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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Au Sénégal, les autorités interdisent un meeting de l’opposant Ousmane Sonko


Evoquant des «menaces de troubles à l’ordre public», les autorités sénégalaises ont interdit une réunion pour l’investiture de l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, en vue de l'élection de février

Les autorités sénégalaises ont interdit un meeting pour l’investiture de l’opposant emprisonné Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de février 2024, prévu samedi à Dakar, a appris l’AFP vendredi de source officielle.

Le meeting est interdit pour «menaces de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens et risque d’infiltration par des personnes mal intentionnées», indique un arrêté signé par le préfet de Dakar Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, qui a confirmé l’authenticité du document.
Une candidature posée mardi

«Ceci n’est qu’une provocation de plus mais nous invitons les camarades et sympathisants à rester à notre écoute», a réagi sur Facebook El Malick Ndiaye, un membre de l’entourage d'Ousmane Sonko. Le camp de l’opposant a annoncé mardi, sans plus de précision, avoir déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, malgré le refus de l’administration de lui livrer tous les documents nécessaires. Le délai courait jusqu’au 26 décembre pour la collecte des parrainages et le dépôt des candidatures.

«Le nom de la coalition de partis (coalition Sonko Président 2024) a été notifié au Conseil constitutionnel depuis le 11 décembre 2023 et le dossier de candidature (de l’opposant) déposé le 12 décembre», a indiqué un avocat d'Ousmane Sonko, Ciré Clédor Ly, également son mandataire au niveau de la juridiction, dans un communiqué transmis vendredi soir à l’agence AFP.

«M. Ousmane Sonko a satisfait à toutes les obligations mises à sa charge par la Constitution, la loi électorale, le règlement et les arrêtés ministériels. L’Etat du Sénégal a posé tous les actes inimaginables pour entraver le dépôt du dossier de candidature», a dit Me Ly, dans ce texte.


Ousmane Sonko est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’Etat qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers.

Son camp a aussi, selon un de ses responsables, déposé la candidature de Bassirou Diomaye Faye, un de ses proches lui aussi en prison. Bassirou Diomaye Faye pourrait être une autre option du parti d'Ousmane Sonko, le Pastef (Parti des patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) – dont les autorités ont annoncé la dissolution fin juillet – pour la présidentielle du 25 février 2024.

Après le refus de l’administration de délivrer à Ousmane Sonko les documents nécessaires, ses avocats avaient annoncé leur intention de déposer sa candidature au Conseil constitutionnel, disant «faire confiance à la justice» face à un Etat cherchant selon eux à l'«écarter» du scrutin.
Il est emprisonné depuis juillet

Déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme, Ousmane Sonko ne s’était pas présenté au procès et a été condamné par défaut.

L’opposant de 49 ans, emprisonné depuis fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat, dénonce ces affaires et les autres dans lesquelles il a été mis en cause comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle.

Président depuis 2012, Macky Sall a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Il a désigné Amadou Ba pour représenter la majorité sortante.

Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor (Sud) qui avait été cassée par la Cour suprême. L’Etat a déposé un recours contre la décision prononcée mi-décembre.

Plus de 90 candidatures ont été remises au Conseil constitutionnel qui doit annoncer la liste des prétendants retenus à la présidentielle le 20 janvier.




Source : Le Temps avec l’AFP
Samedi 30 Décembre 2023 - 12:35
Samedi 30 Décembre 2023 - 12:44
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