Attention, ils tenteront de revenir !

Pendant toute cette période post-coloniale de notre pays et pour la première fois, malgré les groupuscules de corrupteurs qui sévissent dans le pays et qui tentent par tous les moyens d’acheter la conscience des citoyens à coup de rames billets de mille ouguiya, détournées des deniers publics, le 11 mars prochain les mauritaniens pourront avoir la possibilité de choisir leur destin.

Les enjeux de ces élections seront donc essentiellement de deux ordres :



Il s’agira d’opter pour,

-- La continuité d’un système qui n’a profité qu’à une poignée d’individus, à de gros corrupteurs, à ceux qui ont détourné les deniers publics voire à des groupes mafieux, en un mot à ceux qui ont ruiné l’économie nationale ;

-- La continuité d’un système, qui en un moment donné de notre histoire, dans les années 90, a osé plonger le peuple mauritanien dans le chaos et saper à son unité ;

-- La continuité d’un système qui peut se transformer un bourreau commettre des crimes inqualifiables contre son peuple ;

-- La continuité d’un système qui a entretenu et a encouragé toutes les inégalités sociales;



Ou bien opter pour,

-- la rupture avec ce système honni et qui mine l’existence même de notre pays, et en s’engageant dans la voie pour un changement prometteur et pour un avenir meilleur pour toutes les filles et de tous fils de ce pays ;

-- Le changement qui créera les conditions d’une véritable réconciliation nationale, mettra en avant l’intérêt national et permettra de donner confiance à tous les mauritaniens.



Face à l’enjeu de l’espoir, le camp de ceux qui voudraient garder coûte que coûte leurs privilèges, après leur tentative vaine de faire prolonger la transition, se mobilisent désormais à travers le MITHAQ dans des comités de soutien quotidiens. Ces nostalgiques du système sont capables, à moins de quelques semaines de passer du PRDS au PRDR et aujourd’hui dans MITHAQ et demain ? Allah seul le sait.



Le changement espérer et tant attendu ne pourra pas se faire par ceux qui ce sont servis de l’Etat au lieu de le servir, qui ont aidé à la prospérité de décennies de dictature, par ceux qui ont cautionné, applaudi ou se sont tus à tous les dérapages qui ont appauvris, humiliés et endeuillés notre pays alors qu’ils occupaient des hautes responsabilités.



Le changement se fera nécessairement avec ceux qui ont consacré l’essentiel de leur vie à défendre des causes justes, par ceux qui ont des principes justes et clairs qui les ont toujours soutenus et défendus en toute circonstance.



La Mauritanie qui a connu aussi des périodes glorieuses dans son histoire, l’espoir est aujourd’hui grand de voir le peuple mauritanien fermer une fois pour toute la page d’un système qui a enfanté ces dernières décennies de dictature.



Le temps est arrivé pour que le peuple mauritanien montre, à ceux qui remplissent ou désemplissent ou désertent des QG de campagne au gré des discours présidentiels, que ce temps est définitivement révolu et qu’il est désormais déterminé à prendre son avenir en main et que les promesses des corrupteurs ont vécu.



Le camp du changement devra se mobiliser, mobiliser le peuple mauritanien pour que l’espoir ne se transforme en chimère. Nous disposons des hommes de qualité et de conviction dans la Coalition des Forces du Changement Démocratique (CFCD) qui sont capables de concrétiser cet espoir.



Parmi les candidats pour le changement, le candidat Mohamed Ould Maouloud est l’un de celui qui incarne le mieux cet espoir. C’est un homme de grandes convictions, un homme honnête, décidé, compétant politiquement et intellectuellement, un homme d’ouverture et de dialogue, il représente aujourd’hui une chance pour la Mauritanie.



En le soutenant et le portant haut à la magistrature suprême de notre pays, nous aurons choisi le changement, nous aurons favorisé les conditions pour une réconciliation nationale basée sur la justice, le pardon, nous aurons opté pour la sauvegarde de la souveraineté nationale et pour l’instauration de la justice sociale.



Maréga Baba /France