En Mauritanie, il n’y en a pas deux comme Aminetou Mint El-Moctar. Celle qui a milité toute sa vie pour les droits de l’Homme, s’érigeant contre le système patriarcal de son pays, les mariages forcés, le système de caste ou encore l’esclavage, a aujourd’hui une aura internationale et reçu de multiples distinctions à l’étranger, notamment en France et aux Etats-Unis.
La sexagénaire, qui aime dire que lorsqu’on est armé de principes et de convictions on n’a peur de rien, a su dire non à sa famille dès l’enfance. Née en 1956 et issue d’une famille noble de la communauté maure, elle exige à l’âge de sept ans d’aller à l’école comme ses frères.
Aminetou, qui est surnommée « la rebelle » dans sa famille, refuse à l’adolescence le gavage, une coutume qui consiste à gaver les filles jusqu’à parfois l’obésité pour assurer d’avoir un bon époux. Elle incite aussi les esclaves de sa famille à prendre la fuite. Après avoir confronté sa famille, celle qui a pu étudier et devenir assistante sociale s’attaque au système politique et social de son pays, et crée en 1991 un comité de soutien en faveur des Noirs négroïdes, souvent persécutés dans le pays.
En raison de sa lutte acharnée, Aminetout fera régulièrement des passages en prison, où elle sera torturée.
Mais toutes les souffrances ne l’empêchent pas de continuer à lutter pour les droits de la femme et les droits humains. Elle considère d’ailleurs qu’il vaut mieux mourir en en luttant pour ses convictions et en luttant contre l’injustice que subir un système injuste et vivre dans la peur.
Source : Amina Magazine Via Kassataya
La sexagénaire, qui aime dire que lorsqu’on est armé de principes et de convictions on n’a peur de rien, a su dire non à sa famille dès l’enfance. Née en 1956 et issue d’une famille noble de la communauté maure, elle exige à l’âge de sept ans d’aller à l’école comme ses frères.
Aminetou, qui est surnommée « la rebelle » dans sa famille, refuse à l’adolescence le gavage, une coutume qui consiste à gaver les filles jusqu’à parfois l’obésité pour assurer d’avoir un bon époux. Elle incite aussi les esclaves de sa famille à prendre la fuite. Après avoir confronté sa famille, celle qui a pu étudier et devenir assistante sociale s’attaque au système politique et social de son pays, et crée en 1991 un comité de soutien en faveur des Noirs négroïdes, souvent persécutés dans le pays.
En raison de sa lutte acharnée, Aminetout fera régulièrement des passages en prison, où elle sera torturée.
Mais toutes les souffrances ne l’empêchent pas de continuer à lutter pour les droits de la femme et les droits humains. Elle considère d’ailleurs qu’il vaut mieux mourir en en luttant pour ses convictions et en luttant contre l’injustice que subir un système injuste et vivre dans la peur.
Source : Amina Magazine Via Kassataya