Le bac de Rosso Sénégal manque de chavirer : Le naufrage évité de justesse
On a frôlé le pire mercredi à Rosso Sénégal. Le bac qui assure la navette entre les deux villes jumelles séparées par le fleuve (Rosso Sénégal et Rosso Mauritanie) a failli chavirer. Aux environs de 19 h, au moment où la pluie s'abattait sur Saint-Louis, un vent violent a balayé cette zone. Pris de panique, les nombreux passagers, pour la plupart des commerçants, sont spontanément allés sur un côté.
Dès lors, c'était le sauve-qui-peut généralisé à bord. Le contre-poids de ces voyageurs, en plus du tonnage déjà important des bagages, marchandises, véhicules et autre bétail a manqué, de peu, de faire basculer ce bac qui permet de rallier la Mauritanie à partir du Sénégal en un temps record. Selon certaines indiscrétions d'usagers de ce bac, malgré les multiples injonctions des autorités des deux pays et des catastrophes comme celle du bateau Le Joola, ce moyen de transport, qui aurait atteint ‘l'âge limite de la retraite', est toujours bondé de monde et surchargé de marchandises et autres.
Pour rappel, il y a quatre ans, le 27 septembre 2002, au petit matin, le Sénégal se réveillait dans la stupeur et la désolation. Le bateau Le Joola venait de chavirer aux larges de l'Océan Atlantique avec, à bord, plus de deux mille personnes. Le diagnostic des causes de ce qui est aujourd'hui considéré comme la plus grosse catastrophe mondiale de l'histoire de la navigation maritime relevait une responsabilité humaine. D'où l'importance, aujourd'hui encore, d'attirer l'attention des uns et des autres sur les risques encourus lorsque les règles élémentaires de sécurité ne sont plus respectées.
On a frôlé le pire mercredi à Rosso Sénégal. Le bac qui assure la navette entre les deux villes jumelles séparées par le fleuve (Rosso Sénégal et Rosso Mauritanie) a failli chavirer. Aux environs de 19 h, au moment où la pluie s'abattait sur Saint-Louis, un vent violent a balayé cette zone. Pris de panique, les nombreux passagers, pour la plupart des commerçants, sont spontanément allés sur un côté.
Dès lors, c'était le sauve-qui-peut généralisé à bord. Le contre-poids de ces voyageurs, en plus du tonnage déjà important des bagages, marchandises, véhicules et autre bétail a manqué, de peu, de faire basculer ce bac qui permet de rallier la Mauritanie à partir du Sénégal en un temps record. Selon certaines indiscrétions d'usagers de ce bac, malgré les multiples injonctions des autorités des deux pays et des catastrophes comme celle du bateau Le Joola, ce moyen de transport, qui aurait atteint ‘l'âge limite de la retraite', est toujours bondé de monde et surchargé de marchandises et autres.
Pour rappel, il y a quatre ans, le 27 septembre 2002, au petit matin, le Sénégal se réveillait dans la stupeur et la désolation. Le bateau Le Joola venait de chavirer aux larges de l'Océan Atlantique avec, à bord, plus de deux mille personnes. Le diagnostic des causes de ce qui est aujourd'hui considéré comme la plus grosse catastrophe mondiale de l'histoire de la navigation maritime relevait une responsabilité humaine. D'où l'importance, aujourd'hui encore, d'attirer l'attention des uns et des autres sur les risques encourus lorsque les règles élémentaires de sécurité ne sont plus respectées.