BILAN TAYA ET BILAN DE LA TRANSITION, C'EST DU KIF-KIF: ILS CONDUISENT A L'IMPASSE

La Mauritanie de 1978 et la Mauritanie de 2005 ainsi que celle de 2006 sont structurellement identiques. La Mauritanie, c’est ce système inique qui n’a épargne aucun secteur. Même dans le secteur religieux, les imams sont élus sur la base du critère racial, tribal et ethnique. Tout est d’inspiration raciste et féodale. Aucun secteur n’est à l’abri de cette logique injuste.


La Mauritanie c’est aussi l’imposition de l’arabe en 1966, 1992 et 2006 comme langue officielle de l’Etat après l’échec cuisant enregistre par la politique d’arabisation. Or, la Mauritanie est une diversité et toute politique unitaire devrait privilégier la recherche d’une synergie entre ses composantes nationales, ses valeurs et sa diversité. Toute subordination de l’Etat à l’un ou l’autre est une injustice. Dans ce cas précis, on l’appelle le RACISME.

La Mauritanie c’est cette école malade de ses 100% d’arabisation a outrance dont le but est de bouter dehors les noirs. La Mauritanie c’est aussi l’exécution extrajudiciaire de 500 noirs dans les forts de Oulata, Nbeika, Azlat, Jreida, Inal. La Mauritanie c’est aussi un secteur économique ou tous les milliardaires sont des Beni Hassan, un fait du hasard ! La Mauritanie c’est un secteur politique monopolise par un groupe de criminels allergique a tout partage de pouvoir et des richesses du pays. La Mauritanie c’est une fonction publique a 99% blanchie ou chaque administration se confond à une tribu, une famille flanquée de ses colporteurs recrutes chez les citoyens de seconde zone. La misère que nos populations connaissent n’est que le résultat des détournement de fonds, de la corruption de nos « brillants intellectuels et cadres » sortant d’écoles militaires et civiles les plus huppées d’Afrique et d’Europe. La Mauritanie c’est aussi une police, une armée conçue pour arnaquer et tuer a bout portant des paysans innocents.

Et ce n’est pas tout. La Mauritanie c’est aussi le refus «souverain», le mépris provocateur et le silence récurent de l’élite maure face au dramatique bilan de 20 ans d’un régime dont les acteurs moraux sont désormais presses a aller a la retraite.

Sur la base de cette hideuse et répulsive image de la Mauritanie, nous trouvons ridicule de dire que la transition est sur les rails. Nous trouvons aussi surprenant de dire que les droits des femmes sont en voie de prendre corps au moment ou des centaines de veuves constatent le triomphe l’impunité notamment par le mépris affiche par les autorités du CMJD. Taya et Ely, c’est du Kif-Kif en ce qu’ils partagent à un degré élevé beaucoup de choses. Le premier, après avoir massacre, a impose une démocratie dirigée tandis que le deuxième, après 2 décennies de complicité et de collaboration étroite, nous a servi une transition fictive, celle la-meme qui a jeté a la poubelle les contentieux et la questions tres grave des massacres. Des lors le bilan de la transition est aussi catastrophique que celui de l'etat d'exception. Taya, Ely nous conduisent a l'impasse. Leur prochaine marionette ne ferra pas mieux. "Wait and See".

Au total nous arrivons a une seule conclusion, cette transition COMPLIQUE davantage notre futur. Nous devons resolument nous detourner d'elle et nous battre comme le font tous les peuples opprimes de la planete.

En dépit de toutes les manœuvres qui se trament, il sera impossible de mener ce pays vers la paix tant qu’il ne sera pas mis fin aux contradictions graves et profondes qui alimentent le feu qui couve sous nos pieds.

Adama NGAIDE.USA