Les partis de la Coalition des Forces du Changement Démocratique (CFCD), réconfortent leur position dans la chambre basse. Alors qu’ils ne comptaient qu’une dizaine de députés dans l’ancien hémicycle, ils fêteront leur entrée institutionnelle dans la prochaine Assemblée Nationale forts de leurs 41 sièges de députés.
C’est là sans aucun doute une piètre consolation, si l’on sait, qu’ils ont peu de chance de peser dans les grandes décisions politiques, face à la majorité confortable dont jouiront les partis de l’ex-majorité parlementaire.
Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) se détache largement en tête des partis politiques avec 16 députés. Il devient ainsi la principale force du pays. Fortement handicapé par une absence quasi-totale à l’Est, au Nord et au Sud du pays, le parti de Ahmed Ould Daddah a encore beaucoup de travail à abattre dans ces contrées lointaines qui restent réfractaires à ses discours.
L’Union des Forces du Progrès (UFP) qui a enregistré le plus grand score parmi tous les partis politiques, au cours du second tour des législatives, se classe en deuxième position. Avec 9 sièges de députés, il en a engrangés 5 au cours du second tour où il est parvenu à emporter toutes ces batailles. A Boghé, il arraché aux indépendants les deux sièges mis en jeu, comme à Mounguel et à Tijikja face au PRDR et à Barkéwol où il a partagé les deux sièges avec le RFD avec lequel il avait formé une coalition contre une liste indépendante.
L’Alliance Populaire Progressiste (APP) vient en quatrième position, après l’UFP et le PRDR. Avec 6 députés à l’Assemblée nationale, le parti le plus populeux de la Mauritanie a remporté des batailles historiques et terrassé des symboles de l’ancien système, comme à Zouerate, face à l’ancien ministre du pétrole, Zeidane Ould H’Meida, à Maghta-Lahja en coalition avec Hatem face au PRDR amené par l’ex-ministre des Affaires étrangères ainsi que le Président du Conseil.
Les Réformistes Centristes (Islamistes) ont fait un score plus que mémorable au cours des législatives, réussissant là où des partis politiques ont lamentablement échoué. Avec 4 sièges de députés dans la future Assemblée nationale, les amis de Jemil Mansour ne baisseront pas les bras pour obtenir un parti politique.
Soutenus par la jeunesse, si sensible aux discours contenus dans leur programmes, les Islamistes seront , à côté des anciens Cavaliers du Changement, l’autre facette d’un hémicycle dont les débats dépasseront en profondeur et en pertinence tout ce que les Mauritaniens ont déjà entendus.
Hatem. Avec ses 3 députés, Salah Ould Hanena, Abderrahmane Ould Minni et Moulaye Ould Brahim feront résonner dans le prétoire de l’hémicycle autre chose que des coups de canon. Très proches des idées nationalistes gauchisant, ils constituent la note de fraîcheur qui nous changera des vieilles badernes dont l’applaudimètre avait fini par abrutir toute la République.
Avec ses 2 députés, le Renouveau Démocratique de Moustapha Ould Abeïderrahmane et El Ghassem Ould Bellali constitue un socle de solidité dans les débats qui animeront la chambre basse du Parlement. La pertinence politique et la franchise des idées fusionneront pour porter plus haut la réflexion au sein d’une Assemblée jusque-là habituée aux ronrons monotones des applaudisseurs attitrés. La sainte alliance sera enfin enrichie par le siège du Front Populaire qui a enregistré un grand recul au cours de ces consultations électorales.
source : L'Authentique
C’est là sans aucun doute une piètre consolation, si l’on sait, qu’ils ont peu de chance de peser dans les grandes décisions politiques, face à la majorité confortable dont jouiront les partis de l’ex-majorité parlementaire.
Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) se détache largement en tête des partis politiques avec 16 députés. Il devient ainsi la principale force du pays. Fortement handicapé par une absence quasi-totale à l’Est, au Nord et au Sud du pays, le parti de Ahmed Ould Daddah a encore beaucoup de travail à abattre dans ces contrées lointaines qui restent réfractaires à ses discours.
L’Union des Forces du Progrès (UFP) qui a enregistré le plus grand score parmi tous les partis politiques, au cours du second tour des législatives, se classe en deuxième position. Avec 9 sièges de députés, il en a engrangés 5 au cours du second tour où il est parvenu à emporter toutes ces batailles. A Boghé, il arraché aux indépendants les deux sièges mis en jeu, comme à Mounguel et à Tijikja face au PRDR et à Barkéwol où il a partagé les deux sièges avec le RFD avec lequel il avait formé une coalition contre une liste indépendante.
L’Alliance Populaire Progressiste (APP) vient en quatrième position, après l’UFP et le PRDR. Avec 6 députés à l’Assemblée nationale, le parti le plus populeux de la Mauritanie a remporté des batailles historiques et terrassé des symboles de l’ancien système, comme à Zouerate, face à l’ancien ministre du pétrole, Zeidane Ould H’Meida, à Maghta-Lahja en coalition avec Hatem face au PRDR amené par l’ex-ministre des Affaires étrangères ainsi que le Président du Conseil.
Les Réformistes Centristes (Islamistes) ont fait un score plus que mémorable au cours des législatives, réussissant là où des partis politiques ont lamentablement échoué. Avec 4 sièges de députés dans la future Assemblée nationale, les amis de Jemil Mansour ne baisseront pas les bras pour obtenir un parti politique.
Soutenus par la jeunesse, si sensible aux discours contenus dans leur programmes, les Islamistes seront , à côté des anciens Cavaliers du Changement, l’autre facette d’un hémicycle dont les débats dépasseront en profondeur et en pertinence tout ce que les Mauritaniens ont déjà entendus.
Hatem. Avec ses 3 députés, Salah Ould Hanena, Abderrahmane Ould Minni et Moulaye Ould Brahim feront résonner dans le prétoire de l’hémicycle autre chose que des coups de canon. Très proches des idées nationalistes gauchisant, ils constituent la note de fraîcheur qui nous changera des vieilles badernes dont l’applaudimètre avait fini par abrutir toute la République.
Avec ses 2 députés, le Renouveau Démocratique de Moustapha Ould Abeïderrahmane et El Ghassem Ould Bellali constitue un socle de solidité dans les débats qui animeront la chambre basse du Parlement. La pertinence politique et la franchise des idées fusionneront pour porter plus haut la réflexion au sein d’une Assemblée jusque-là habituée aux ronrons monotones des applaudisseurs attitrés. La sainte alliance sera enfin enrichie par le siège du Front Populaire qui a enregistré un grand recul au cours de ces consultations électorales.
source : L'Authentique