WASHINGTON (AFP) - mercredi 29 mars 2006 - 20h01 - Le président américain George W. Bush a félicité mercredi son homologue nigérian Olusegun Obasango pour la capture de l'ancien chef de guerre libérien Charles Taylor, intervenue juste avant que les deux dirigeants se rencontrent à la Maison Blanche.
"Le fait que Charles Taylor va être présenté à la justice (...) est un signe, M. le président, de votre désir de paix pour votre région", a déclaré devant la presse M. Bush à son homologue nigérian, en lui souhaitant la "bienvenue" dans le bureau ovale de la Maison Blanche.
La rencontre entre les deux dirigeants, prévue de longue date, avait paru menacée la veille après l'annonce de la "disparition" de Charles Taylor, qui vivait en exil au Nigeria, trois jours après l'annonce de la décision d'Abuja de le livrer aux autorités de Monrovia.
Inculpé de crimes contre l'Humanité, Taylor, 58 ans, est considéré comme le principal responsable des guerres civiles qui ont ravagé pendant près de 15 ans son pays et la Sierra Leone voisine, faisant au total plus de 400.000 morts.
"Nous félicitons le président nigérian Obasanjo et les autorités nigérianes qui ont mis sous les verrous Taylor si rapidement après sa disparition de sa résidence" au Nigeria, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.
"Nous appelons le gouvernement du Nigeria a travailler étroitement avec le gouvernement du Liberia et sa présidente (Ellen Johnson) Sirleaf pour assurer que Taylor soit traduit en justice devant la Cour spéciale de Sierra Leone", a poursuivi Scott McClellan.
Pour sa part, M. Obasanjo a nié que son pays ait été "négligent" dans la manière dont il surveillait l'ex-président libérien, capturé à un poste-frontière après moins de 48 heures de cavale, alors qu'il tentait de fuir le Nigeria. Il a été expulsé vers le Liberia, ouvrant la voie à sa comparution en justice.
"Bien sûr je n'accepte pas... que nous ayons été négligents dans la manière dont nous avons traité la situation de Charles Taylor", a-t-il indiqué devant la presse. "Si nous avions été négligents alors Charles Taylor (...) n'aurait pas été arrêté", a-t-il ajouté.
Outre l'affaire Taylor, MM. Bush et Obasanjo ont évoqué la situation au Soudan, et notamment dans la province du Darfour en proie à la guerre civile qui oppose des mouvements rebelles au gouvernement de Khartoum soutenu par des milices arabes.
"Je lui ai très clairement fait savoir que nous étions profondément préoccupés par les humiliations, les viols, les meurtres qui y sont perpétrés (...) à l'encontre des citoyens du Darfour", a indiqué le président américain.
"Les rebelles doivent s'unir et négocier avec le gouvernement et en même temps, nous discutons du soutien d'une force de casques Bleus à la force de maintien de la paix de l'UA" (Union Africaine), a-t-il ajouté.
La situation dans le delta du Niger, la principale région pétrolière du Nigeria où des séparatistes ont multiplié ces derniers mois les prises d'otages, a également figuré au menu des discussions entre les deux hommes, ont-ils indiqué.
"Nous espérons vraiment que les mesures que nous prenons, qui sont essentiellement des mesures socio-économiques, vont répondre aux doléances qui ont été exprimées, et résoudre les problèmes du delta du Niger", a indiqué M. Obasanjo.
Le Nigeria est un important fournisseur de pétrole des Etats-Unis, qui importent actuellement quelque 10% de leur brut de ce pays, selon des estimations du secteur industriel.
"Le fait que Charles Taylor va être présenté à la justice (...) est un signe, M. le président, de votre désir de paix pour votre région", a déclaré devant la presse M. Bush à son homologue nigérian, en lui souhaitant la "bienvenue" dans le bureau ovale de la Maison Blanche.
La rencontre entre les deux dirigeants, prévue de longue date, avait paru menacée la veille après l'annonce de la "disparition" de Charles Taylor, qui vivait en exil au Nigeria, trois jours après l'annonce de la décision d'Abuja de le livrer aux autorités de Monrovia.
Inculpé de crimes contre l'Humanité, Taylor, 58 ans, est considéré comme le principal responsable des guerres civiles qui ont ravagé pendant près de 15 ans son pays et la Sierra Leone voisine, faisant au total plus de 400.000 morts.
"Nous félicitons le président nigérian Obasanjo et les autorités nigérianes qui ont mis sous les verrous Taylor si rapidement après sa disparition de sa résidence" au Nigeria, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.
"Nous appelons le gouvernement du Nigeria a travailler étroitement avec le gouvernement du Liberia et sa présidente (Ellen Johnson) Sirleaf pour assurer que Taylor soit traduit en justice devant la Cour spéciale de Sierra Leone", a poursuivi Scott McClellan.
Pour sa part, M. Obasanjo a nié que son pays ait été "négligent" dans la manière dont il surveillait l'ex-président libérien, capturé à un poste-frontière après moins de 48 heures de cavale, alors qu'il tentait de fuir le Nigeria. Il a été expulsé vers le Liberia, ouvrant la voie à sa comparution en justice.
"Bien sûr je n'accepte pas... que nous ayons été négligents dans la manière dont nous avons traité la situation de Charles Taylor", a-t-il indiqué devant la presse. "Si nous avions été négligents alors Charles Taylor (...) n'aurait pas été arrêté", a-t-il ajouté.
Outre l'affaire Taylor, MM. Bush et Obasanjo ont évoqué la situation au Soudan, et notamment dans la province du Darfour en proie à la guerre civile qui oppose des mouvements rebelles au gouvernement de Khartoum soutenu par des milices arabes.
"Je lui ai très clairement fait savoir que nous étions profondément préoccupés par les humiliations, les viols, les meurtres qui y sont perpétrés (...) à l'encontre des citoyens du Darfour", a indiqué le président américain.
"Les rebelles doivent s'unir et négocier avec le gouvernement et en même temps, nous discutons du soutien d'une force de casques Bleus à la force de maintien de la paix de l'UA" (Union Africaine), a-t-il ajouté.
La situation dans le delta du Niger, la principale région pétrolière du Nigeria où des séparatistes ont multiplié ces derniers mois les prises d'otages, a également figuré au menu des discussions entre les deux hommes, ont-ils indiqué.
"Nous espérons vraiment que les mesures que nous prenons, qui sont essentiellement des mesures socio-économiques, vont répondre aux doléances qui ont été exprimées, et résoudre les problèmes du delta du Niger", a indiqué M. Obasanjo.
Le Nigeria est un important fournisseur de pétrole des Etats-Unis, qui importent actuellement quelque 10% de leur brut de ce pays, selon des estimations du secteur industriel.