Le président du Faso, Blaise Compaoré, a quitté Ouagadougou jeudi dans la matinée pour une visite d'amitié et de travail de 48 heures à Nouakchott sur invitation du président mauritanien, Ely Mohamed Ould Vall.
Selon un communiqué de presse de la direction de la communication de la présidence du Faso, cette visite confirme la volonté des deux hommes d'Etat de renforcer les relations entre le Burkina et la Mauritanie.
Cette option s'était déjà manifestée en décembre 2005 avec la visite du chef de l'Etat mauritanien au Burkina pour assister à l'investiture de M. Blaise Compaoré à la présidence de la République.
A cette occasion, M. Mohamed Ely Ould Vall avait souhaité que toutes les opportunités de coopération soient exploitées entre les deux pays en vue d'amorcer le dégel.
Les relations entre Nouakchott et Ouagadougou ont connu dans les années 2000 un froid marqué par des suspicions de la part de l'ex-chef de l'Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, qui accusait le Burkina, en association avec la Libye, de vouloir déstabiliser son régime.
Le point culminant de cette discorde a été la dernière tentative de putsch en 2003 contre Ould Taya dans laquelle le Burkina Faso et la Libye étaient accusés d'être les principaux soutiens des Cavaliers du Changement, les auteurs résumés.
Cette prétendue implication du Burkina Faso dans les affaires intérieures mauritaniennes a été exacerbée par la présence d'opposants au régime Ould Taya à Ouagadougou.
A l'époque, le Burkina avait justifié cette présence par l'option qu'il a prise depuis une décennie de favoriser le dialogue pour la résorption des crises intra-étatiques, ce qui n'a pas rencontré l'assentiment de Nouakchott.
Dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays, le nouveau président, Ely Mohamed Ould Vall a dépêché à Ouagadougou, il y a juste une dizaine de jours, un émissaire pour inviter Blaise Compaoré à se rendre en visite en Mauritanie.
Selon les observateurs, cette volonté de renouer les relations est réciproque et profitera à tous en raison de nombreuses opportunités de coopération qui peuvent exister entre les deux pays.
Cette coopération qui sera axée dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage, des hydrocarbures, va sans nul doute redonner vie à des relations en souffrance et ouvrir peut-être la voie à un retour de la Mauritanie dans le giron ouest-africain.
Selon un communiqué de presse de la direction de la communication de la présidence du Faso, cette visite confirme la volonté des deux hommes d'Etat de renforcer les relations entre le Burkina et la Mauritanie.
Cette option s'était déjà manifestée en décembre 2005 avec la visite du chef de l'Etat mauritanien au Burkina pour assister à l'investiture de M. Blaise Compaoré à la présidence de la République.
A cette occasion, M. Mohamed Ely Ould Vall avait souhaité que toutes les opportunités de coopération soient exploitées entre les deux pays en vue d'amorcer le dégel.
Les relations entre Nouakchott et Ouagadougou ont connu dans les années 2000 un froid marqué par des suspicions de la part de l'ex-chef de l'Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, qui accusait le Burkina, en association avec la Libye, de vouloir déstabiliser son régime.
Le point culminant de cette discorde a été la dernière tentative de putsch en 2003 contre Ould Taya dans laquelle le Burkina Faso et la Libye étaient accusés d'être les principaux soutiens des Cavaliers du Changement, les auteurs résumés.
Cette prétendue implication du Burkina Faso dans les affaires intérieures mauritaniennes a été exacerbée par la présence d'opposants au régime Ould Taya à Ouagadougou.
A l'époque, le Burkina avait justifié cette présence par l'option qu'il a prise depuis une décennie de favoriser le dialogue pour la résorption des crises intra-étatiques, ce qui n'a pas rencontré l'assentiment de Nouakchott.
Dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays, le nouveau président, Ely Mohamed Ould Vall a dépêché à Ouagadougou, il y a juste une dizaine de jours, un émissaire pour inviter Blaise Compaoré à se rendre en visite en Mauritanie.
Selon les observateurs, cette volonté de renouer les relations est réciproque et profitera à tous en raison de nombreuses opportunités de coopération qui peuvent exister entre les deux pays.
Cette coopération qui sera axée dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage, des hydrocarbures, va sans nul doute redonner vie à des relations en souffrance et ouvrir peut-être la voie à un retour de la Mauritanie dans le giron ouest-africain.