le 5 septembre en vue de l'élection présidentielle et des élections législatives prévues initialement le 11 octobre 2015. La mission est restée sur place au cours des dernières semaines, malgré la tentative de coup d'Etat survenue le 17 septembre. Tout au long de la crise, indique-t-on, Federica Mogherini a confirmé le rejet de l'Union européenne à toute prise du pouvoir par la force et appelé au retour au pouvoir des autorités civiles afin d'assurer le processus de transition engagé depuis novembre 2014.
« Grâce aux efforts du peuple burkinabè et au soutien de la communauté internationale, les autorités de la transition ont pu être rétablies dans leurs fonctions. Je suis confiante quant au fait que le processus électoral pourra lui aussi reprendre au plus vite. L'objectif premier reste celui d'organiser, dans les plus brefs délais, des élections crédibles, transparentes et libres qui permettront au pays de se doter d'institutions représentatives et stables pour la consolidation de l'Etat de droit et la relance du développement. La Mission d'observation électorale de l'Union européenne continuera son travail et, sous la conduite de Mme Kyenge, apportera une contribution supplémentaire au bon déroulement et à la transparence de ces scrutins » a souligné la Haute représentante Federica Mogherini.
Restaurer les institutions légitimes
Pour sa part, Cécile Kyenge a souligné que cette mission d’observation électorale s'inscrit dans le cadre de la coopération étroite entre l'UE et le Burkina Faso. Aux côtés des citoyens burkinabè depuis le début de ce processus. « L'UE souhaite poursuivre son engagement pour assurer la restauration d'institutions légitimement et démocratiquement choisies par le peuple. Nous souhaitons en effet accompagner et soutenir jusqu'à son terme le processus de transition engagé avec enthousiasme, conviction et fermeté par les citoyens burkinabè », a déclaré la députée européenne. Cécile Kyenge sera à la tête d’une équipe de 80 observateurs issus des Etats-membres de l'Union et de la Norvège, afin d’observer toutes les phases du processus électoral. Entretemps, une équipe-cadre de six experts électoraux est déjà basée à Ouagadougou depuis le 5 septembre. En outre, annonce-t-on, 24 observateurs de longue durée seront déployés 3 semaines avant les scrutins une fois le nouveau calendrier électoral annoncé.
Observer de manière neutre et indépendante
La MOE UE, explique-t-on, opère en toute indépendance et de manière neutre. Son mandat est d'observer et d'analyser l’ensemble du processus électoral afin d’en réaliser une évaluation impartiale, neutre et objective. Cette analyse est basée sur les normes et engagements nationaux et internationaux souscrits par le Burkina Faso en matière d’élections démocratiques. À l’issue du scrutin, la MOE UE présentera publiquement une déclaration préliminaire exposant ses conclusions préliminaires sur le processus électoral. Un rapport analytique complet sera ensuite publié quelques semaines après l’élection présidentielle. Ce rapport inclura notamment des recommandations détaillées en vue des prochaines échéances électorales.
Patrick Ndungidi
Ouagadougou, 5/10/2015 (Adiac-Congo / MCN, via mediacongo.net)